Pour le homard, un Gulrik frustré renonça à ses couverts pour briser la carapace du crustacé et accéder à sa chair.
Cyan, lui, n’essaya même pas, se contentant des anguilles qui ne nécessitaient aucun épluchage d’aucune sorte.
— Tu veux y goûter ?
Tout en posant la question, Gulrik lui tendit un morceau entre ses doigts.
Cyan s’empourpra. L’orc ne comptait tout de même pas lui donner comme ça ? C’était embarrassant, surtout en public.
Face à son éloquent silence, Gulrik commença à rétracter sa main avec un air déçu que Cyan ne supporta pas.
Tant pis s’il se ridiculisait devant des inconnus, les moqueries, il connaissait.
Il retint le poignet de Gulrik et attrapa la nourriture entre ses dents. En vérité, il lui aurait volontiers lécher les doigts. Le homard était bon, mais le toucher était délicieux. Seulement, il n’avait pas le droit de le tenir ainsi. Il retira sa main à regret, libérant l’orc qui aurait de toute façon pu se dégager à tout moment.
Au bout du compte, encouragé par Gulrik, Cyan testa tout. Il n’apprécia que modérément la plupart, et c’était du travail de les manger.
— Rien ne vaut de bêtes poissons, déclara l’orc en achevant d’éplucher une ultime crevette.
Cyan avait mal choisi le restaurant.
— Je suis désolé. Vraiment.
— Pourquoi ? Je suis content d’avoir essayé. Je ne suis pas venu à Manchor pour être comme à la maison.
C’était une sage remarque et Cyan réalisa que quand l’orc repartirait chez lui, ce ne serait pas seulement le confort que ce dernier lui procurait qu’il regretterait, mais aussi sa compagnie. Guère plus d’une journée s’était écoulée depuis qu’il l’avait rencontré et pourtant, il s’était déjà attaché à lui.
Gulrik ne le traitait pas comme un égal, mais il avait de la considération pour lui, plus que personne n’en avait jamais eu pour lui de toute son existence.
— Vous êtes prêt à découvrir de nouvelles choses ?
Gulrik hocha la tête et tint la porte du restaurant pour Cyan. Il avait de ses attentions qui n’étaient pas croyables. Cyan avait plus l’impression d’être un compagnon de voyage qu’un guide. Il faut dire qu’il ne connaissait pas la plupart des endroits qu’il montrait à Gulrik, il en avait juste entendu parler en s’activant à la forge ou été passé devant en faisant une commission pour le forgeron.
Cyan, lui, n’essaya même pas, se contentant des anguilles qui ne nécessitaient aucun épluchage d’aucune sorte.
— Tu veux y goûter ?
Tout en posant la question, Gulrik lui tendit un morceau entre ses doigts.
Cyan s’empourpra. L’orc ne comptait tout de même pas lui donner comme ça ? C’était embarrassant, surtout en public.
Face à son éloquent silence, Gulrik commença à rétracter sa main avec un air déçu que Cyan ne supporta pas.
Tant pis s’il se ridiculisait devant des inconnus, les moqueries, il connaissait.
Il retint le poignet de Gulrik et attrapa la nourriture entre ses dents. En vérité, il lui aurait volontiers lécher les doigts. Le homard était bon, mais le toucher était délicieux. Seulement, il n’avait pas le droit de le tenir ainsi. Il retira sa main à regret, libérant l’orc qui aurait de toute façon pu se dégager à tout moment.
Au bout du compte, encouragé par Gulrik, Cyan testa tout. Il n’apprécia que modérément la plupart, et c’était du travail de les manger.
— Rien ne vaut de bêtes poissons, déclara l’orc en achevant d’éplucher une ultime crevette.
Cyan avait mal choisi le restaurant.
— Je suis désolé. Vraiment.
— Pourquoi ? Je suis content d’avoir essayé. Je ne suis pas venu à Manchor pour être comme à la maison.
C’était une sage remarque et Cyan réalisa que quand l’orc repartirait chez lui, ce ne serait pas seulement le confort que ce dernier lui procurait qu’il regretterait, mais aussi sa compagnie. Guère plus d’une journée s’était écoulée depuis qu’il l’avait rencontré et pourtant, il s’était déjà attaché à lui.
Gulrik ne le traitait pas comme un égal, mais il avait de la considération pour lui, plus que personne n’en avait jamais eu pour lui de toute son existence.
— Vous êtes prêt à découvrir de nouvelles choses ?
Gulrik hocha la tête et tint la porte du restaurant pour Cyan. Il avait de ses attentions qui n’étaient pas croyables. Cyan avait plus l’impression d’être un compagnon de voyage qu’un guide. Il faut dire qu’il ne connaissait pas la plupart des endroits qu’il montrait à Gulrik, il en avait juste entendu parler en s’activant à la forge ou été passé devant en faisant une commission pour le forgeron.
1 commentaire:
Je trouve qu'ils se complètent bien Gulrik avec sa force brute et son franc parler et Cyan avec sa douceur et sa timidité ^___^
Merci pour l'épisode, en effet Gulrik considère plus Cyan comme un compagnon de voyage qu'un guide vu ces réactions ^o^
Hâte de lire le prochain épisode pour voir l'évolution de leur relation
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