Grégoire se précipita vers lui, et s’arrêta juste à côté de lui, n’osant troubler son repos, puis finalement craqua et posa sa paume à plat sur le torse du Gardien au niveau du cœur.
L’homme-arbre recouvrit sa main de la sienne et murmura son prénom avant de dévoiler ses prunelles vertes.
Grégoire l’embrassa, des larmes de joie et de soulagement coulant librement sur ses joues.
— J’ai cru que je ne te reverrai jamais.
— Moi aussi, répondit le Gardien.
— Je suis désolé… Je n’ai pas choisi de te laisser. J’ai été enlevé alors même que j’avais décidé de rester pour être avec toi.
— Quand tu as disparu, j’ai imaginé mille possibilités et j’ai essayé de te contacter par le biais des rêves… Mais au bout du compte, je ne savais pas, peut-être t’étais-tu trouvé et avais-tu préféré partir.
— Sans un au revoir, après que nous ayons fait l’amour ? Jamais je n’aurais fait cela !
— Oui, cela ne te ressemblait pas. Mais je n’étais certain de rien. Pas même de tes sentiments à mon égard.
Grégoire faillit s’indigner avant d’être obligé de reconnaître qu’il ne les avait jamais formulés clairement. N’en déplaise à Zarn, montrer ne suffisait pas toujours, s’exprimer verbalement était parfois nécessaire.
— Je t’aime, déclara-t-il.
Le Gardien l’attira à lui pour un doux baiser. Il caressa ensuite d’un doigt l’une des joues mouillées de Grégoire.
— Ce sont les larmes que tu as versé qui m’ont ramené…
— Quoi ?
— Oui. J’étais mourant, j’avais sombré dans l’inconscience, mais la terre les a bues et je m’en suis nourri…
Grégoire regretta de les avoir retenues aussi longtemps, tout ça pour respecter cette règle idiote qui voulait que les hommes ne pleurent pas. C’était une preuve de plus qu’il fallait ne pas tout respecter à la lettre et faire la part des choses.
— Alors, tu n’exagérais vraiment pas quand tu affirmais que je t’étais devenu indispensable ?
— En effet, répondit le Gardien. Je vais devoir retourner pour terminer de me rétablir, ajouta-t-il dans un soupir.
— Oui, bien sûr. Tu n’aurais même pas dû te transformer, si ?
— Je pensais que c’était mieux pour nos retrouvailles.
— Un mot de toi aurait suffit à me combler.
— Je voulais pouvoir t’enlacer, répliqua le Gardien.
Et c’est ce qu’il fit.
L’homme-arbre recouvrit sa main de la sienne et murmura son prénom avant de dévoiler ses prunelles vertes.
Grégoire l’embrassa, des larmes de joie et de soulagement coulant librement sur ses joues.
— J’ai cru que je ne te reverrai jamais.
— Moi aussi, répondit le Gardien.
— Je suis désolé… Je n’ai pas choisi de te laisser. J’ai été enlevé alors même que j’avais décidé de rester pour être avec toi.
— Quand tu as disparu, j’ai imaginé mille possibilités et j’ai essayé de te contacter par le biais des rêves… Mais au bout du compte, je ne savais pas, peut-être t’étais-tu trouvé et avais-tu préféré partir.
— Sans un au revoir, après que nous ayons fait l’amour ? Jamais je n’aurais fait cela !
— Oui, cela ne te ressemblait pas. Mais je n’étais certain de rien. Pas même de tes sentiments à mon égard.
Grégoire faillit s’indigner avant d’être obligé de reconnaître qu’il ne les avait jamais formulés clairement. N’en déplaise à Zarn, montrer ne suffisait pas toujours, s’exprimer verbalement était parfois nécessaire.
— Je t’aime, déclara-t-il.
Le Gardien l’attira à lui pour un doux baiser. Il caressa ensuite d’un doigt l’une des joues mouillées de Grégoire.
— Ce sont les larmes que tu as versé qui m’ont ramené…
— Quoi ?
— Oui. J’étais mourant, j’avais sombré dans l’inconscience, mais la terre les a bues et je m’en suis nourri…
Grégoire regretta de les avoir retenues aussi longtemps, tout ça pour respecter cette règle idiote qui voulait que les hommes ne pleurent pas. C’était une preuve de plus qu’il fallait ne pas tout respecter à la lettre et faire la part des choses.
— Alors, tu n’exagérais vraiment pas quand tu affirmais que je t’étais devenu indispensable ?
— En effet, répondit le Gardien. Je vais devoir retourner pour terminer de me rétablir, ajouta-t-il dans un soupir.
— Oui, bien sûr. Tu n’aurais même pas dû te transformer, si ?
— Je pensais que c’était mieux pour nos retrouvailles.
— Un mot de toi aurait suffit à me combler.
— Je voulais pouvoir t’enlacer, répliqua le Gardien.
Et c’est ce qu’il fit.
1 commentaire:
Oh mon dieu mon petit cœur pleure de joie pour Grégoire *__* je suis trop heureuse pour lui que le Gardien soit revenu parmi nous
Merci pour l'épisode, de belles retrouvailles et des mots pleins de poésie :)
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