Certaines de ses relations se montraient pleine de sollicitude, d’autres faisaient au contraire preuve d’une curiosité malsaine. D’autres encore ne savaient plus trop sur quel pied danser avec lui. Grégoire était inconfortable avec tous, y compris ses propres parents.
Prétendre avoir oublié lui pesait, mais il ne voulait pas parler de Versélia. C’était son jardin secret. Soit il avait tout inventé et le mentionner ne ferait qu’entraîner d’inutiles consultations médicales, soit c’était vrai et dans ce cas, c’était trop délirant pour que quiconque y adhère.
Lui avait envie d’y croire, car il ne voyait pas pourquoi il aurait imaginé survivre à une lapidation et à un incendie pour effacer d’autres événements traumatisants. Mais en même temps, toutes les créatures qu’il avait rencontré semblaient toutes droit sorties de contes de fée. Par ailleurs, le temps de sa disparation et celui passé à Versélia était différent et son ultime souvenir – nu sous la couverture après avoir fait l’amour – ne collait pas avec son réveil en costume.
Il avait tourné et retourné dans sa tête le problème, cherchant sans fin à démêler le vrai du faux, le réel de l’imaginaire. La lapidation et le feu pouvaient très bien refléter une partie de ce qui lui était vraiment arrivé et peut-être que ce qu’il avait imaginé vivre à Versélia n’était qu’un message de son inconscient pour l’inciter à changer de travail et à assumer sa bisexualité. Il n’était pas forcément souhaitable de découvrir ce qu'il avait véritablement vécu.
Mais il y avait toujours la possibilité que sa mémoire ne le trompe pas. Après tout, le temps pouvait très bien s’écouler différemment à Versélia et quelqu’un avait très bien pu récupérer son costume et ses chaussures et les lui enfiler. Il ne pouvait toutefois s’expliquer les motivations de l’individu en question.
C’était si étrange qu’il se soit réveillé dans son monde juste après que sa discussion avec Neegr lui ait permis de comprendre qu’il voulait rester avec le Gardien. C’était si douloureux de se dire que l’homme-arbre et le nymphe n’étaient peut-être que des produits de son imagination.
Chaque nuit, il rêvait du Gardien, de sa chevelure verte broussailleuse, sa peau craquelée, sa voix grave et profonde, ses bras solides autour de lui. Il lui semblait qu’il l’appelait. Il dormait mal. Il avait été obligé de déserter son lit et son trop moelleux matelas pour camper sur le sol, mais même ainsi, il n’était pas bien. Il lui manquait la protection du grand arbre.
Prétendre avoir oublié lui pesait, mais il ne voulait pas parler de Versélia. C’était son jardin secret. Soit il avait tout inventé et le mentionner ne ferait qu’entraîner d’inutiles consultations médicales, soit c’était vrai et dans ce cas, c’était trop délirant pour que quiconque y adhère.
Lui avait envie d’y croire, car il ne voyait pas pourquoi il aurait imaginé survivre à une lapidation et à un incendie pour effacer d’autres événements traumatisants. Mais en même temps, toutes les créatures qu’il avait rencontré semblaient toutes droit sorties de contes de fée. Par ailleurs, le temps de sa disparation et celui passé à Versélia était différent et son ultime souvenir – nu sous la couverture après avoir fait l’amour – ne collait pas avec son réveil en costume.
Il avait tourné et retourné dans sa tête le problème, cherchant sans fin à démêler le vrai du faux, le réel de l’imaginaire. La lapidation et le feu pouvaient très bien refléter une partie de ce qui lui était vraiment arrivé et peut-être que ce qu’il avait imaginé vivre à Versélia n’était qu’un message de son inconscient pour l’inciter à changer de travail et à assumer sa bisexualité. Il n’était pas forcément souhaitable de découvrir ce qu'il avait véritablement vécu.
Mais il y avait toujours la possibilité que sa mémoire ne le trompe pas. Après tout, le temps pouvait très bien s’écouler différemment à Versélia et quelqu’un avait très bien pu récupérer son costume et ses chaussures et les lui enfiler. Il ne pouvait toutefois s’expliquer les motivations de l’individu en question.
C’était si étrange qu’il se soit réveillé dans son monde juste après que sa discussion avec Neegr lui ait permis de comprendre qu’il voulait rester avec le Gardien. C’était si douloureux de se dire que l’homme-arbre et le nymphe n’étaient peut-être que des produits de son imagination.
Chaque nuit, il rêvait du Gardien, de sa chevelure verte broussailleuse, sa peau craquelée, sa voix grave et profonde, ses bras solides autour de lui. Il lui semblait qu’il l’appelait. Il dormait mal. Il avait été obligé de déserter son lit et son trop moelleux matelas pour camper sur le sol, mais même ainsi, il n’était pas bien. Il lui manquait la protection du grand arbre.
1 commentaire:
Oh pauvre Grégoire j'ai tant de peine pour lui T__T
Il ne faut pas qu'il commence à douter du temps passé à Versélia sinon il va de moins en moins croire que tout cela était réel et oublier le Gardien :(
Merci pour l'épisode, j'ai trop hâte de lire la suite ^o^
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