Les dents de Sergeï s’allongèrent et il les planta dans la chair de Grégoire. Contrairement à la première fois, il but peu.
— Tu as un petit goût de sève désormais, statua le suceur en s’humectant les lèvres. Ce qui me fait penser que Saphir m’a dit que les félicitations étaient de mises pour toi et le Gardien. J’ai d’ailleurs un modeste cadeau.
Il sortit d’un repli de sa peau de bête une minuscule bouteille emplie d’un liquide transparent.
— Cela se boit ? s’enquit Grégoire.
— Non, c’est pour que cela glisse bien, répondit Sergeï.
Grégoire s’empourpra. Du lubrifiant.
Sa relation avec le Gardien n’avait décidément rien de tabou pour les Verséliens. Il n’avait même pas eu à se défendre en révélant que l’arbre était capable de se transformer en humain. Chez lui, il aurait été jugé bon pour suivre une thérapie.
Grégoire chassa cette déprimante pensée et préféra changer de sujet.
— Puis-je vous accompagner dans votre visite au patient zéro ?
Grégoire s’attendait à une objection de la part du Gardien qui, depuis la lapidation n’aimait pas qu’il sorte de sa zone de protection, mais l’arbre ne s’emmêla pas. Il s’était contenté de se réjouir des résultats positifs de la réunion.
— Oui, bien sûr, répondit Sergeï.
— Si c’est le cas, ce serait bien que tu te déguises, car je ne tiens pas à être réduit en charpie par une horde de fous furieux !
Grégoire accepta.
Il faillit renoncer en voyant le bandeau à oreilles tombantes et la ceinture sur laquelle était cousue une queue touffue que le fée ramena un peu plus tard, mais finalement se décida à les mettre.
Il se refusait à ce que ses amis fassent tout le travail d’enquête pendant que lui-même se prélassait aux côtés du Gardien.
— Oh ! Tu es trop mignon ! s’extasia Saphir.
Il aurait eu un appareil photographique, il aurait à tous les coups tenu à immortaliser l’instant.
— Très appétissant, enchérit Sergeï.
Le grand arbre ne le complimenta pas.
Grégoire lui donna un léger coup de coude. Le Gardien était vraiment trop silencieux depuis tout à l’heure.
— Les mots me manquent, lâcha le Gardien d’une voix plus profonde que jamais.
Grégoire ne put savoir ce qu’il entendait par là, car Saphir et Sergeï le poussèrent à se mettre en route.
— Tu as un petit goût de sève désormais, statua le suceur en s’humectant les lèvres. Ce qui me fait penser que Saphir m’a dit que les félicitations étaient de mises pour toi et le Gardien. J’ai d’ailleurs un modeste cadeau.
Il sortit d’un repli de sa peau de bête une minuscule bouteille emplie d’un liquide transparent.
— Cela se boit ? s’enquit Grégoire.
— Non, c’est pour que cela glisse bien, répondit Sergeï.
Grégoire s’empourpra. Du lubrifiant.
Sa relation avec le Gardien n’avait décidément rien de tabou pour les Verséliens. Il n’avait même pas eu à se défendre en révélant que l’arbre était capable de se transformer en humain. Chez lui, il aurait été jugé bon pour suivre une thérapie.
Grégoire chassa cette déprimante pensée et préféra changer de sujet.
— Puis-je vous accompagner dans votre visite au patient zéro ?
Grégoire s’attendait à une objection de la part du Gardien qui, depuis la lapidation n’aimait pas qu’il sorte de sa zone de protection, mais l’arbre ne s’emmêla pas. Il s’était contenté de se réjouir des résultats positifs de la réunion.
— Oui, bien sûr, répondit Sergeï.
— Si c’est le cas, ce serait bien que tu te déguises, car je ne tiens pas à être réduit en charpie par une horde de fous furieux !
Grégoire accepta.
Il faillit renoncer en voyant le bandeau à oreilles tombantes et la ceinture sur laquelle était cousue une queue touffue que le fée ramena un peu plus tard, mais finalement se décida à les mettre.
Il se refusait à ce que ses amis fassent tout le travail d’enquête pendant que lui-même se prélassait aux côtés du Gardien.
— Oh ! Tu es trop mignon ! s’extasia Saphir.
Il aurait eu un appareil photographique, il aurait à tous les coups tenu à immortaliser l’instant.
— Très appétissant, enchérit Sergeï.
Le grand arbre ne le complimenta pas.
Grégoire lui donna un léger coup de coude. Le Gardien était vraiment trop silencieux depuis tout à l’heure.
— Les mots me manquent, lâcha le Gardien d’une voix plus profonde que jamais.
Grégoire ne put savoir ce qu’il entendait par là, car Saphir et Sergeï le poussèrent à se mettre en route.
2 commentaires:
Je suis sûre que le Gardien a été jaloux quand Sergeï à bu au cou de Grégoire ^o^
Merci pour l'épisode,j'ai hâte de voir ce patient zéro...
J'imagine très bien Grégoire avec les oreille et la queue, cela aura peut-être excité le Gardien de le voir ainsi :)
En attendant la suite passe un bon week-end XD
De bonnes hypothèses... :) Bon week-end !
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