Ses amis aussi le visitèrent, du moins, ceux qui pouvaient se déplacer. Vulkain lui apporta des pains à domicile et Rufus, des habits, en mains propres. Zarn lui tapota le dos de façon réconfortante pendant un court moment. Crystal, peu bavarde pour une fois, l’embrassa sur la joue. Galway, sans rien sur la croupe, se montra aussi. Il ne s’attarda pas, mais Grégoire apprécia qu’il soit venu exprès. Sergeï lui offrit des condoléances que Grégoire refusa avec emportement : le Gardien n’était pas mort !
Ce fut Crayan avec un pince-nez qui ramena une feufleur. A la différence du fée, le lutin pensait qu’il y avait une chance que le Gardien ne se soit pas complètement éteint et jugeait le test pas inutile.
Grégoire la huma en inspirant à fond. Le faire en connaissance de cause était idiot, mais ne rien tenter était pire.
La perte d’odorat attendue se produisit. Et le lendemain, tout sentit plus fort, y compris l’odeur de pourriture qui émanait des feuilles roussies et craquantes qui s’étaient accumulées au pied du grand arbre.
Dans le silence, Grégoire parla au Gardien. Ne pas entendre sa propre voix était inconfortable, mais au moins, ne pas recevoir de réponse était normal.
Il ne fit que somnoler durant la nuit, impatient de se réveiller en pleine possession de son ouïe. Peu importerait le noir qui l’entourerait si la voix du Gardien lui parvenait.
Sa déception fut immense. Tous les sons et bruits étaient assourdissants, et l’obscurité angoissante et aucun mot du Gardien ne vint le rassurer.
Grégoire battit des paupières pour retenir les larmes qui menaçaient. Le tronc solide de l’arbre demeurait derrière sa tête.
Il regretta tout de même d’avoir demandé à ses amis de ne pas venir le voir pendant que la feufleur agissait.
Il s’ébroua, refusant de céder au désespoir. Demain, il quitterait temporairement le grand arbre pour aller s’enquérir auprès de dryades comment elles soignaient leurs arbres. Il commencerait par la fameuse patiente zéro et pourrait lui demander ainsi qu’à Neegr où trouver d’autres dryades.
— Alors ?
Grégoire sursauta. C’était la voix de Saphir. La fée, fidèle à lui-même, n’avait pas respecté sa demande de tranquillité. Et au final, c’était aussi bien, car il lui éviterait de ressasser de sinistres pensées.
— Rien, fut obligé de reconnaître Grégoire avant d’exposer son projet, même s’il s’attendait à ce le fée l’enjoigne à renoncer.
Saphir le surprit.
— Je t’accompagnerai, déclara-t-il.
Ce fut Crayan avec un pince-nez qui ramena une feufleur. A la différence du fée, le lutin pensait qu’il y avait une chance que le Gardien ne se soit pas complètement éteint et jugeait le test pas inutile.
Grégoire la huma en inspirant à fond. Le faire en connaissance de cause était idiot, mais ne rien tenter était pire.
La perte d’odorat attendue se produisit. Et le lendemain, tout sentit plus fort, y compris l’odeur de pourriture qui émanait des feuilles roussies et craquantes qui s’étaient accumulées au pied du grand arbre.
Dans le silence, Grégoire parla au Gardien. Ne pas entendre sa propre voix était inconfortable, mais au moins, ne pas recevoir de réponse était normal.
Il ne fit que somnoler durant la nuit, impatient de se réveiller en pleine possession de son ouïe. Peu importerait le noir qui l’entourerait si la voix du Gardien lui parvenait.
Sa déception fut immense. Tous les sons et bruits étaient assourdissants, et l’obscurité angoissante et aucun mot du Gardien ne vint le rassurer.
Grégoire battit des paupières pour retenir les larmes qui menaçaient. Le tronc solide de l’arbre demeurait derrière sa tête.
Il regretta tout de même d’avoir demandé à ses amis de ne pas venir le voir pendant que la feufleur agissait.
Il s’ébroua, refusant de céder au désespoir. Demain, il quitterait temporairement le grand arbre pour aller s’enquérir auprès de dryades comment elles soignaient leurs arbres. Il commencerait par la fameuse patiente zéro et pourrait lui demander ainsi qu’à Neegr où trouver d’autres dryades.
— Alors ?
Grégoire sursauta. C’était la voix de Saphir. La fée, fidèle à lui-même, n’avait pas respecté sa demande de tranquillité. Et au final, c’était aussi bien, car il lui éviterait de ressasser de sinistres pensées.
— Rien, fut obligé de reconnaître Grégoire avant d’exposer son projet, même s’il s’attendait à ce le fée l’enjoigne à renoncer.
Saphir le surprit.
— Je t’accompagnerai, déclara-t-il.
2 commentaires:
Whaou je me doute bien que le Gardien ne peux pas revenir comme ça subitement mais de voir que pour le moment la feufleur n'aide pas à ressusciter le Gardien c'est trop triste, j'ai beaucoup de peine pour Grégoire T__T
Merci pour l'épisode, je suis impatiente de voir si Grégoire va trouver une solution auprès des dryades...
Quel suspens ^____^
Pas mal d'épisodes tristes sont à l'horizon...
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