Il ne savait plus quoi faire. S’il devait ou non faire son deuil, continuer à interroger des dryades ou peut-être des soigneurs… Devait-il rester à Versélia même si le Gardien n’était plus ou rentrer chez lui ?
Le chagrin le submergea et il pleura encore. Maintenant que le barrage était rompu, il ne parvenait plus à endiguer les larmes.
Ce n’est que quand Saphir débarqua qu’il cessa, essuyant ses joues mouillées.
Le fée était tout agité.
— Sergeï a démasqué ceux qui t’ont emmené hors de Versélia ! s’exclama-t-il, sans même un bonjour.
Grégoire accueillit la nouvelle sans plaisir. Le mal était fait de toute façon.
— Ce sont des fées, une partie des mêmes qui t’avaient attaqué à coups de pierres, continua Saphir.
Grégoire se força à réagir.
— Vont-elles être punies d’une façon ou d’une autre ?
Il n’avait aucune idée de la manière dont la justice fonctionnait à Versélia. Il n’était même pas sûr qu’il y en ait une. Les enquêtes étaient à priori lancées à titres privés.
— Bien sûr ! Elles ne sont pas trop jeunes pour cela à la différence du gamin et ses potions toxiques. Elles vont être enfermées dans l’obscurité dans une grotte au milieu des marécages pendant autant de jours que tu as été forcé de rester hors de Versélia afin de réfléchir à leurs actes et leurs conséquences.
— Qui a décidé de cela ?
— L’un des plus vieux dragons de Versélia. Ce sont eux qui choisissent des sentences des criminels, souvent après consultation avec des sages.
— Je vois. Tu crois que le responsable derrière l’incendie qui a brûlé ma cabane sera un jour puni lui aussi ?
Saphir se frappa le front de la main.
— Ah ! J’avais oublié de te le dire ! Un suceur que tu ne connais pas a mené l’enquête et l’a capturé. C’était une créature des marais et elle est toujours emprisonnée à l’heure actuelle. La pauvre n’a pas toute sa tête apparemment.
Forcément, en une demi-année, il s’était passé plein de choses. Le grand arbre avait eu le temps de dépérir.
Grégoire cligna des paupières. Les larmes menaçaient encore.
— Tu veux bien me laisser ?
Saphir hésita.
— S’il-te-plaît, ajouta Grégoire.
— Tu es sûr de vouloir rester seul ?
Grégoire acquiesça, se retenant de rétorquer qu’il serait avec le Gardien. Même s’il lui en coûtait de l’admettre, le grand arbre n’était plus vraiment présent.
Le chagrin le submergea et il pleura encore. Maintenant que le barrage était rompu, il ne parvenait plus à endiguer les larmes.
Ce n’est que quand Saphir débarqua qu’il cessa, essuyant ses joues mouillées.
Le fée était tout agité.
— Sergeï a démasqué ceux qui t’ont emmené hors de Versélia ! s’exclama-t-il, sans même un bonjour.
Grégoire accueillit la nouvelle sans plaisir. Le mal était fait de toute façon.
— Ce sont des fées, une partie des mêmes qui t’avaient attaqué à coups de pierres, continua Saphir.
Grégoire se força à réagir.
— Vont-elles être punies d’une façon ou d’une autre ?
Il n’avait aucune idée de la manière dont la justice fonctionnait à Versélia. Il n’était même pas sûr qu’il y en ait une. Les enquêtes étaient à priori lancées à titres privés.
— Bien sûr ! Elles ne sont pas trop jeunes pour cela à la différence du gamin et ses potions toxiques. Elles vont être enfermées dans l’obscurité dans une grotte au milieu des marécages pendant autant de jours que tu as été forcé de rester hors de Versélia afin de réfléchir à leurs actes et leurs conséquences.
— Qui a décidé de cela ?
— L’un des plus vieux dragons de Versélia. Ce sont eux qui choisissent des sentences des criminels, souvent après consultation avec des sages.
— Je vois. Tu crois que le responsable derrière l’incendie qui a brûlé ma cabane sera un jour puni lui aussi ?
Saphir se frappa le front de la main.
— Ah ! J’avais oublié de te le dire ! Un suceur que tu ne connais pas a mené l’enquête et l’a capturé. C’était une créature des marais et elle est toujours emprisonnée à l’heure actuelle. La pauvre n’a pas toute sa tête apparemment.
Forcément, en une demi-année, il s’était passé plein de choses. Le grand arbre avait eu le temps de dépérir.
Grégoire cligna des paupières. Les larmes menaçaient encore.
— Tu veux bien me laisser ?
Saphir hésita.
— S’il-te-plaît, ajouta Grégoire.
— Tu es sûr de vouloir rester seul ?
Grégoire acquiesça, se retenant de rétorquer qu’il serait avec le Gardien. Même s’il lui en coûtait de l’admettre, le grand arbre n’était plus vraiment présent.
2 commentaires:
Ce n'est peut-être qu'une impression mais je crois que le côté dramatique est encore plus présent qu'hier, même moi je commence à douter que Grégoire réussisse à redonner vie au Gardien ^^'
Merci pour l'épisode, j'ai trop hâte d'être à demain pour lire la suite ^o^
Oui, pour le moment, la situation ne s'arrange pas...
Enregistrer un commentaire