— Je ne sais pas exactement où je suis… Tu veux bien me conduire au Gardien ?
— Ah… souffla Saphir.
Une ombre passa sur son visage. Et après un silence, il s’écria :
— Seulement si tu m’embrasses !
Grégoire ne pouvait croire qu’ils en reviennent là. Il ne souhaitait pas perdre de temps avec les petits jeux du fée. Il voulait voir le Gardien sans plus tarder. Le plus simple était encore de céder.
Il lui planta un baiser rapide sur les lèvres.
— Et maintenant, tu veux bien ?
Sûrement, le fée n’oserait pas exiger qu’il l’embrasse dans les règles de l’art. Il savait bien qu'il était en couple avec le Gardien.
Les ailes du fée s’agitèrent frénétiquement. Il hocha finalement la tête et fila droit devant.
Il allait si vite que Grégoire eut du mal à le suivre.
Alors qu’il commençait à reconnaître où il se trouvait, Saphir s’arrêta net et se tourna vers lui.
— Il faut que tu saches. Je ne peux pas te laisser le découvrir par toi même. Le Gardien n’est plus.
C’était la première fois que Grégoire voyait le fée si grave et si sérieux.
— Comment ça ? Avant aussi, tu croyais cela parce que tu ne l’entendais pas…
— C’est différent. Il est vraiment mort. Toutes ses feuilles sont tombées jusqu’à la dernière.
— Cela ne veut rien dire, contra Grégoire, mais sa gorge était serrée.
— Il vit dans la forêt du printemps. Son feuillage demeure vert toute l’année. Il ne roussit qu’en cas de maladie et ne tombe complètement qu’en cas de décès.
Le grand arbre avait affirmé avoir besoin de soleil, de pluie et de Grégoire pour vivre, mais cela aurait du être une manière parler, une façon de signifier l’importance qu’il avait.
Grégoire secoua la tête, contourna Saphir et courut vers l’endroit où il pensait que le Gardien se dressait.
Même face aux branches nues dans lesquelles l’abri construit par Zarn était bien visible, il ne ralentit pas et se plaqua contre le tronc.
Sous ses pieds, les feuilles mortes crissèrent de façon sinistre.
— Je suis là, déclara-t-il, l’oreille collée contre l’écorce.
Mais la voix du Gardien ne lui parvint pas, pas même un murmure.
— Ah… souffla Saphir.
Une ombre passa sur son visage. Et après un silence, il s’écria :
— Seulement si tu m’embrasses !
Grégoire ne pouvait croire qu’ils en reviennent là. Il ne souhaitait pas perdre de temps avec les petits jeux du fée. Il voulait voir le Gardien sans plus tarder. Le plus simple était encore de céder.
Il lui planta un baiser rapide sur les lèvres.
— Et maintenant, tu veux bien ?
Sûrement, le fée n’oserait pas exiger qu’il l’embrasse dans les règles de l’art. Il savait bien qu'il était en couple avec le Gardien.
Les ailes du fée s’agitèrent frénétiquement. Il hocha finalement la tête et fila droit devant.
Il allait si vite que Grégoire eut du mal à le suivre.
Alors qu’il commençait à reconnaître où il se trouvait, Saphir s’arrêta net et se tourna vers lui.
— Il faut que tu saches. Je ne peux pas te laisser le découvrir par toi même. Le Gardien n’est plus.
C’était la première fois que Grégoire voyait le fée si grave et si sérieux.
— Comment ça ? Avant aussi, tu croyais cela parce que tu ne l’entendais pas…
— C’est différent. Il est vraiment mort. Toutes ses feuilles sont tombées jusqu’à la dernière.
— Cela ne veut rien dire, contra Grégoire, mais sa gorge était serrée.
— Il vit dans la forêt du printemps. Son feuillage demeure vert toute l’année. Il ne roussit qu’en cas de maladie et ne tombe complètement qu’en cas de décès.
Le grand arbre avait affirmé avoir besoin de soleil, de pluie et de Grégoire pour vivre, mais cela aurait du être une manière parler, une façon de signifier l’importance qu’il avait.
Grégoire secoua la tête, contourna Saphir et courut vers l’endroit où il pensait que le Gardien se dressait.
Même face aux branches nues dans lesquelles l’abri construit par Zarn était bien visible, il ne ralentit pas et se plaqua contre le tronc.
Sous ses pieds, les feuilles mortes crissèrent de façon sinistre.
— Je suis là, déclara-t-il, l’oreille collée contre l’écorce.
Mais la voix du Gardien ne lui parvint pas, pas même un murmure.
2 commentaires:
O__O Ho mon dieu quel choc
C'est trop horrible pour Grégoire qui s'est battu pour revenir que de voir le Gardien sans vie, j'ai trop de peine pour lui
Un épisode bien triste que tu nous offres aujourd'hui, maintenant je suis encore plus curieuse et impatiente de découvrir la suite :)
Oui, c'est vrai, mais depuis le temps, tu sais que je ne suis pas quelqu'un qui aime que les choses se terminent mal, alors plus qu'à garder espoir, comme Grégoire... :)
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