Il émergea au pied d’un arbre, un qui n’était pas le Gardien et se découvrit habillé de son costume et de ses souliers.
Il n’eut pas le temps de se remettre de sa surprise : des pas approchèrent et une lampe torche balaya son visage.
— Je l’ai retrouvé, annonça un inconnu.
Grégoire, les yeux clignotant, nageant en pleine confusion, fut bientôt entouré de plein de gens. Son état de choc devait être évident, car il lui fut gentiment expliqué qu’on le cherchait depuis presque deux semaines.
Sa voiture abandonnée sur le bas-côté avait été localisée, puis on avait remis la main sur son téléphone, mais pas de trace de lui jusqu’à présent.
La durée indiquée de sa disparition ne fit que perturber davantage Grégoire. Cela ne correspondait en rien au temps qu’il avait passé à Versélia.
Peut-être que tout cela n’avait été qu’un rêve, qu’il n’avait jamais été dans un autre monde, qu’il avait halluciné. Il était dans son costume dont il se rappelait s’être pourtant débarrassé, de même que ses fichus souliers !
Des questions lui furent posées, les gens voulant savoir ce qui s’était passé, ce qui lui était arrivé dans les bois, mais Grégoire se contenta de secouer la tête, incapable de répondre.
Croire à l’existence des fées, dragons et centaures avait été facile quand il les avait eu sous le nez, mais à présent, il n’était plus si sûr. Il avait peut-être tout imaginé, le merveilleux homme-arbre compris.
Il fut enveloppé dans une fine couverture dorée, mis dans une voiture de police et conduit à l’hôpital où ses parents déboulèrent en larmes.
Il fut statué qu’il n’avait rien. Tout le monde, en revanche, attendait des explications que Grégoire n’était pas en mesure de leur fournir. Prétendre ne pas se souvenir était plus simple que de mentionner Versélia. Il n’avait pas envie qu’on doute de son état mental.
Son amnésie fut interprétée par le médecin spécialisé qu’on l’obligea à consulter comme une façon de se débarrasser d’événements traumatiques s’étant déroulés durant sa disparition.
Et Grégoire ne put s’empêcher de se demander si ses souvenirs de Versélia masquaient en effet autre chose.
Même si le cœur n’y était pas, il reprit le travail où les rumeurs allaient bon train sur les deux semaines où il avait erré dans les bois. Une des théories les plus populaires était qu’il avait été enlevé, et torturé et qu’il avait préféré évacuer ses souvenirs.
Il n’eut pas le temps de se remettre de sa surprise : des pas approchèrent et une lampe torche balaya son visage.
— Je l’ai retrouvé, annonça un inconnu.
Grégoire, les yeux clignotant, nageant en pleine confusion, fut bientôt entouré de plein de gens. Son état de choc devait être évident, car il lui fut gentiment expliqué qu’on le cherchait depuis presque deux semaines.
Sa voiture abandonnée sur le bas-côté avait été localisée, puis on avait remis la main sur son téléphone, mais pas de trace de lui jusqu’à présent.
La durée indiquée de sa disparition ne fit que perturber davantage Grégoire. Cela ne correspondait en rien au temps qu’il avait passé à Versélia.
Peut-être que tout cela n’avait été qu’un rêve, qu’il n’avait jamais été dans un autre monde, qu’il avait halluciné. Il était dans son costume dont il se rappelait s’être pourtant débarrassé, de même que ses fichus souliers !
Des questions lui furent posées, les gens voulant savoir ce qui s’était passé, ce qui lui était arrivé dans les bois, mais Grégoire se contenta de secouer la tête, incapable de répondre.
Croire à l’existence des fées, dragons et centaures avait été facile quand il les avait eu sous le nez, mais à présent, il n’était plus si sûr. Il avait peut-être tout imaginé, le merveilleux homme-arbre compris.
Il fut enveloppé dans une fine couverture dorée, mis dans une voiture de police et conduit à l’hôpital où ses parents déboulèrent en larmes.
Il fut statué qu’il n’avait rien. Tout le monde, en revanche, attendait des explications que Grégoire n’était pas en mesure de leur fournir. Prétendre ne pas se souvenir était plus simple que de mentionner Versélia. Il n’avait pas envie qu’on doute de son état mental.
Son amnésie fut interprétée par le médecin spécialisé qu’on l’obligea à consulter comme une façon de se débarrasser d’événements traumatiques s’étant déroulés durant sa disparition.
Et Grégoire ne put s’empêcher de se demander si ses souvenirs de Versélia masquaient en effet autre chose.
Même si le cœur n’y était pas, il reprit le travail où les rumeurs allaient bon train sur les deux semaines où il avait erré dans les bois. Une des théories les plus populaires était qu’il avait été enlevé, et torturé et qu’il avait préféré évacuer ses souvenirs.
2 commentaires:
Oh pinaise quel retournement de situation O___O
Je ne m'attendais pas à ce que Grégoire reparte si tôt dans son monde et aussi brusquement ^^'
Merci pour l'épisode, tu as mis un sacré coup de fouet à l'histoire là, mon dieu que nous réserves-tu encore de beau :)
Bon week-end
Et au final, ce n'est pas lui qui a choisi de repartir !
Bon week-end à toi aussi ! :)
Enregistrer un commentaire