Gulrik était enfin rétabli ou presque. Il faisait les cent pas sur le chemin de ronde, guettant le retour de Roknok.
Il avait réussi à ce que le garde vienne lui rendre visite avant qu’il ne parte remplir la mission confiée par le roi, à savoir reconduire Cyan à Manchor et il avait pu lui donner ses propres instructions : Roknok devait s’assurer que Cyan retrouve un emploi et lui transmettre le bracelet de sa part. Il s’était retenu de justesse de lui interdire de coucher avec lui. Si Cyan offrait et que Roknok acceptait, il n’avait pas son mot à dire, même si cela l’irritait.
Gulrik s’arrêta pour scruter la plaine environnante. Rien à l’horizon. Il reprit sa marche.
Depuis qu’il n’était plus alité, il était plein d’une énergie nerveuse, car il n’avait pas encore été autorisé à reprendre ses activités habituelles. Ses devoirs de prince était en suspens jusqu’à nouvel ordre. Il n’avait en conséquence pas pu faire payer à Vaknor son crime.
Un banquet d’une semaine était en train d’être organisé pour fêter son rétablissement. Gulrik qui appréciait festoyer ne parvenait pas à s’en réjouir, car il savait que ce n’était là qu’un prétexte utilisé par son père pour faire venir plein de jolies orcs en âge d’être mariées.
Beaucoup croyait que c’était l’arrivée des invitées que Gulrik attendait avec impatience. L’alibi parfait.
Gulrik se figea. Une silhouette solitaire approchait de la forteresse. Il avait déjà eu quelques déceptions. Avec impatience, il suivit la progression de l’orc.
Oui, c’était bien Roknok.
La corde fut jetée et le grand orc grimpa. Dès qu’il fut en haut, Gulrik s’empressa de l’entraîner loin des oreilles indiscrètes des autres gardes.
— Alors ? demanda-t-il, impatience, une fois qu’ils furent dans un coin tranquille de la cour.
— Mission accomplie.
— C’est-à-dire ?
— Il est à Manchor, votre bracelet au poignet, avec normalement un emploi à l’auberge du Caribouc.
— Comment s’est passé le trajet ?
— Sans accroc.
Apparemment, Gulrik pouvait se brosser pour avoir des détails. Il faut dire que, comme lui, Roknok n’était pas un bavard.
— Tu as sympathisé avec lui ?
— C’est un humain.
Cela n’avait hélas pas empêché Gulrik de se prendre d’affection pour lui et maintenant, il lui manquait. Instinctivement, Gulrik frotta son pectoral gauche, au niveau de son cœur.
Il avait réussi à ce que le garde vienne lui rendre visite avant qu’il ne parte remplir la mission confiée par le roi, à savoir reconduire Cyan à Manchor et il avait pu lui donner ses propres instructions : Roknok devait s’assurer que Cyan retrouve un emploi et lui transmettre le bracelet de sa part. Il s’était retenu de justesse de lui interdire de coucher avec lui. Si Cyan offrait et que Roknok acceptait, il n’avait pas son mot à dire, même si cela l’irritait.
Gulrik s’arrêta pour scruter la plaine environnante. Rien à l’horizon. Il reprit sa marche.
Depuis qu’il n’était plus alité, il était plein d’une énergie nerveuse, car il n’avait pas encore été autorisé à reprendre ses activités habituelles. Ses devoirs de prince était en suspens jusqu’à nouvel ordre. Il n’avait en conséquence pas pu faire payer à Vaknor son crime.
Un banquet d’une semaine était en train d’être organisé pour fêter son rétablissement. Gulrik qui appréciait festoyer ne parvenait pas à s’en réjouir, car il savait que ce n’était là qu’un prétexte utilisé par son père pour faire venir plein de jolies orcs en âge d’être mariées.
Beaucoup croyait que c’était l’arrivée des invitées que Gulrik attendait avec impatience. L’alibi parfait.
Gulrik se figea. Une silhouette solitaire approchait de la forteresse. Il avait déjà eu quelques déceptions. Avec impatience, il suivit la progression de l’orc.
Oui, c’était bien Roknok.
La corde fut jetée et le grand orc grimpa. Dès qu’il fut en haut, Gulrik s’empressa de l’entraîner loin des oreilles indiscrètes des autres gardes.
— Alors ? demanda-t-il, impatience, une fois qu’ils furent dans un coin tranquille de la cour.
— Mission accomplie.
— C’est-à-dire ?
— Il est à Manchor, votre bracelet au poignet, avec normalement un emploi à l’auberge du Caribouc.
— Comment s’est passé le trajet ?
— Sans accroc.
Apparemment, Gulrik pouvait se brosser pour avoir des détails. Il faut dire que, comme lui, Roknok n’était pas un bavard.
— Tu as sympathisé avec lui ?
— C’est un humain.
Cela n’avait hélas pas empêché Gulrik de se prendre d’affection pour lui et maintenant, il lui manquait. Instinctivement, Gulrik frotta son pectoral gauche, au niveau de son cœur.
2 commentaires:
Comme je comprends Gulrik d'être si impatient de savoir par Roknok que Cyan est bien arrivé chez lui ^__^
Maintenant qu'il est rassuré j'espère qu'il va pouvoir faire payer à Vaknor son geste mais aussi tout mettre en œuvre pour revoir un jour Cyan. N'oublions pas aussi l'archer mystérieux qui n'a pas été puni pour son crime envers Gulrik :)
Merci pour l'épisode, j'ai très hâte d'en lire plus ^o^
C'est sûr qu'il n'a pas eu de détail du voyage. Il risque encore dans les "mauvais" jours de se faire des idées. ><
Maintenant, première chose il faut qu'il se débarrasse des promises.
Merci pour cette suite.
Enregistrer un commentaire