Dans la rue, Gulrik n’y tint plus :
— Excuse toi et oublions ça.
— A quel sujet ? balbutia Cyan.
— Hier soir.
Cyan leva enfin brièvement les yeux vers lui, sa surprise évidente, les joues aussi rouges que des tomates mûres.
Cette capacité des humains à changer partiellement de couleur était décidément tout à fait fascinante.
— Oh. Ah. Oui. Pardon.
— Bien. Maintenant, dis-moi, quelles merveilles de Manchor comptes-tu me faire découvrir ?
— Nous pourrions faire un tour au musée.
— Parfait.
Cyan boita devant, aussi lent que la veille si ce n’est plus. Ce n’était pas si agaçant que cela dans la mesure où cela donnait l’occasion à Gulrik d’observer partout autour de lui, excepté qu’aujourd’hui, son regard était comme aimanté à son guide. C’était peut-être cruel de sa part de contraindre Cyan à marcher autant. Ce devait être pénible pour lui avec sa jambe trop courte. Une paire de chaussures spéciales avec une talonnette pourrait probablement corriger le problème, ne serait-ce qu’en partie.
— Changement de plan. Emmène-moi d’abord chez le cordonnier.
— D’accord, dit Cyan.
Si seulement il avait pu être aussi accommodant la veille, à l’heure du bain.
— Vous avez un souci avec vos bottes ? s’enquit Cyan après un silence.
Son guide n’était pas un bavard à la différence de la plupart des humains, ne parlant généralement que par nécessité, chose appréciable, aussi la question étonna Gulrik.
Il émit un grognement qui pouvait être aussi bien interpréter comme un oui que comme non. Cyan n’insista pas.
Un moment plus tard, ils entraient dans une boutique empestant le cuir. Comme à l’auberge du Caribouc, c’était un orc qui tenait le comptoir.
Gulrik soupçonna Cyan de délibérément éviter les établissements gérés par les humains. Était-ce parce que l’orc n’aurait pas forcément été aussi bien reçu par des humains ? Il avait bien repéré une devanture avec un panneau où des dessins indiquaient que les chiens comme les orcs étaient interdits, mais un client semblait être autrement un client… C’était tout même une preuve que même à Manchor, un mur demeurait entre les humains et les orcs.
— Excuse toi et oublions ça.
— A quel sujet ? balbutia Cyan.
— Hier soir.
Cyan leva enfin brièvement les yeux vers lui, sa surprise évidente, les joues aussi rouges que des tomates mûres.
Cette capacité des humains à changer partiellement de couleur était décidément tout à fait fascinante.
— Oh. Ah. Oui. Pardon.
— Bien. Maintenant, dis-moi, quelles merveilles de Manchor comptes-tu me faire découvrir ?
— Nous pourrions faire un tour au musée.
— Parfait.
Cyan boita devant, aussi lent que la veille si ce n’est plus. Ce n’était pas si agaçant que cela dans la mesure où cela donnait l’occasion à Gulrik d’observer partout autour de lui, excepté qu’aujourd’hui, son regard était comme aimanté à son guide. C’était peut-être cruel de sa part de contraindre Cyan à marcher autant. Ce devait être pénible pour lui avec sa jambe trop courte. Une paire de chaussures spéciales avec une talonnette pourrait probablement corriger le problème, ne serait-ce qu’en partie.
— Changement de plan. Emmène-moi d’abord chez le cordonnier.
— D’accord, dit Cyan.
Si seulement il avait pu être aussi accommodant la veille, à l’heure du bain.
— Vous avez un souci avec vos bottes ? s’enquit Cyan après un silence.
Son guide n’était pas un bavard à la différence de la plupart des humains, ne parlant généralement que par nécessité, chose appréciable, aussi la question étonna Gulrik.
Il émit un grognement qui pouvait être aussi bien interpréter comme un oui que comme non. Cyan n’insista pas.
Un moment plus tard, ils entraient dans une boutique empestant le cuir. Comme à l’auberge du Caribouc, c’était un orc qui tenait le comptoir.
Gulrik soupçonna Cyan de délibérément éviter les établissements gérés par les humains. Était-ce parce que l’orc n’aurait pas forcément été aussi bien reçu par des humains ? Il avait bien repéré une devanture avec un panneau où des dessins indiquaient que les chiens comme les orcs étaient interdits, mais un client semblait être autrement un client… C’était tout même une preuve que même à Manchor, un mur demeurait entre les humains et les orcs.
3 commentaires:
Qu'il est gentil ce Gulrik. ^^
Normalement il ne doit pas rester longtemps dans cette ville, je me dis qu'il pourrait l'engager comme valet/majordome pour l'emmener…
Merci pour cette suite.
Merci pour l'épisode du jour et qui clôt cette semaine ^__^
J'adore Gulrik et mine de rien il prend soin de Cyan :)
Hâte de lire la suite, bon week-end ^o^
Je suis contente que Gulrik soit un orc selon votre coeur. :)
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