Même si Kembou savait bien pourquoi Wyatt avait servi ce mensonge à sa mère, cela ne lui plaisait pas. Il ne pouvait cependant reprocher quoi que ce soit à Wyatt, lui-même continuant à taire ce qu’il en était à sa famille.
— Je suppose que toi et ta petite amie inventée de toute pièce, vous allez très vite rompre.
— Tu as parfaitement deviné ! Mais ce que j’aurais vraiment voulu, c’est lui dire la vérité, lui annoncer que toi et moi, nous n’étions plus seulement amis, que nous formions un couple.
Wyatt nicha sa tête contre l’épaule de Kembou, se collant davantage à lui et Kembou se sentit fondre.
— Un jour, tu le feras et moi aussi. Pour le moment, le mieux est que tu continues à étudier, et moi à travailler et mettre de l’argent de côté. Mais à terme, nous pourrons habiter ensemble.
— Tu en parles au futur, pas au conditionnel, s’étonna Wyatt.
Le cœur de Kembou se serra. Il délogea Wyatt et s’assit dans le lit.
— Tu ne vous vois pas d’avenir ensemble, toi ?
Wyatt se redressa à son tour avec vivacité, les cheveux tout ébouriffés.
— Si, bien sûr que si ! Cela tient du rêve, mais c’est vrai que cela peut devenir une réalité. Quand j’y réfléchis, ton côté sérieux contrebalance à merveille ma tendance à être dans les nuages…
Ses mots furent comme un baume à la blessure infligée au commentaire précédent de Wyatt. Kembou se pencha en avant et déposa un doux baiser sur ses lèvres.
— Normalement, là, tu devrais complimenter mon caractère rêveur, murmura Wyatt tout contre sa bouche.
Oui, il avait du bon. Les fantaisies de Wyatt avaient rendu leurs jeux d’enfants passionnant et coloré toutes leurs conversations. Il ne s’ennuyait jamais avec lui.
— Vraiment ? demanda Kembou en souriant.
Wyatt opina exagérément de la tête, puis il l’inclina, songeur avant de déclarer :
— Tu sais, comme tu es doué pour cuisiner, je te verrais bien travailler dans la restauration ou la boulangerie.
Cela semblait une idée extravagante sortie de nulle part et en même temps, pas tant que cela. Ces dernières semaines, Kembou s’était mis à confectionner des tas de gâteaux. Et ce n’était pas seulement parce qu’il prenait plaisir à regarder Wyatt les déguster avec sa sensualité coutumière, mais aussi parce que cela l’amusait. Il s’était même offert un livre de recettes au lieu de se contenter d’en dénicher sur internet.
— C’est une piste qui mérite d’être creusée, finit-il par répondre.
— Je suppose que toi et ta petite amie inventée de toute pièce, vous allez très vite rompre.
— Tu as parfaitement deviné ! Mais ce que j’aurais vraiment voulu, c’est lui dire la vérité, lui annoncer que toi et moi, nous n’étions plus seulement amis, que nous formions un couple.
Wyatt nicha sa tête contre l’épaule de Kembou, se collant davantage à lui et Kembou se sentit fondre.
— Un jour, tu le feras et moi aussi. Pour le moment, le mieux est que tu continues à étudier, et moi à travailler et mettre de l’argent de côté. Mais à terme, nous pourrons habiter ensemble.
— Tu en parles au futur, pas au conditionnel, s’étonna Wyatt.
Le cœur de Kembou se serra. Il délogea Wyatt et s’assit dans le lit.
— Tu ne vous vois pas d’avenir ensemble, toi ?
Wyatt se redressa à son tour avec vivacité, les cheveux tout ébouriffés.
— Si, bien sûr que si ! Cela tient du rêve, mais c’est vrai que cela peut devenir une réalité. Quand j’y réfléchis, ton côté sérieux contrebalance à merveille ma tendance à être dans les nuages…
Ses mots furent comme un baume à la blessure infligée au commentaire précédent de Wyatt. Kembou se pencha en avant et déposa un doux baiser sur ses lèvres.
— Normalement, là, tu devrais complimenter mon caractère rêveur, murmura Wyatt tout contre sa bouche.
Oui, il avait du bon. Les fantaisies de Wyatt avaient rendu leurs jeux d’enfants passionnant et coloré toutes leurs conversations. Il ne s’ennuyait jamais avec lui.
— Vraiment ? demanda Kembou en souriant.
Wyatt opina exagérément de la tête, puis il l’inclina, songeur avant de déclarer :
— Tu sais, comme tu es doué pour cuisiner, je te verrais bien travailler dans la restauration ou la boulangerie.
Cela semblait une idée extravagante sortie de nulle part et en même temps, pas tant que cela. Ces dernières semaines, Kembou s’était mis à confectionner des tas de gâteaux. Et ce n’était pas seulement parce qu’il prenait plaisir à regarder Wyatt les déguster avec sa sensualité coutumière, mais aussi parce que cela l’amusait. Il s’était même offert un livre de recettes au lieu de se contenter d’en dénicher sur internet.
— C’est une piste qui mérite d’être creusée, finit-il par répondre.
2 commentaires:
Nos deux tourtereaux parlent d'avenir commun c'est une bonne chose, j'ai hâte de les voir emménager ensemble mais le chemin est encore long ^__^
Dans les romans, les choses arrivent parfois plus vite que l'on ne croit ! :)
Enregistrer un commentaire