— Cette empreinte… lâcha l’orc.
Cyan, embarrassé, attendit qu’il continue.
— Voilà donc pourquoi, même si tu es humain, tu travailles dans une auberge d’orcs, déclara l’orc trapu. Il n’empêche qu’un humain qui a un orc pour partenaire, ce n’est pas ordinaire.
Mais de quoi parlait-il ?
L’orc au teint ocre se rapprocha.
Cela démangeait Cyan de récupérer sa chemise et l’enfiler pour se dérober à son regard insistant. Il frissonna, se rappelant de Vaknor.
— Avec qui es-tu lié ? L’une des servantes, sans doute, mais laquelle ?
Mentir était tentant, car cela pouvait être une forme de protection envers l’orc inconnu et l’intérêt un peu trop grand qu’il portait à Cyan.
Cela le mettait cependant mal à l’aise de prétendre être en couple avec une des orcs. Cela aurait été comme une trahison envers Gulrik.
— Je ne suis avec personne.
— Et comment expliques-tu cette marque sur ton torse ? se moqua l’orc.
Cyan en avait sur le visage et pas ailleurs aux dernières nouvelles. L’autre jour, un de ses collègues l’avait rudoyé. Il avait peut-être récolté des bleus dans l’affaire. Il ne s’amusait pas à s’examiner sous toutes les coutures. Il savait à quoi s’en tenir sur son apparence et n’avait de toute façon pas de miroir à sa disposition.
Il baissa les yeux.
Oui, il y avait en effet comme une tâche verdâtre sur l’un de ses pectoraux. Il passa les doigts dessus. Étonnamment, ce n’était pas douloureux. Cela aurait dû l’être si cela avait été le résultat d’un coup.
— Je ne sais pas quand ou comment elle est apparue, murmura Cyan.
— Après qu’un orc t’ait baisé. Ou l’inverse. Ou les deux, répliqua l’orc trapu avec un amusement palpable.
Cyan se sentit rougir jusqu’à la racine des cheveux.
— Enfin, ce n’est pas comme si cela entraînait toujours ce phénomène. C’est même rare. La plupart des orcs croient même qu’il ne s’agit que d’une légende, mais je sais qu’il n’en est rien. Mes parents avaient chacun l’empreinte de la main de l’autre au niveau du cœur. La tienne n’est pas encore complètement formée, mais je suis sûr que c’est cela.
— Qu’est-ce que cela signifie ? demanda Cyan en suivant le contour de la tâche qui ornait son torse et qu’il n’avait même pas remarqué avant que l’orc au teint ocre la porte à son attention.
— Que toi et l’orc en question, vous ne pouvez à présent vivre l’un sans l’autre.
Cyan aurait mieux fait de se remettre à débiter des bûches plutôt que d’écouter ses bêtises. Gulrik et lui étaient séparés depuis des jours et des jours, et même si Cyan était triste et déprimé, il survivait fort bien.
L’orc trapu était sûrement bien intentionné et convaincu de ce qu’il disait, Cyan ne devait pas y attacher trop d’importance.
Cyan, embarrassé, attendit qu’il continue.
— Voilà donc pourquoi, même si tu es humain, tu travailles dans une auberge d’orcs, déclara l’orc trapu. Il n’empêche qu’un humain qui a un orc pour partenaire, ce n’est pas ordinaire.
Mais de quoi parlait-il ?
L’orc au teint ocre se rapprocha.
Cela démangeait Cyan de récupérer sa chemise et l’enfiler pour se dérober à son regard insistant. Il frissonna, se rappelant de Vaknor.
— Avec qui es-tu lié ? L’une des servantes, sans doute, mais laquelle ?
Mentir était tentant, car cela pouvait être une forme de protection envers l’orc inconnu et l’intérêt un peu trop grand qu’il portait à Cyan.
Cela le mettait cependant mal à l’aise de prétendre être en couple avec une des orcs. Cela aurait été comme une trahison envers Gulrik.
— Je ne suis avec personne.
— Et comment expliques-tu cette marque sur ton torse ? se moqua l’orc.
Cyan en avait sur le visage et pas ailleurs aux dernières nouvelles. L’autre jour, un de ses collègues l’avait rudoyé. Il avait peut-être récolté des bleus dans l’affaire. Il ne s’amusait pas à s’examiner sous toutes les coutures. Il savait à quoi s’en tenir sur son apparence et n’avait de toute façon pas de miroir à sa disposition.
Il baissa les yeux.
Oui, il y avait en effet comme une tâche verdâtre sur l’un de ses pectoraux. Il passa les doigts dessus. Étonnamment, ce n’était pas douloureux. Cela aurait dû l’être si cela avait été le résultat d’un coup.
— Je ne sais pas quand ou comment elle est apparue, murmura Cyan.
— Après qu’un orc t’ait baisé. Ou l’inverse. Ou les deux, répliqua l’orc trapu avec un amusement palpable.
Cyan se sentit rougir jusqu’à la racine des cheveux.
— Enfin, ce n’est pas comme si cela entraînait toujours ce phénomène. C’est même rare. La plupart des orcs croient même qu’il ne s’agit que d’une légende, mais je sais qu’il n’en est rien. Mes parents avaient chacun l’empreinte de la main de l’autre au niveau du cœur. La tienne n’est pas encore complètement formée, mais je suis sûr que c’est cela.
— Qu’est-ce que cela signifie ? demanda Cyan en suivant le contour de la tâche qui ornait son torse et qu’il n’avait même pas remarqué avant que l’orc au teint ocre la porte à son attention.
— Que toi et l’orc en question, vous ne pouvez à présent vivre l’un sans l’autre.
Cyan aurait mieux fait de se remettre à débiter des bûches plutôt que d’écouter ses bêtises. Gulrik et lui étaient séparés depuis des jours et des jours, et même si Cyan était triste et déprimé, il survivait fort bien.
L’orc trapu était sûrement bien intentionné et convaincu de ce qu’il disait, Cyan ne devait pas y attacher trop d’importance.
2 commentaires:
Quel beau message d'amour que tu nous offres à travers ce chapitre merci ^__^
Ils ne peuvent vivre l'un sans l'autre c'est une évidence et il faudra bien que le roi des orcs s'y fasse ^o^
Maintenant j'ai encore plus hâte de lire la suite et de les voir réuni XD
Bon week-end :)
Oui oui oui ! :)
Donc maintenant leur état va se dégrader jusqu'à ce qu'ils soient réunis ?
Donc leur retrouvaille est pour bientôt.
Merci pour cet épisode et bon Week-end. ^^
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