Tout en marchant, Grégoire pensait à ses amis verséliens, à Crystal et Saphir prompt à jouer des tours, au silencieux Zarn, à Vulkain et ses pains, au fier Galway, au sage Corbin, au gentil Neegr et à l’aimable Rufus dans sa boutique de vêtements.
Il espérait de tout son cœur qu’ils avaient une vie propre en dehors de son esprit et qu’il allait pouvoir les revoir.
Il souhaitait au minimum retrouver le grand arbre majestueux et protecteur, même si ce dernier ne possédait pas de conscience. Il était sûr qu’il le reconnaîtrait au premier coup d’œil. Son large tronc, ses racines épaisses, ses branches tendues vers le ciel, tout était gravé dans son esprit.
Il avança sans relâche jusqu’à l’épuisement ait raison de lui.
Le ciel s’obscurcissait de plus en plus. Il n’avait pas prévu de tente, mais un sac de couchage. C’était l’été et dormir à la belle étoile, c’était presque déjà être de retour à Versélia.
Il aurait aimé s’y réveiller, mais à l’aube, il fut bien obligé de constater que la végétation autour de lui était on ne peut plus ordinaire. Il était ironique de songer que quelques mois plus tôt, c’était le contraire qui l’avait désespéré.
Il se remit en marche, changeant de direction à intervalle régulier. Se perdre était peut-être la clef pour se rendre à Versélia. A moins que ce ne soit l’absence de technologie. Il n’avait pas pris son téléphone, ayant jugé que cela l’encombrerait pour rien vu que le réseau ne passait pas dans les bois, mais il avait une lampe de poche et une boussole. Fallait-il qu’il s’en débarrasse pour atteindre son but ?
Grégoire rit de lui-même. Il en était réduit à des suppositions ridicules.
La fatigue le gagnant, il se demanda de plus en plus si cela valait la peine de continuer. Il n’allait nulle part. Il aurait mieux fait de se confier à des médecins, même pour s’entendre dire que Versélia était un monde qu’il avait crée pour remplacer des souvenirs traumatisants.
En même temps, quand il se remémorait tout ce qu’il avait vécu avec Versélia, il doutait avoir autant d’imagination. Et si tout était vrai, alors le Gardien l’attendait et quand il le verrait, il se métamorphoserait et ils s’embrasseraient. Cela suffisait à l’inciter à mettre un pied devant l’autre, même s’il commençait à avoir mal aux talons, signe que des ampoules étaient en cours de formation.
Il espérait de tout son cœur qu’ils avaient une vie propre en dehors de son esprit et qu’il allait pouvoir les revoir.
Il souhaitait au minimum retrouver le grand arbre majestueux et protecteur, même si ce dernier ne possédait pas de conscience. Il était sûr qu’il le reconnaîtrait au premier coup d’œil. Son large tronc, ses racines épaisses, ses branches tendues vers le ciel, tout était gravé dans son esprit.
Il avança sans relâche jusqu’à l’épuisement ait raison de lui.
Le ciel s’obscurcissait de plus en plus. Il n’avait pas prévu de tente, mais un sac de couchage. C’était l’été et dormir à la belle étoile, c’était presque déjà être de retour à Versélia.
Il aurait aimé s’y réveiller, mais à l’aube, il fut bien obligé de constater que la végétation autour de lui était on ne peut plus ordinaire. Il était ironique de songer que quelques mois plus tôt, c’était le contraire qui l’avait désespéré.
Il se remit en marche, changeant de direction à intervalle régulier. Se perdre était peut-être la clef pour se rendre à Versélia. A moins que ce ne soit l’absence de technologie. Il n’avait pas pris son téléphone, ayant jugé que cela l’encombrerait pour rien vu que le réseau ne passait pas dans les bois, mais il avait une lampe de poche et une boussole. Fallait-il qu’il s’en débarrasse pour atteindre son but ?
Grégoire rit de lui-même. Il en était réduit à des suppositions ridicules.
La fatigue le gagnant, il se demanda de plus en plus si cela valait la peine de continuer. Il n’allait nulle part. Il aurait mieux fait de se confier à des médecins, même pour s’entendre dire que Versélia était un monde qu’il avait crée pour remplacer des souvenirs traumatisants.
En même temps, quand il se remémorait tout ce qu’il avait vécu avec Versélia, il doutait avoir autant d’imagination. Et si tout était vrai, alors le Gardien l’attendait et quand il le verrait, il se métamorphoserait et ils s’embrasseraient. Cela suffisait à l’inciter à mettre un pied devant l’autre, même s’il commençait à avoir mal aux talons, signe que des ampoules étaient en cours de formation.
3 commentaires:
Pauvre Grégoire cela ne dois pas être facile pour lui et je comprends ses doutes ^^"
Merci pour l'épisode, je suis tellement à fond avec Grégoire que j'espère réellement qu'il va retrouver le chemin et si oui avoir une réponse au pourquoi de son retour dans son monde alors que tout allait bien à Versélia :)
Hâte d'être au prochain épisode ^__^
J'espère que tu ne trouves pas que je fais durer inutilement le suspense, mais je trouve les doutes de Grégoire importants.
Je suis à fond avec Grégoire et je ne trouve pas que tu fais durer au contraire c'est hyper important ces moments de doute ^o^
Enregistrer un commentaire