Grégoire n’avait pas le cœur à bavarder, aussi laissa-t-il Saphir faire la conversation. Le fée était intarissable sur Versélia et ses habitants. Il avait un côté commère.
Le lendemain matin, le monde avait retrouvé ses couleurs. Leur splendeur agressait Grégoire dont l’humeur était sombre. Aujourd’hui, rien n’aurait de goût, ce qui ne serait pas vraiment pire que les jours précédents. Il n’avait pas d’appétit depuis son retour. Grégoire se força à manger pour avoir l’énergie d’arpenter la forêt.
Le soleil était déjà levé depuis longtemps quand Saphir se montra enfin.
Avant qu’ils ne se mettent en route, Grégoire promit au Gardien de revenir vite. A son grand soulagement, le fée ne lui fit pas remarquer que cela ne servait à rien de prévenir le grand arbre. Il était à dire vrai curieux qu’il le soutienne de son entreprise de questionnement des dryades alors qu’il n’avait même pas voulu lui cueillir une feufleur.
Comme Saphir terminait une anecdote sur une bévue de Crystal, Grégoire l’interrogea sur son revirement.
Les ailes de Saphir cessèrent de battre un instant avant qu’il ne se reprenne.
— Eh bien… Sergeï mène l’enquête pour savoir qui t’a enlevé et porté hors de Versélia…
Grégoire fronça les sourcils, ne comprenant pas le rapport.
— D’après lui, j’ai ma part de responsabilité, parce que c’est moi qui ait raconté à plein de gens que tu t’étais trouvé, condition à ton éventuel départ… Je suis désolé. Je ne voulais pas te causer de tort.
Un autre que Grégoire aurait pu se fâcher et l’accuser d’être indirectement coupable de l’état dans lequel était le Gardien.
— Je m’en doute, soupira-t-il.
La situation actuelle était la faute de celui ou celle qui avait décidé de lui retirer sa liberté de choisir et l’avait poussé à douter de l’existence de Versélia en lui enfilant son costume.
A l’approche des marécages, Saphir râla sur la nécessité de visiter cette dryade en particulier, d’autres vivant dans des coins bien plus agréables. Grégoire le laissa faire, sachant que le fée était à cran à cause de leur environnement.
L’arbre qu’il avait vu malade éclatait de santé et la dryade était méconnaissable. Grégoire ne perdit pas de temps en amabilités et alla droit au but : il voulait savoir comment soigner un arbre.
Le lendemain matin, le monde avait retrouvé ses couleurs. Leur splendeur agressait Grégoire dont l’humeur était sombre. Aujourd’hui, rien n’aurait de goût, ce qui ne serait pas vraiment pire que les jours précédents. Il n’avait pas d’appétit depuis son retour. Grégoire se força à manger pour avoir l’énergie d’arpenter la forêt.
Le soleil était déjà levé depuis longtemps quand Saphir se montra enfin.
Avant qu’ils ne se mettent en route, Grégoire promit au Gardien de revenir vite. A son grand soulagement, le fée ne lui fit pas remarquer que cela ne servait à rien de prévenir le grand arbre. Il était à dire vrai curieux qu’il le soutienne de son entreprise de questionnement des dryades alors qu’il n’avait même pas voulu lui cueillir une feufleur.
Comme Saphir terminait une anecdote sur une bévue de Crystal, Grégoire l’interrogea sur son revirement.
Les ailes de Saphir cessèrent de battre un instant avant qu’il ne se reprenne.
— Eh bien… Sergeï mène l’enquête pour savoir qui t’a enlevé et porté hors de Versélia…
Grégoire fronça les sourcils, ne comprenant pas le rapport.
— D’après lui, j’ai ma part de responsabilité, parce que c’est moi qui ait raconté à plein de gens que tu t’étais trouvé, condition à ton éventuel départ… Je suis désolé. Je ne voulais pas te causer de tort.
Un autre que Grégoire aurait pu se fâcher et l’accuser d’être indirectement coupable de l’état dans lequel était le Gardien.
— Je m’en doute, soupira-t-il.
La situation actuelle était la faute de celui ou celle qui avait décidé de lui retirer sa liberté de choisir et l’avait poussé à douter de l’existence de Versélia en lui enfilant son costume.
A l’approche des marécages, Saphir râla sur la nécessité de visiter cette dryade en particulier, d’autres vivant dans des coins bien plus agréables. Grégoire le laissa faire, sachant que le fée était à cran à cause de leur environnement.
L’arbre qu’il avait vu malade éclatait de santé et la dryade était méconnaissable. Grégoire ne perdit pas de temps en amabilités et alla droit au but : il voulait savoir comment soigner un arbre.
1 commentaire:
Hé bien que de révélations, tu as titillé ma curiosité quand à savoir qui a enlevé Grégoire ^__^
Merci pour l'épisode, je croise les doigts pour que la dryade puisse aider Grégoire :)
Bon week-end et hâte de lire la suite XD
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