Un peu comme un chat, il frotta sa joue contre l’écorce rugueuse et se mit en quête du lutin. Le repérer dans l’herbe mouillée lui prit un moment.
Il le ramassa. Le petit homme tout de violet vêtu tenait dans sa main gauche. De son index droit, il toucha son pouls. Il ne savait trop comment le ranimer. Il allait s’en enquérir auprès du Gardien quand les minuscules paupières du lutin papillotèrent avant de demeurer tout à fait ouvertes.
Le petit homme se dressa d’un geste vif et, portant la main à sa tête, il demanda :
— Le feu ?
— Il est éteint.
— Il était impossible de le dompter. Il ne voulait pas m’écouter. Pas plus que mes camarades d’ailleurs. La peur de la maladie les effrayait plus que l’incendie qui aurait pu ravager la moitié de Versélia si personne n’avait daigné lever le petit doigt.
Le lutin était rouge de colère. Ce ne devait pas être bon pour lui alors qu’il venait tout juste de reprendre conscience.
— Merci d’être intervenu, déclara Grégoire. Grâce à cela, j’ai eu le temps de ramener de l’eau jusqu’ici.
— Oh, je ne l’ai pas fait pour vous !
Le lutin ne manquait certes pas de caractère.
— Voulez-vous que je vous ramène chez vous ?
— Non, c’est bon. Posez moi plutôt à terre, l’échalas, au lieu de me garder en otage.
Il n’avait pas la langue dans sa poche non plus.
Grégoire se pencha et baissa sa main vers le sol.
Le lutin se laissa glisser en bougonnant et commença à s’éloigner avec autant de rapidité qu’un escargot, puis se retourna.
— Je m’appelle Cayan ! lança-t-il et il reprit son chemin.
Quel drôle de personnage !
Grégoire n’insista pas pour le raccompagner. Ses propres jambes ne le portaient plus qu’avec peine. Il alla se pelotonner sans mot dire dans les racines du Gardien où il s’endormit d’épuisement.
— Ohé !
— Mais que s’est-il donc passé ici ?
Les voix de Saphir et de Crystal.
Grégoire ouvrit les yeux. Les deux fées voletaient face à lui.
Il leur servit un récit court et factuel, autrement, il n’aurait pu se retenir de trembler. C’était l’expérience la plus traumatique qu’il ait jamais vécu, juste après la lapidation. Avant cela, cela avait été son réveil à Versélia qui n’avait pas été si terrible en comparaison.
En attendant, il avait une fois de plus tout perdu et comme à son arrivée, il n’avait plus à lui que ce qu’il avait sur le dos.
Il le ramassa. Le petit homme tout de violet vêtu tenait dans sa main gauche. De son index droit, il toucha son pouls. Il ne savait trop comment le ranimer. Il allait s’en enquérir auprès du Gardien quand les minuscules paupières du lutin papillotèrent avant de demeurer tout à fait ouvertes.
Le petit homme se dressa d’un geste vif et, portant la main à sa tête, il demanda :
— Le feu ?
— Il est éteint.
— Il était impossible de le dompter. Il ne voulait pas m’écouter. Pas plus que mes camarades d’ailleurs. La peur de la maladie les effrayait plus que l’incendie qui aurait pu ravager la moitié de Versélia si personne n’avait daigné lever le petit doigt.
Le lutin était rouge de colère. Ce ne devait pas être bon pour lui alors qu’il venait tout juste de reprendre conscience.
— Merci d’être intervenu, déclara Grégoire. Grâce à cela, j’ai eu le temps de ramener de l’eau jusqu’ici.
— Oh, je ne l’ai pas fait pour vous !
Le lutin ne manquait certes pas de caractère.
— Voulez-vous que je vous ramène chez vous ?
— Non, c’est bon. Posez moi plutôt à terre, l’échalas, au lieu de me garder en otage.
Il n’avait pas la langue dans sa poche non plus.
Grégoire se pencha et baissa sa main vers le sol.
Le lutin se laissa glisser en bougonnant et commença à s’éloigner avec autant de rapidité qu’un escargot, puis se retourna.
— Je m’appelle Cayan ! lança-t-il et il reprit son chemin.
Quel drôle de personnage !
Grégoire n’insista pas pour le raccompagner. Ses propres jambes ne le portaient plus qu’avec peine. Il alla se pelotonner sans mot dire dans les racines du Gardien où il s’endormit d’épuisement.
— Ohé !
— Mais que s’est-il donc passé ici ?
Les voix de Saphir et de Crystal.
Grégoire ouvrit les yeux. Les deux fées voletaient face à lui.
Il leur servit un récit court et factuel, autrement, il n’aurait pu se retenir de trembler. C’était l’expérience la plus traumatique qu’il ait jamais vécu, juste après la lapidation. Avant cela, cela avait été son réveil à Versélia qui n’avait pas été si terrible en comparaison.
En attendant, il avait une fois de plus tout perdu et comme à son arrivée, il n’avait plus à lui que ce qu’il avait sur le dos.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode ^__^
Que ce soit à Versélia ou sur Terre la haine de ceux qui sont différents est la même, pauvre Grégoire j'espère qu'avec tout ça il ne va pas vouloir repartir dans son monde quitte à laisser le Gardien... ^_^'
Vivement le prochain épisode :) j'ai adoré Cayan et son fort caractère
J'adore Cayan aussi... Bon, ok, je suis partiale. :op
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