— Je crois que j’ai trouvé ma vocation, déclara Grégoire.
— Oui, le rôle de médiateur te conviendrait bien.
— Encore faudrait-il que je ne sois plus considéré comme un pestiféré.
Mais il était supposé rentrer chez lui et c’était un métier qu’il pouvait exercer dans son monde, là où le Gardien n’était pas.
— Je suis certain que la réunion qui a lieu est en train d’arranger ta réputation, même s’il faudra sûrement un moment pour que les gens cessent d’accorder crédit à la rumeur.
— Oui...
Grégoire n’aurait peut-être pas l’occasion d’en profiter. Savoir ce qu’il voulait faire était un pas pour se trouver, ce qui lui ouvrirait les portes de Versélia.
— Je sens que tu aurais besoin que je me transforme, mais cela m’est impossible. Il me faut le temps de guérir.
Grégoire avait eu raison de ne pas vouloir que Zarn touche au Gardien.
Il aurait dû refuser le sacrifice de l’arbre. Il ne le méritait pas, pas alors qu’il n’était pas encore décidé à rester à Versélia.
Grégoire dormit peu et mal, non pas parce que son perchoir était inconfortable, mais parce que sa conscience le tourmentait et qu’il s’inquiétait du déroulement de la réunion.
Aucun incident ne se produisit durant la nuit et au matin, Saphir et le suceur vinrent leur rapporter ce qui s’était passé.
Le suceur vola la parole au fée qui s’égarait dans ses considérations inutiles sur le caractère exceptionnel de l’assemblée des soigneurs :
— Vulkain a posé les questions que je lui avais donné. Il semblerait que la maladie ne soit pas naturelle, mais fabriquée. Elle se transmettrait bien par voie aérienne, mais non de personne en personne. Les soigneurs, en recoupant leurs informations et leurs connaissances devraient être en mesure de mettre au point un médicament. J’ai également réussi à déterminer qui était le patient zéro, ce qui nous devrait permettre d’en apprendre davantage.
— C’est génial ! s’écria Grégoire, profondément soulagé de ne pas être coupable. Je ne sais comment te remercier…
— Mon enquête est loin d’être finie, mais si tu tiens à me récompenser, je n’aurais rien contre me désaltérer avec ton délicieux sang.
Sergeï méritait bien cela et l’opération n’était pas désagréable.
Grégoire, après un regard gêné au Gardien, dégagea son cou.
— Oui, le rôle de médiateur te conviendrait bien.
— Encore faudrait-il que je ne sois plus considéré comme un pestiféré.
Mais il était supposé rentrer chez lui et c’était un métier qu’il pouvait exercer dans son monde, là où le Gardien n’était pas.
— Je suis certain que la réunion qui a lieu est en train d’arranger ta réputation, même s’il faudra sûrement un moment pour que les gens cessent d’accorder crédit à la rumeur.
— Oui...
Grégoire n’aurait peut-être pas l’occasion d’en profiter. Savoir ce qu’il voulait faire était un pas pour se trouver, ce qui lui ouvrirait les portes de Versélia.
— Je sens que tu aurais besoin que je me transforme, mais cela m’est impossible. Il me faut le temps de guérir.
Grégoire avait eu raison de ne pas vouloir que Zarn touche au Gardien.
Il aurait dû refuser le sacrifice de l’arbre. Il ne le méritait pas, pas alors qu’il n’était pas encore décidé à rester à Versélia.
Grégoire dormit peu et mal, non pas parce que son perchoir était inconfortable, mais parce que sa conscience le tourmentait et qu’il s’inquiétait du déroulement de la réunion.
Aucun incident ne se produisit durant la nuit et au matin, Saphir et le suceur vinrent leur rapporter ce qui s’était passé.
Le suceur vola la parole au fée qui s’égarait dans ses considérations inutiles sur le caractère exceptionnel de l’assemblée des soigneurs :
— Vulkain a posé les questions que je lui avais donné. Il semblerait que la maladie ne soit pas naturelle, mais fabriquée. Elle se transmettrait bien par voie aérienne, mais non de personne en personne. Les soigneurs, en recoupant leurs informations et leurs connaissances devraient être en mesure de mettre au point un médicament. J’ai également réussi à déterminer qui était le patient zéro, ce qui nous devrait permettre d’en apprendre davantage.
— C’est génial ! s’écria Grégoire, profondément soulagé de ne pas être coupable. Je ne sais comment te remercier…
— Mon enquête est loin d’être finie, mais si tu tiens à me récompenser, je n’aurais rien contre me désaltérer avec ton délicieux sang.
Sergeï méritait bien cela et l’opération n’était pas désagréable.
Grégoire, après un regard gêné au Gardien, dégagea son cou.
1 commentaire:
Les choses commencent à s'arranger pour Grégoire cool ^__^
Ho ho se faire sucer le sang de nouveau ne va t-il pas rendre le Gardien un brin jaloux... :)
J'ai hâte de lire la suite XD
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