Il donna son congé au propriétaire de l’appartement qu’il louait et mit de l’ordre dans ses affaires, vendant et se débarrassant de plein de choses. Il comptait juste louer un box pour stocker sa voiture et quelques objets personnels.
Une part de lui-même se jugeait ridicule, une autre songeait que même s’il ne retrouverait pas le chemin de Versélia, il continuerait à se demander toute sa vie ou pas s’il avait tout fabriqué de toutes pièces ou pas, mais ultimement, il espérait que son expédition aboutirait.
Avant de partir, il rendit visite à ses parents. Que ce soit temporaire ou définitif, il ne voulait pas qu’ils se quittent en mauvais terme.
— Je vais voyager quelques temps, déclara-t-il quelques minutes après qu’ils l’eurent accueilli.
— Quoi ? Mais tu devrais être en train de chercher un nouveau poste ! s’insurgea son père.
— Depuis que tu t’es perdu dans ce bois, tu n’es plus le même, murmura sa mère.
— C’est vrai et pour me retrouver, j’ai besoin de m’absenter.
— Ce n’est pas raisonnable, clama son père.
— Tu es sûr que c’est la solution ? demanda sa mère.
Grégoire opina.
— Je suis désolé de ne pas être en mesure de répondre à vos attentes, mais j’ai besoin de changer d’air.
Sa contrition évidente apaisa ses parents.
— Tu as toujours été un enfant si sage jusque là, presque parfait, dit sa mère avec tendresse.
— Ma foi, tu es bien assez âgé pour décider ce qui est le mieux pour toi, bougonna son père.
Grégoire sourit à ses parents et profita du reste de l’après-midi en leur compagnie, les écoutant avec attention, conscient qu’il n’était peut-être pas près de les revoir.
Il prit un taxi pour le déposer sur le bas-côté de la fameuse route serpentante où sa voiture avait calée.
Le chauffeur le regarda comme s’il doutait de sa sanité, car c’était basiquement au milieu de nulle part.
Honnêtement, Grégoire se posait lui-même des questions sur son état mental, mais il fallait qu’il essaye, car c’était la seule possibilité de confirmer l’existence de Versélia.
S’il échouait, il vivrait toujours dans le doute, mais au moins peut-être réussirait-il à aller de l’avant, à ne plus sans cesser rêver au Gardien, à s’interroger sur les ravages de la maladie… Un médicament avait-il été mis au point ? Sergeï avait-il capturé le coupable ?
Une part de lui-même se jugeait ridicule, une autre songeait que même s’il ne retrouverait pas le chemin de Versélia, il continuerait à se demander toute sa vie ou pas s’il avait tout fabriqué de toutes pièces ou pas, mais ultimement, il espérait que son expédition aboutirait.
Avant de partir, il rendit visite à ses parents. Que ce soit temporaire ou définitif, il ne voulait pas qu’ils se quittent en mauvais terme.
— Je vais voyager quelques temps, déclara-t-il quelques minutes après qu’ils l’eurent accueilli.
— Quoi ? Mais tu devrais être en train de chercher un nouveau poste ! s’insurgea son père.
— Depuis que tu t’es perdu dans ce bois, tu n’es plus le même, murmura sa mère.
— C’est vrai et pour me retrouver, j’ai besoin de m’absenter.
— Ce n’est pas raisonnable, clama son père.
— Tu es sûr que c’est la solution ? demanda sa mère.
Grégoire opina.
— Je suis désolé de ne pas être en mesure de répondre à vos attentes, mais j’ai besoin de changer d’air.
Sa contrition évidente apaisa ses parents.
— Tu as toujours été un enfant si sage jusque là, presque parfait, dit sa mère avec tendresse.
— Ma foi, tu es bien assez âgé pour décider ce qui est le mieux pour toi, bougonna son père.
Grégoire sourit à ses parents et profita du reste de l’après-midi en leur compagnie, les écoutant avec attention, conscient qu’il n’était peut-être pas près de les revoir.
Il prit un taxi pour le déposer sur le bas-côté de la fameuse route serpentante où sa voiture avait calée.
Le chauffeur le regarda comme s’il doutait de sa sanité, car c’était basiquement au milieu de nulle part.
Honnêtement, Grégoire se posait lui-même des questions sur son état mental, mais il fallait qu’il essaye, car c’était la seule possibilité de confirmer l’existence de Versélia.
S’il échouait, il vivrait toujours dans le doute, mais au moins peut-être réussirait-il à aller de l’avant, à ne plus sans cesser rêver au Gardien, à s’interroger sur les ravages de la maladie… Un médicament avait-il été mis au point ? Sergeï avait-il capturé le coupable ?
1 commentaire:
Merci pour l'épisode :)
J'avoue que je doute toujours que Grégoire trouve le chemin ^_^
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