Saphir fut enchanté de son projet et ravi que Grégoire soit décidé à s’installer définitivement parmi eux.
Pas plus tard que le lendemain, le fée lui amena ses premiers clients, deux nains désireux de s’installer exactement au même endroit.
Grégoire mit aussitôt à profit ce qu’il avait appris du travail de médiateur dans son monde via internet.
Quand il revint auprès du Gardien après avoir résolu le conflit en ayant déniché un autre emplacement libre correspondant aux critères de ses clients, il trouva Zarn à l’ouvrage.
Le géant manipulait de grosses pierres taillées avec autant de facilité que s’il s’était agi de cailloux. Il les disposait là où il avait bâti la cabane de bois qui avait été incendiée.
— C’est pour qui ? demanda Grégoire, s’inquiétant que quelqu’un vienne s’installer aussi près.
Zarn, une fois qu’il eut les mains libres, pointa un doigt sur Grégoire.
— Pour moi ? Mais j’ai déjà un abri…
Le géant leva les yeux au ciel. Il ne devait pas juger cela suffisant.
— C’est parce que cela a brûlé la dernière fois que tu construis en pierre ?
Zarn secoua la tête et déclara, solennel :
— Parce que tu restes.
Avec le géant, il fallait deviner et interpréter, un peu comme avec l’homme-oiseau en fait. Le logis précédent avait donc été bâti en une matière moins durable parce que son séjour n’était supposé être que temporaire. Maintenant que Grégoire s’installait pour de bon, Zarn procédait différemment.
— Tu veux de l’aide ?
Zarn répondit par la négative.
— Il te faudra combien de jours ?
Le géant leva les deux mains.
Cela convenait à Grégoire. Il n’était pas pressé de quitter son abri dans les branches du Gardien. Au moins, il y était en contact avec l’arbre.
La nuit venue, il y grimpa et se laissa encore aller au chagrin. L’homme-arbre lui manquait. Le jour revint, et Zarn aussi, avec sa charrette chargée de pierres, réveillant Grégoire qui se frotta les yeux, s’étira, se leva et la vit, tâche verte brillante dans les branches nues du Gardien : une feuille. Il cligna des paupières, mais elle ne disparut pas.
Il se décida à jouer l’acrobate. Il fallait qu’il la touche pour être sûr qu’il ne rêvait pas.
Pas plus tard que le lendemain, le fée lui amena ses premiers clients, deux nains désireux de s’installer exactement au même endroit.
Grégoire mit aussitôt à profit ce qu’il avait appris du travail de médiateur dans son monde via internet.
Quand il revint auprès du Gardien après avoir résolu le conflit en ayant déniché un autre emplacement libre correspondant aux critères de ses clients, il trouva Zarn à l’ouvrage.
Le géant manipulait de grosses pierres taillées avec autant de facilité que s’il s’était agi de cailloux. Il les disposait là où il avait bâti la cabane de bois qui avait été incendiée.
— C’est pour qui ? demanda Grégoire, s’inquiétant que quelqu’un vienne s’installer aussi près.
Zarn, une fois qu’il eut les mains libres, pointa un doigt sur Grégoire.
— Pour moi ? Mais j’ai déjà un abri…
Le géant leva les yeux au ciel. Il ne devait pas juger cela suffisant.
— C’est parce que cela a brûlé la dernière fois que tu construis en pierre ?
Zarn secoua la tête et déclara, solennel :
— Parce que tu restes.
Avec le géant, il fallait deviner et interpréter, un peu comme avec l’homme-oiseau en fait. Le logis précédent avait donc été bâti en une matière moins durable parce que son séjour n’était supposé être que temporaire. Maintenant que Grégoire s’installait pour de bon, Zarn procédait différemment.
— Tu veux de l’aide ?
Zarn répondit par la négative.
— Il te faudra combien de jours ?
Le géant leva les deux mains.
Cela convenait à Grégoire. Il n’était pas pressé de quitter son abri dans les branches du Gardien. Au moins, il y était en contact avec l’arbre.
La nuit venue, il y grimpa et se laissa encore aller au chagrin. L’homme-arbre lui manquait. Le jour revint, et Zarn aussi, avec sa charrette chargée de pierres, réveillant Grégoire qui se frotta les yeux, s’étira, se leva et la vit, tâche verte brillante dans les branches nues du Gardien : une feuille. Il cligna des paupières, mais elle ne disparut pas.
Il se décida à jouer l’acrobate. Il fallait qu’il la touche pour être sûr qu’il ne rêvait pas.
2 commentaires:
Oh mon dieu une lueur d'espoir *__* je suis trop contente pour Grégoire
Merci pour l'épisode , j'ai trop hâte de voir ce que tu nous réserve encore de beau comme surprise ^o^
Bon week-end :)
Il était temps, hein ! Bon week-end ! :)
Enregistrer un commentaire