Grégoire grimpa d’abord avec précaution, prenant bien garde aux distances entre les branches, mais au moment d’atteindre enfin la feuille, dans son empressement, son pied dérapa, sa prise lui échappa et il tomba dans un cri, sans possibilité de se rattraper.
Il ferma les yeux, se préparant à l’inévitable impact. Cependant, au lieu de s’écraser sur le sol, il se retrouva dans des bras puissants.
Un instant, il espéra que c’était le Gardien, mais eut tôt fait de découvrir que c’était Zarn qui le fixait d’un air plein de reproche.
Grégoire pouvait presque l’entendre critiquer son manque de prudence.
— Merci. J’ai remarqué une feuille sur le Gardien…
Zarn écarquilla les yeux, puis leva la tête vers les branches. Enfin, il déposa en douceur Grégoire et monta voir par lui-même. Impossible de ne pas lui envier ne serait-ce qu’un peu son agilité.
Il redescendit en deux temps trois mouvements, un grand sourire aux lèvres.
— Je n’ai pas rêvé, hein ? demanda Grégoire.
Le géant tapota simultanément son dos et le tronc du Gardien, lui confirmant qu’il ne s’était pas trompé.
Grégoire courut annoncer la nouvelle à Neegr qui partagea sa joie.
Débordant d’énergie, il fit le tour de ses amis. Même Vulkain ne réussit pas à tempérer son enthousiasme en lui faisant remarquer que ce n’était pas encore gagné.
Les jours suivants, d’autres feuilles apparurent, chacune enthousiasmant Grégoire. L’arbre restait muet, mais Grégoire ne doutait pas qu’il reparlerait.
Une part de lui avait envie de rester coller au Gardien pour ne pas rater le moment oùcela se produirait, une autre savait que l’attente le rendrait fou, aussi continua-t-il à son travail de médiateur. Résoudre des conflits de manière amiable le satisfaisait en profondeur. C’était une façon de préserver l’ordre.
Il revenait donc, après avoir aidé deux lutins en bisbille à renouer le dialogue quand il constata que le grand arbre avait disparu. Son cœur s’emballa dans sa poitrine : si le Gardien avait disparu, c’est qu’il avait dû se transformer et qu’il ne devait pas être pas loin.
Grégoire regarda tout autour, appela, puis poussa finalement la porte de la chaumière que Zarn avait fini de lui construire.
L’homme-arbre était allongé sur son lit, les yeux clos, ses cheveux verts clairsemés.
Il ferma les yeux, se préparant à l’inévitable impact. Cependant, au lieu de s’écraser sur le sol, il se retrouva dans des bras puissants.
Un instant, il espéra que c’était le Gardien, mais eut tôt fait de découvrir que c’était Zarn qui le fixait d’un air plein de reproche.
Grégoire pouvait presque l’entendre critiquer son manque de prudence.
— Merci. J’ai remarqué une feuille sur le Gardien…
Zarn écarquilla les yeux, puis leva la tête vers les branches. Enfin, il déposa en douceur Grégoire et monta voir par lui-même. Impossible de ne pas lui envier ne serait-ce qu’un peu son agilité.
Il redescendit en deux temps trois mouvements, un grand sourire aux lèvres.
— Je n’ai pas rêvé, hein ? demanda Grégoire.
Le géant tapota simultanément son dos et le tronc du Gardien, lui confirmant qu’il ne s’était pas trompé.
Grégoire courut annoncer la nouvelle à Neegr qui partagea sa joie.
Débordant d’énergie, il fit le tour de ses amis. Même Vulkain ne réussit pas à tempérer son enthousiasme en lui faisant remarquer que ce n’était pas encore gagné.
Les jours suivants, d’autres feuilles apparurent, chacune enthousiasmant Grégoire. L’arbre restait muet, mais Grégoire ne doutait pas qu’il reparlerait.
Une part de lui avait envie de rester coller au Gardien pour ne pas rater le moment oùcela se produirait, une autre savait que l’attente le rendrait fou, aussi continua-t-il à son travail de médiateur. Résoudre des conflits de manière amiable le satisfaisait en profondeur. C’était une façon de préserver l’ordre.
Il revenait donc, après avoir aidé deux lutins en bisbille à renouer le dialogue quand il constata que le grand arbre avait disparu. Son cœur s’emballa dans sa poitrine : si le Gardien avait disparu, c’est qu’il avait dû se transformer et qu’il ne devait pas être pas loin.
Grégoire regarda tout autour, appela, puis poussa finalement la porte de la chaumière que Zarn avait fini de lui construire.
L’homme-arbre était allongé sur son lit, les yeux clos, ses cheveux verts clairsemés.
2 commentaires:
Oh mon dieu *__* quel épisode de folie pour commencer cette semaine \^o^/
Je suis trop contente pour Grégoire et j'ai eue un moment de frayeur quand il a découvert que le Gardien avait disparu ^^'
Hâte de lire la suite et de voir leurs retrouvailles XD
Bientôt la fin !
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