C’était leur pause de midi. Wyatt et Dominique s’étaient installés sur un banc dans un square à proximité de l’école pour profiter du soleil.
Leurs sandwichs dévorés, Wyatt s’était décidé à se confier à son ami.
— Laisse-moi récapituler… Tu veux laisser tomber l’école d’ingénieur, te dénicher un petit boulot et t’installer avec Kembou dont la famille connaît désormais la véritable orientation sexuelle ?
— Oui. Que je devienne ingénieur, c’est ce que veulent mon père comme ma mère, mais à les écouter, il ne faudrait que fréquenter des gens fortunés, hétérosexuels et de préférence blancs.
— Indépendamment des idées à la noix de tes parents, tu te débrouilles bien… Et ingénieur, c’est une bonne profession qui paye bien, répliqua Dominique en arrangeant ses cheveux qu’un coup de vent avait poussé devant son visage.
— Oui, mais cela ne m’intéresse pas et je ne veux pas continuer à vivre seul dans mon coin, en cachant ma relation avec Kembou des années durant. Je n’ai pas envie qu’un jour, ma mère passe à l’improviste, et découvre le pot aux roses. En plus, elle adore jouer les marieuses. Dans l’intervalle, elle chercherait forcément à me coller quelqu’un entre les pattes
— Si tu fais ce que tu dis, tu vas te fâcher complètement avec tes parents. Tu ne pourras plus compter sur eux.
Wyatt le savait bien. Son regard dériva sur les structures de jeux, puis sur une fille jolie comme un cœur qui passait le long du square.
Dominique agita une main devant ses yeux.
— Oui, oui, répondit Wyatt tandis que la fille disparaissait au coin de la rue.
— Sans vouloir t’offenser ou douter de ta Kembou mania, tu es certain de vouloir t’installer avec lui ?
Wyatt acquiesça.
— Tu viens juste de baver devant une inconnue, fit remarquer Dominique. Tu ne crois pas que tu risques d’avoir des regrets plus tard, d’avoir abandonné l’école d’ingénieur et coupé les ponts avec tes parents pour une relation qui n’a pas forcément d’avenir ?
Dominique jouait l’avocat du diable ou quoi ? Wyatt aurait préféré qu’il le soutienne dans ses choix.
Et s’il était vrai qu’il venait d’admirer une jeune femme au corps de rêve, cela avait été comme contempler un beau tableau dans un musée.
Leurs sandwichs dévorés, Wyatt s’était décidé à se confier à son ami.
— Laisse-moi récapituler… Tu veux laisser tomber l’école d’ingénieur, te dénicher un petit boulot et t’installer avec Kembou dont la famille connaît désormais la véritable orientation sexuelle ?
— Oui. Que je devienne ingénieur, c’est ce que veulent mon père comme ma mère, mais à les écouter, il ne faudrait que fréquenter des gens fortunés, hétérosexuels et de préférence blancs.
— Indépendamment des idées à la noix de tes parents, tu te débrouilles bien… Et ingénieur, c’est une bonne profession qui paye bien, répliqua Dominique en arrangeant ses cheveux qu’un coup de vent avait poussé devant son visage.
— Oui, mais cela ne m’intéresse pas et je ne veux pas continuer à vivre seul dans mon coin, en cachant ma relation avec Kembou des années durant. Je n’ai pas envie qu’un jour, ma mère passe à l’improviste, et découvre le pot aux roses. En plus, elle adore jouer les marieuses. Dans l’intervalle, elle chercherait forcément à me coller quelqu’un entre les pattes
— Si tu fais ce que tu dis, tu vas te fâcher complètement avec tes parents. Tu ne pourras plus compter sur eux.
Wyatt le savait bien. Son regard dériva sur les structures de jeux, puis sur une fille jolie comme un cœur qui passait le long du square.
Dominique agita une main devant ses yeux.
— Oui, oui, répondit Wyatt tandis que la fille disparaissait au coin de la rue.
— Sans vouloir t’offenser ou douter de ta Kembou mania, tu es certain de vouloir t’installer avec lui ?
Wyatt acquiesça.
— Tu viens juste de baver devant une inconnue, fit remarquer Dominique. Tu ne crois pas que tu risques d’avoir des regrets plus tard, d’avoir abandonné l’école d’ingénieur et coupé les ponts avec tes parents pour une relation qui n’a pas forcément d’avenir ?
Dominique jouait l’avocat du diable ou quoi ? Wyatt aurait préféré qu’il le soutienne dans ses choix.
Et s’il était vrai qu’il venait d’admirer une jeune femme au corps de rêve, cela avait été comme contempler un beau tableau dans un musée.
2 commentaires:
Wyatt aurait-il des doutes... J'adore Dominique et ses bons conseils :)
Dominique mériterait sa propre histoire, non ? :)
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