— Tu devrais au moins terminer l’année, bien réfléchir.
— Oui... Ceci dit, je ne veux vraiment pas faire le stage obligatoire en entreprise cet été. Je me suis renseigné et cela revient dans la majorité des cas à travailler un mois pour des cacahuètes et en plus devoir faire un rapport de stage. Tant qu’à faire de n’avoir pas le temps d’écrire mes histoires, je préférerai travailler et être payé.
Kembou se frotta la joue, l’air pensif.
— D’accord, je comprends. Je t’aiderai… D’ailleurs, il me semble que là où je suis employé, ils cherchent des hôtes de caisse.
— Débutant accepté ?
— Étonnamment, je crois que oui.
— Super !
Travailler au même endroit que Kembou était une perspective alléchante, même si le boulot en lui-même ne vendait pas du rêve.
Kembou l’attira à lui pour l’embrasser. Il devait juger qu’ils avaient fini de discuter de leur avenir pour le moment. Wyatt ne s’en plaignit pas, loin de là.
Kembou se renseigna et Wyatt postula. Il fut embauché avec un démarrage en fin juin, ce qui était parfait.
Kembou ne pensait pas qu’ils se verraient beaucoup sur place, mais au moins ils seraient dans le même espace.
Tant qu’ils garderaient leurs jobs au supermarché, cette proximité serait un bonus, mais à terme, Wyatt espérait bien être que Kembou travaillerait dans une pâtisserie tandis que lui écrirait à plein temps.
En attendant, Wyatt aurait sûrement l’occasion de faire la connaissance avec les collègues de Kembou, notamment l’aimable Pierre qui avait volé dans les plumes de l’affreux Mathieu. D’ailleurs, Wyatt aurait peut-être aussi l’occasion de lui toucher deux mots à celui-là, il pourrait s’adresser à lui comme s’il était débile, histoire de lui rendre la monnaie de sa pièce, à moins qu’il ne l’ignore purement et simplement.
Visiter des appartements avec Kembou s’avéra plus plaisant que cela ne l’avait été avec son père. Il faut dire que leur critère essentiel était le prix. Bon, évidemment, il ne s’agissait pas non plus de prendre un truc dans un état déplorable avec des inconvénients flagrants, mais il n’était pas question non plus de se prendre la tête. Ils se décidèrent dès la cinquième visite pour un petit deux pièces meublé dépourvu de charme, propre et bien localisé.
La paperasse fut compliquée et délicate, mais ils en vinrent à bout, grâce aux parents de Dominique qui se portèrent caution pour eux. La mère de Kembou, elle, avait refusé. Elle les trouvait trop jeunes pour s’installer ensemble. Sans compter qu’elle était gênée qu’ils soient en couple.
— Oui... Ceci dit, je ne veux vraiment pas faire le stage obligatoire en entreprise cet été. Je me suis renseigné et cela revient dans la majorité des cas à travailler un mois pour des cacahuètes et en plus devoir faire un rapport de stage. Tant qu’à faire de n’avoir pas le temps d’écrire mes histoires, je préférerai travailler et être payé.
Kembou se frotta la joue, l’air pensif.
— D’accord, je comprends. Je t’aiderai… D’ailleurs, il me semble que là où je suis employé, ils cherchent des hôtes de caisse.
— Débutant accepté ?
— Étonnamment, je crois que oui.
— Super !
Travailler au même endroit que Kembou était une perspective alléchante, même si le boulot en lui-même ne vendait pas du rêve.
Kembou l’attira à lui pour l’embrasser. Il devait juger qu’ils avaient fini de discuter de leur avenir pour le moment. Wyatt ne s’en plaignit pas, loin de là.
Kembou se renseigna et Wyatt postula. Il fut embauché avec un démarrage en fin juin, ce qui était parfait.
Kembou ne pensait pas qu’ils se verraient beaucoup sur place, mais au moins ils seraient dans le même espace.
Tant qu’ils garderaient leurs jobs au supermarché, cette proximité serait un bonus, mais à terme, Wyatt espérait bien être que Kembou travaillerait dans une pâtisserie tandis que lui écrirait à plein temps.
En attendant, Wyatt aurait sûrement l’occasion de faire la connaissance avec les collègues de Kembou, notamment l’aimable Pierre qui avait volé dans les plumes de l’affreux Mathieu. D’ailleurs, Wyatt aurait peut-être aussi l’occasion de lui toucher deux mots à celui-là, il pourrait s’adresser à lui comme s’il était débile, histoire de lui rendre la monnaie de sa pièce, à moins qu’il ne l’ignore purement et simplement.
Visiter des appartements avec Kembou s’avéra plus plaisant que cela ne l’avait été avec son père. Il faut dire que leur critère essentiel était le prix. Bon, évidemment, il ne s’agissait pas non plus de prendre un truc dans un état déplorable avec des inconvénients flagrants, mais il n’était pas question non plus de se prendre la tête. Ils se décidèrent dès la cinquième visite pour un petit deux pièces meublé dépourvu de charme, propre et bien localisé.
La paperasse fut compliquée et délicate, mais ils en vinrent à bout, grâce aux parents de Dominique qui se portèrent caution pour eux. La mère de Kembou, elle, avait refusé. Elle les trouvait trop jeunes pour s’installer ensemble. Sans compter qu’elle était gênée qu’ils soient en couple.
2 commentaires:
Bon retour et merci pour l'épisode du jour ^__^
Merci à toi ! :)
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