Leurs lèvres se joignirent et ce n’est que longtemps après qu’ils sortirent de la chaumière, le Gardien s’appuyant sur Grégoire.
Une fois à sa place, il se métamorphosa, son feuillage encore maigre.
Grégoire s’adossa à tronc et ils parlèrent. Il y avait beaucoup de choses à raconter entre le retour forcé de Grégoire dans son monde, ses doutes sur l’existence de Versélia, ses difficultés à revenir, sa découverte de l’état catastrophique du Gardien, ses tentatives pour le soigner et son travail de médiateur. Le grand arbre commentait de temps en temps. Il était enchanté que Grégoire exerce un métier qui lui plaise en profondeur et surtout qu’il le fasse à Versélia.
— Au moins, je n’ai aucune concurrence, plaisanta Grégoire.
Puis redevenant sérieux, il dit :
— Tu sais, je ne regrette pas de m’installer auprès de toi, mais je suis triste pour mes parents.
— Passer de Versélia à ton monde n’est pas exactement facile, tu as pu le constater par toi-même, mais cela n’a rien d’impossible ou d’interdit.
— Vraiment ? Non, parce que je ne pouvais initialement quitter les lieux qu’à condition de me trouver… Ensuite, j’ai été éjecté comme un mal propre et après, j’ai tourné en rond dans la forêt pendant des heures.
— Oui, il n’y a pas de passage. Dans un sens comme l’autre, il faut une raison. Vouloir garder le contact avec ta famille en est une excellente et souhaiter revenir à mes côtés pour résoudre des conflits entre verséliens aussi. Sans compter l’équilibre que tu apportes en y vivant. Vu que Versélia s’est ouvert pour toi, non pas une, mais deux fois, le phénomène se reproduira.
Grégoire sourit. Son bonheur était complet. Se perdre avait du bon. Se retrouver aussi.
Le Gardien reprit :
— Il faudrait qu’on organise une petite fête.
— Pour célébrer ton rétablissement ?
Grégoire voyait déjà la scène : la table dressée chargée de pains de Vulkain, Sergeï papotant avec Saphir, Crystal perchée sur l’épaule de Zarn, Rufus parlant chiffons avec Galway qui n’aurait d’yeux que pour son dragon. Et, à un moment, ils descendraient au bord de la rivière pour bavarder avec Neegr...
La voix profonde du Gardien le ramena au présent :
— Non, pour te souhaiter la bienvenue à Versélia.
Une fois à sa place, il se métamorphosa, son feuillage encore maigre.
Grégoire s’adossa à tronc et ils parlèrent. Il y avait beaucoup de choses à raconter entre le retour forcé de Grégoire dans son monde, ses doutes sur l’existence de Versélia, ses difficultés à revenir, sa découverte de l’état catastrophique du Gardien, ses tentatives pour le soigner et son travail de médiateur. Le grand arbre commentait de temps en temps. Il était enchanté que Grégoire exerce un métier qui lui plaise en profondeur et surtout qu’il le fasse à Versélia.
— Au moins, je n’ai aucune concurrence, plaisanta Grégoire.
Puis redevenant sérieux, il dit :
— Tu sais, je ne regrette pas de m’installer auprès de toi, mais je suis triste pour mes parents.
— Passer de Versélia à ton monde n’est pas exactement facile, tu as pu le constater par toi-même, mais cela n’a rien d’impossible ou d’interdit.
— Vraiment ? Non, parce que je ne pouvais initialement quitter les lieux qu’à condition de me trouver… Ensuite, j’ai été éjecté comme un mal propre et après, j’ai tourné en rond dans la forêt pendant des heures.
— Oui, il n’y a pas de passage. Dans un sens comme l’autre, il faut une raison. Vouloir garder le contact avec ta famille en est une excellente et souhaiter revenir à mes côtés pour résoudre des conflits entre verséliens aussi. Sans compter l’équilibre que tu apportes en y vivant. Vu que Versélia s’est ouvert pour toi, non pas une, mais deux fois, le phénomène se reproduira.
Grégoire sourit. Son bonheur était complet. Se perdre avait du bon. Se retrouver aussi.
Le Gardien reprit :
— Il faudrait qu’on organise une petite fête.
— Pour célébrer ton rétablissement ?
Grégoire voyait déjà la scène : la table dressée chargée de pains de Vulkain, Sergeï papotant avec Saphir, Crystal perchée sur l’épaule de Zarn, Rufus parlant chiffons avec Galway qui n’aurait d’yeux que pour son dragon. Et, à un moment, ils descendraient au bord de la rivière pour bavarder avec Neegr...
La voix profonde du Gardien le ramena au présent :
— Non, pour te souhaiter la bienvenue à Versélia.
FIN
6 commentaires:
Une fin à la hauteur de cette histoire merci à toi je suis contente pour ce nouveau couple hors du commun ^___^
Je me dis que la fin est peut-être un peu rapide, mais Grégoire et le Gardien s'entendent tellement bien que je trouvais que c'était un bon moment pour clore.
Salut, je suis un nouveau lecteur j'ai lu le garçon fée en entier et bienvenue à Versélia j'ai adoré les deux :)
Maintenant il faut que je choisisse un autre roman, un autre avec des fées à me conseiller ? ^^
Bienvenue à toi sur le blog ! Merci de me lire ! Il y a aussi des fées dans Le Suivant du Prince. Et même des centaures !
Youhou!
Ça faisait un bon moment que je n'étais pas venu...comme j'ai eu tord!
Ou raison, vu que j'ai pu lire toute l'histoire d'une traite! ah ah
Tes histoires sont magnifiquement originales et me rappelle l'imagination débordante que j'avais enfant et que j'ai perdu en grandissant (j'étais persuadée que de petits bons hommes vivaient dans les troncs d'arbres et je voulais absolument aller y vivre ^_^)...
Bref.. Versélia regroupait exactement mes rêveries d'enfance et adulte tiens (bah je dirais pas non à de charmants êtres et un endroit aussi doux et charismatique que Versalia...).
Toujours une morale et des faits de société bien pensés dans tes histoires, de la douceur et de la poésie même dans les rapprochements physiques qui oscille entre retenu et volupté, sans fausse pudeur.
Un pur délice, de la musique à mes oreilles et du bonbon pour les dents :)
Je suis fan et je vais de ce pas acheter tes 6 derniers bébés sortis (je suis JOIE).
Merci pour tes beaux compliments.
Cela me fait plaisir que tu sois repassée par ici et que tu aies aimé Bienvenue à Versélia.
J'espère que tu aimeras aussi les autres histoires. :)
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