Gulrik préféra garder son sac plutôt que de le déposer dans sa chambre et suivit Cyan dehors.
Ils n’étaient guère éloignés de l’auberge quand un homme à l’haleine avinée bouscula son guide et l’insulta alors même qu’il était celui qui n’avait pas regardé où il allait. Cyan qui n’était pas le moins du monde en tort, s’excusa profusément, ce qui irrita Gulrik.
— Tu es pathétique, lâcha-t-il alors que le passant poursuivait sa route en grommelant dans sa barbe.
Cyan avança et Gulrik crut qu’il ne réagirait pas à ce qu’il venait dire.
La réponse ne tomba que quelques mètres plus loin :
— C’est vrai.
Gulrik s’en voulut aussitôt. L’humain n’avait pas besoin d’être davantage enfoncé. Il l’avait embauché pour lui rendre service, pas pour l’humilier. Sans compter qu’en vérité, il était intelligent de ne pas se quereller avec des ivrognes quand on n’était pas en mesure de s’en sortir sans dommage.
— Désolé, grogna-t-il.
Cyan s’arrêta net, leva sur lui ses superbes yeux bleu purs, puis se remit en route.
Gulrik sentit les effluves de mer et de poissons bien avant que le port n’arrive en vue. Il admira les bateaux accrochés au quai. Il n’était pas familier avec ce moyen de transport et il était curieux d’en apprendre davantage. Il interpella un marin qui voulut bien répondre à ses questions.
Gulrik repartit content dans le dédale des rues à la suite de Cyan. Le marché se révéla également intéressant et il resta longtemps, mais il n’acheta aucune des marchandises qui lui étaient proposées, parfois avec insistance.
Il s’attarda près de la fontaine dont la sculpture centrale – une créature ailée – était splendide. L’humain qui prenait son rôle de guide au sérieux dispensa des informations sur sa date de construction qui remontait à bien des siècles plus tôt et mentionna une légende locale, à tous les coups d’origine humaine, qui voulait que les couples s’y embrassant à la pleine lune, les pieds dans l’eau, demeurent unis à jamais.
Cyan le conduisit ensuite au plus vieux bâtiment de la ville, une tour à moitié en ruine qui était préservée en guise de souvenir.
Gulrik remarqua que le boitement de Cyan était de plus en plus prononcé et même s’il n’était pas si fatigué que cela, déclara vouloir retourner au Caribouc.
Ils n’étaient guère éloignés de l’auberge quand un homme à l’haleine avinée bouscula son guide et l’insulta alors même qu’il était celui qui n’avait pas regardé où il allait. Cyan qui n’était pas le moins du monde en tort, s’excusa profusément, ce qui irrita Gulrik.
— Tu es pathétique, lâcha-t-il alors que le passant poursuivait sa route en grommelant dans sa barbe.
Cyan avança et Gulrik crut qu’il ne réagirait pas à ce qu’il venait dire.
La réponse ne tomba que quelques mètres plus loin :
— C’est vrai.
Gulrik s’en voulut aussitôt. L’humain n’avait pas besoin d’être davantage enfoncé. Il l’avait embauché pour lui rendre service, pas pour l’humilier. Sans compter qu’en vérité, il était intelligent de ne pas se quereller avec des ivrognes quand on n’était pas en mesure de s’en sortir sans dommage.
— Désolé, grogna-t-il.
Cyan s’arrêta net, leva sur lui ses superbes yeux bleu purs, puis se remit en route.
Gulrik sentit les effluves de mer et de poissons bien avant que le port n’arrive en vue. Il admira les bateaux accrochés au quai. Il n’était pas familier avec ce moyen de transport et il était curieux d’en apprendre davantage. Il interpella un marin qui voulut bien répondre à ses questions.
Gulrik repartit content dans le dédale des rues à la suite de Cyan. Le marché se révéla également intéressant et il resta longtemps, mais il n’acheta aucune des marchandises qui lui étaient proposées, parfois avec insistance.
Il s’attarda près de la fontaine dont la sculpture centrale – une créature ailée – était splendide. L’humain qui prenait son rôle de guide au sérieux dispensa des informations sur sa date de construction qui remontait à bien des siècles plus tôt et mentionna une légende locale, à tous les coups d’origine humaine, qui voulait que les couples s’y embrassant à la pleine lune, les pieds dans l’eau, demeurent unis à jamais.
Cyan le conduisit ensuite au plus vieux bâtiment de la ville, une tour à moitié en ruine qui était préservée en guise de souvenir.
Gulrik remarqua que le boitement de Cyan était de plus en plus prononcé et même s’il n’était pas si fatigué que cela, déclara vouloir retourner au Caribouc.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode ^__^ Gulrik a du mal à comprendre Cyan je suis sûre que lui aurait foncé direct dans l'ivrogne pour lui apprendre les bonnes manières XD
Cyan me plaît énormément avec son manque de confiance en lui, on a envie de le protéger ce que j'espère fera Gulrik lol j'ai hâte d'en apprendre plus sur lui d'ailleurs :)
Vivement la suite ^o^
Cyan a en effet de quoi éveiller les instincts protecteurs de notre orc... Mais, comme tu l'as fait remarquer, ils ont un peu de mal à se comprendre... Héhé.
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