— Prends une pause...
— Non, ça ne suffit plus ! J’en ai ma claque des cours, des devoirs, de tout ! Plutôt que de rédiger des trucs que les professeurs s’emmerderont à corriger, je préférerai écrire la suite de mon histoire, cela fait des semaines que je n’ai pu y toucher ! s’emporta Wyatt.
Une pointe de culpabilité traversa Kembou : le fait qu’il soit fourré chez Wyatt tous les week-end ne devait pas aider.
— Pourquoi tu n’avancerais pas dedans maintenant ? Je peux même partir, si tu veux.
— Cela ne changera rien au fait que cette leçon ne va pas s’apprendre toute seule ! Je te jure, cette école d’ingénieur me sort par les trous de nez !
— Tu auras bientôt fini ta première année. Tu ne vas quand même pas tout plaquer en cours de route…
Cette tentative de Kembou pour le calmer, échoua en beauté.
— Et pourquoi pas, hein ? Ce dont j’ai toujours rêvé, c’est d’écrire !
Kembou savait bien que c’était la passion de Wyatt et il aurait aimé pouvoir lui permettre de s’y consacrer, mais il n’en avait pas les moyens.
— Tes parents ne te soutiendraient jamais là-dedans. Tu aurais du mal à gagner ta vie avec ta plume et je crains ne pas être assez riche pour…
Wyatt, plein de rage, le coupa :
— Je ne t’ai jamais demandé de m’entretenir ! J’ai déjà mes parents pour me rappeler les réalités du monde, je n’ai pas besoin de toi pour ça ! Je pourrais prendre un petit boulot, j’aurais le temps d’écrire à côté au moins.
Les mots furieux de Wyatt résonnèrent en Kembou : « Je n’ai pas besoin de toi. » Il était blessé. Il ne voulait plus continuer à essuyer la mauvaise humeur de Wyatt, chercher à le raisonner en vain. Il se dirigea vers l’entrée et attrapa son sac à dos.
— Où vas-tu ?
— Je rentre.
Wyatt se mit devant la porte. Ils s’affrontèrent du regard. Depuis qu’ils se connaissaient, ils s’étaient parfois chamaillés pour des bêtises, mais presque jamais disputés.
— S’il-te-plaît, ne pars pas, demanda doucement Wyatt, sa colère enfin dissipée.
Kembou hésita.
— Tu n’as pas besoin de moi, répéta-t-il.
— Ce n’est pas ce que je voulais dire. Pardon. Je me suis énervé tout seul alors que je sais bien que tu es de mon côté.
Face à son regard bleu-vert désolé, Kembou ne résista pas et laissa glisser son sac de son épaule.
— Non, ça ne suffit plus ! J’en ai ma claque des cours, des devoirs, de tout ! Plutôt que de rédiger des trucs que les professeurs s’emmerderont à corriger, je préférerai écrire la suite de mon histoire, cela fait des semaines que je n’ai pu y toucher ! s’emporta Wyatt.
Une pointe de culpabilité traversa Kembou : le fait qu’il soit fourré chez Wyatt tous les week-end ne devait pas aider.
— Pourquoi tu n’avancerais pas dedans maintenant ? Je peux même partir, si tu veux.
— Cela ne changera rien au fait que cette leçon ne va pas s’apprendre toute seule ! Je te jure, cette école d’ingénieur me sort par les trous de nez !
— Tu auras bientôt fini ta première année. Tu ne vas quand même pas tout plaquer en cours de route…
Cette tentative de Kembou pour le calmer, échoua en beauté.
— Et pourquoi pas, hein ? Ce dont j’ai toujours rêvé, c’est d’écrire !
Kembou savait bien que c’était la passion de Wyatt et il aurait aimé pouvoir lui permettre de s’y consacrer, mais il n’en avait pas les moyens.
— Tes parents ne te soutiendraient jamais là-dedans. Tu aurais du mal à gagner ta vie avec ta plume et je crains ne pas être assez riche pour…
Wyatt, plein de rage, le coupa :
— Je ne t’ai jamais demandé de m’entretenir ! J’ai déjà mes parents pour me rappeler les réalités du monde, je n’ai pas besoin de toi pour ça ! Je pourrais prendre un petit boulot, j’aurais le temps d’écrire à côté au moins.
Les mots furieux de Wyatt résonnèrent en Kembou : « Je n’ai pas besoin de toi. » Il était blessé. Il ne voulait plus continuer à essuyer la mauvaise humeur de Wyatt, chercher à le raisonner en vain. Il se dirigea vers l’entrée et attrapa son sac à dos.
— Où vas-tu ?
— Je rentre.
Wyatt se mit devant la porte. Ils s’affrontèrent du regard. Depuis qu’ils se connaissaient, ils s’étaient parfois chamaillés pour des bêtises, mais presque jamais disputés.
— S’il-te-plaît, ne pars pas, demanda doucement Wyatt, sa colère enfin dissipée.
Kembou hésita.
— Tu n’as pas besoin de moi, répéta-t-il.
— Ce n’est pas ce que je voulais dire. Pardon. Je me suis énervé tout seul alors que je sais bien que tu es de mon côté.
Face à son regard bleu-vert désolé, Kembou ne résista pas et laissa glisser son sac de son épaule.
1 commentaire:
Ho ho 1ère querelles d'amoureux ^^"
Il a du caractère Wyatt quand il veut :)
Hâte de lire la suite comme toujours
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