— Tu t’absentes encore ce week-end ? demanda Rokia.
Kembou acquiesça. Il aurait fallu une catastrophe pour l’en empêcher. Il brûlait de reprendre Wyatt dans ses bras, de le faire sien. Ces cinq derniers jours s’étaient écoulés avec une lenteur terrible, ses pensées revenant sans cesse à leurs baisers et leurs caresses, au moment où ils n’avaient fait qu’un. Il avait été obligé de prendre des douches froides.
— Encore fourré chez cette face de craie ! Tu étais déjà avec lui la semaine dernière. Tu ferais mieux de te faire de vrais amis.
Kembou avait sur le bout de la langue que Wyatt était bien plus que cela, mais il se contint.
— J’y vais, dit-il, pour couper court à une conversation qu’ils avaient déjà eu un trop grand nombre fois.
Rokia le retint par le bras.
— Pourquoi c’est toujours toi qui fait le déplacement ?
Kembou serra les dents. Son frère allait lui faire rater son bus et son train dans la foulée.
— Sans doute parce que quand il vient ici, tu es aussi accueillant qu’une porte de prison, grommela-t-il.
— Si c’est le cas, c’est une chochotte.
Kembou se libéra d’un geste sec et partit à grandes enjambées furieuses. Il ne savait pas combien de temps encore il allait supporter que Rokia insulte Wyatt sans lui mettre les points sur les i.
*
Kembou acquiesça. Il aurait fallu une catastrophe pour l’en empêcher. Il brûlait de reprendre Wyatt dans ses bras, de le faire sien. Ces cinq derniers jours s’étaient écoulés avec une lenteur terrible, ses pensées revenant sans cesse à leurs baisers et leurs caresses, au moment où ils n’avaient fait qu’un. Il avait été obligé de prendre des douches froides.
— Encore fourré chez cette face de craie ! Tu étais déjà avec lui la semaine dernière. Tu ferais mieux de te faire de vrais amis.
Kembou avait sur le bout de la langue que Wyatt était bien plus que cela, mais il se contint.
— J’y vais, dit-il, pour couper court à une conversation qu’ils avaient déjà eu un trop grand nombre fois.
Rokia le retint par le bras.
— Pourquoi c’est toujours toi qui fait le déplacement ?
Kembou serra les dents. Son frère allait lui faire rater son bus et son train dans la foulée.
— Sans doute parce que quand il vient ici, tu es aussi accueillant qu’une porte de prison, grommela-t-il.
— Si c’est le cas, c’est une chochotte.
Kembou se libéra d’un geste sec et partit à grandes enjambées furieuses. Il ne savait pas combien de temps encore il allait supporter que Rokia insulte Wyatt sans lui mettre les points sur les i.
*
Wyatt regarda l’heure. Kembou aurait déjà dû être arrivé. Il soupira. Il ne parvenait pas à se concentrer. Dominique lui donnait pourtant l’exemple, yeux rivés sur son écran, doigts volant sur les touches.
Wyatt inspira à fond et tâche de se remettre à l’ouvrage. Peine perdue ! Il semblait incapable de penser à autre chose que Kembou, sa bouche contre la sienne, ses mains sur lui, son doigt en lui. Cela l’avait obsédé toute la semaine. Il ne comprenait plus les réticences qu’il avait pu avoir à ce qu’ils s’embrassent et tout… Cela avait été parfait ou presque. C’était vraiment étrange de songer qu’il avait failli passer à côté de quelque chose d’aussi extraordinaire parce qu’il n’avait pas envisagé possible que Kembou et lui puisse être ensemble de la sorte. Pourtant, l’imagination n’était pas quelque chose qui lui faisait défaut.
Le bruit de la sonnette le fit sursauter. Il se leva précipitamment pour aller ouvrir. C’était bien Kembou. Ils s’embrassèrent à perdre haleine, gémissant dans la bouche l’un de l’autre.
Et puis Wyatt se rappela que Dominique pouvait les entendre. Il se détacha de Kembou à regret.
1 commentaire:
Merci pour ce super épisode ^___^
Bon retour, j'espère que tu vas mieux
Hâte de lire le prochain :)
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