Une éternité plus tard, il grimpa sur la rive, se planta devant Grégoire, lui agrippa les mains avec force et l’embrassa d’une façon qui n’avait rien de passionnel.
— Voilà, l’eau de la rivière te suivra. File.
Grégoire ne le questionna pas, ne le remercia pas, ne se demanda pas même comment c’était possible et repartit dans l’autre sens, n’accordant qu’un unique coup d’œil pour s’assurer que c’était bon. Oui, de grands jets courbés sautaient derrière lui.
C’est hors d’haleine que Grégoire parvint au feu dansant. Sa cabane n’était plus qu’une carcasse noire calcinée. De façon aussi curieuse que rassurante, les flammes n’avaient que peu progressé dans l’herbe qu’elles léchaient paresseusement et entre elles et le Gardien, un déblais de terre s’était levé.
Grégoire resta interdit et indécis, mais l’eau qui l’accompagnait, elle, s’attaqua à l’incendie et l’éteignit, s’évaporant dans le processus.
Grégoire, d’une démarche chancelante, les oreilles bourdonnantes, rejoignit le Gardien et se plaqua contre son tronc qu’il tenta d’enlacer, ce qui était impossible vu son épaisseur.
— Je n’ai rien, déclara l’arbre Et toi non plus heureusement. Je suis désolé de n’avoir su prévenir cette nouvelle attaque.
Grégoire coupa court à ses excuses.
— Ce n’est pas de ta faute. Ceux qui ont commis cet acte sont aussi stupides que criminels.
— C’est vrai, mais demain, le mieux est que tu tu envoies Saphir chercher Zarn afin qu’il te construise un abri perché dans mes branches.
— Que deviendra-t-il quand tu te transformes ?
— La même chose qu’avec les nids d’oiseaux et mes racines, ils seront avec moi sans y être.
L’arbre changea brusquement de sujet :
— J’aime quand tu te tiens collé à moi de la sorte, que tu sembles vouloir te glisser sous mon écorce… Mais il faudrait que tu ailles t’occuper du lutin venu calmer les flammes. Il s’est évanouit. Je ne peux pour ma part l’aider, j’ai épuisé toute mon énergie en soulevant la terre.
En d’autres termes, il lui était impossible de se transformer pour le moment. C’était autrement un rappel que chaque versélien avait une affinité particulière avec un élément.
Grégoire se détacha avec réticence, même s’il éprouvait un soupçon d’embarras face à la manière dont il se pressait contre l’arbre. Ce n’était pas naturel d’agir de la sorte, mais tout était différent à Versélia.
— Voilà, l’eau de la rivière te suivra. File.
Grégoire ne le questionna pas, ne le remercia pas, ne se demanda pas même comment c’était possible et repartit dans l’autre sens, n’accordant qu’un unique coup d’œil pour s’assurer que c’était bon. Oui, de grands jets courbés sautaient derrière lui.
C’est hors d’haleine que Grégoire parvint au feu dansant. Sa cabane n’était plus qu’une carcasse noire calcinée. De façon aussi curieuse que rassurante, les flammes n’avaient que peu progressé dans l’herbe qu’elles léchaient paresseusement et entre elles et le Gardien, un déblais de terre s’était levé.
Grégoire resta interdit et indécis, mais l’eau qui l’accompagnait, elle, s’attaqua à l’incendie et l’éteignit, s’évaporant dans le processus.
Grégoire, d’une démarche chancelante, les oreilles bourdonnantes, rejoignit le Gardien et se plaqua contre son tronc qu’il tenta d’enlacer, ce qui était impossible vu son épaisseur.
— Je n’ai rien, déclara l’arbre Et toi non plus heureusement. Je suis désolé de n’avoir su prévenir cette nouvelle attaque.
Grégoire coupa court à ses excuses.
— Ce n’est pas de ta faute. Ceux qui ont commis cet acte sont aussi stupides que criminels.
— C’est vrai, mais demain, le mieux est que tu tu envoies Saphir chercher Zarn afin qu’il te construise un abri perché dans mes branches.
— Que deviendra-t-il quand tu te transformes ?
— La même chose qu’avec les nids d’oiseaux et mes racines, ils seront avec moi sans y être.
L’arbre changea brusquement de sujet :
— J’aime quand tu te tiens collé à moi de la sorte, que tu sembles vouloir te glisser sous mon écorce… Mais il faudrait que tu ailles t’occuper du lutin venu calmer les flammes. Il s’est évanouit. Je ne peux pour ma part l’aider, j’ai épuisé toute mon énergie en soulevant la terre.
En d’autres termes, il lui était impossible de se transformer pour le moment. C’était autrement un rappel que chaque versélien avait une affinité particulière avec un élément.
Grégoire se détacha avec réticence, même s’il éprouvait un soupçon d’embarras face à la manière dont il se pressait contre l’arbre. Ce n’était pas naturel d’agir de la sorte, mais tout était différent à Versélia.
2 commentaires:
Ouf tout est bien qui finit bien pour l'incendie, j'ai vraiment cru que le Gardien allait partir en fumée ce qui aurait anéanti Grégoire :)
Merci pour l'épisode du jour, je vois déjà la cabane de Grégoire dans les branches du Gardien ^o^
Hâte de lire la suite ^____^
Cela aurait été sacrément tragique de brûler le Gardien... Cela aurait été un sacré rebondissement ceci dit... Mais non, d'autres choses de prévues ! :)
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