Grégoire redescendit et remercia Zarn qui rassembla ses affaires et repartit après avoir agité la main en guise d’au revoir. Galway s’en alla dans la foulée.
Les deux fées demeurèrent avec Grégoire. Elles lui suggèrent de se laver. Il n’en avait pas eu encore l’occasion et il puait la fumée et la sueur.
Comme il était hors de question de se rendre aux bains du lac où des verséliens belliqueux pourraient l’attaquer, Grégoire opta pour la rivière.
Les deux fées, à son grand dam, décidèrent de l’accompagner. Ne souhaitant ni paraître ingrat ou trop prude, il ne protesta pas.
Le Gardien, lui, manifesta que cela ne lui plaisait guère – il soupçonnait Saphir de vouoir se rincer l’œil – avant de déclarer qu’il était sans doute plus prudent que Grégoire ne soit pas seul.
A la rivière, Neegr les accueillit avec un sourire et des questions.
Grégoire put exprimer sa reconnaissance pour son aide et présenta les fées au naïade. L’entente fut immédiate.
Il profita qu’ils conversaient avec animation pour se déshabiller à la hâte et s’immergea dans l’eau où il mit à profit le savon que Crystal avait pensé à apporter.
Les deux fées l’escortèrent jusqu’au Gardien, puis s’en allèrent. Saphir avait l’intention d’assister discrètement à la réunion des soigneurs tandis que Crystal, elle, comptait regagner son nuage. Grégoire aurait bien imité le fée aux cheveux bleus, s’il n’avait craint d’être repéré et tué d’une façon ou d’une autre.
Du sol, pour un œil non averti, l’abri était invisible, ce qui n’empêcha pas Grégoire, une fois qu’il eut grimpé dedans de suggérer des tours de veille au Gardien, que ce dernier accepta volontiers.
Avant que Grégoire ne s’endorme, l’arbre ayant offert de se charger des premières heures de garde, ils parlèrent.
— Je ne comprends pas qu’on s’en prenne à moi de la sorte, sans même discuter. Leurs suggestions que je retourne de là où je viens ne comptent pas. Après, je ne les blâme pas d’avoir paniqué, mais…
Il s’interrompit. Lapider quelqu’un ou le brûler vif étaient définitivement des mesures extrêmes.
Il reprit :
— Ce qu’il aurait fallu, c’est quelqu’un qui fasse office d’intermédiaire, un négociateur qui prenne en compte toutes les parties.
— Cela aurait été bien, oui. En tant que figure d’autorité, Vulkain doit souvent se charger de résoudre les conflits. Ton cas est cependant très complexe et montre surtout le danger des rumeurs.
— Il n’y a pas de médiateur professionnel à Versélia ?
— Non.
Grégoire sut alors que c’était ça qu’il voulait faire.
Vulkain était boulanger. Façonner du pain était ce qu’il aimait. Régler des contentieux devait plus l’ennuyer qu’autre chose.
Les deux fées demeurèrent avec Grégoire. Elles lui suggèrent de se laver. Il n’en avait pas eu encore l’occasion et il puait la fumée et la sueur.
Comme il était hors de question de se rendre aux bains du lac où des verséliens belliqueux pourraient l’attaquer, Grégoire opta pour la rivière.
Les deux fées, à son grand dam, décidèrent de l’accompagner. Ne souhaitant ni paraître ingrat ou trop prude, il ne protesta pas.
Le Gardien, lui, manifesta que cela ne lui plaisait guère – il soupçonnait Saphir de vouoir se rincer l’œil – avant de déclarer qu’il était sans doute plus prudent que Grégoire ne soit pas seul.
A la rivière, Neegr les accueillit avec un sourire et des questions.
Grégoire put exprimer sa reconnaissance pour son aide et présenta les fées au naïade. L’entente fut immédiate.
Il profita qu’ils conversaient avec animation pour se déshabiller à la hâte et s’immergea dans l’eau où il mit à profit le savon que Crystal avait pensé à apporter.
Les deux fées l’escortèrent jusqu’au Gardien, puis s’en allèrent. Saphir avait l’intention d’assister discrètement à la réunion des soigneurs tandis que Crystal, elle, comptait regagner son nuage. Grégoire aurait bien imité le fée aux cheveux bleus, s’il n’avait craint d’être repéré et tué d’une façon ou d’une autre.
Du sol, pour un œil non averti, l’abri était invisible, ce qui n’empêcha pas Grégoire, une fois qu’il eut grimpé dedans de suggérer des tours de veille au Gardien, que ce dernier accepta volontiers.
Avant que Grégoire ne s’endorme, l’arbre ayant offert de se charger des premières heures de garde, ils parlèrent.
— Je ne comprends pas qu’on s’en prenne à moi de la sorte, sans même discuter. Leurs suggestions que je retourne de là où je viens ne comptent pas. Après, je ne les blâme pas d’avoir paniqué, mais…
Il s’interrompit. Lapider quelqu’un ou le brûler vif étaient définitivement des mesures extrêmes.
Il reprit :
— Ce qu’il aurait fallu, c’est quelqu’un qui fasse office d’intermédiaire, un négociateur qui prenne en compte toutes les parties.
— Cela aurait été bien, oui. En tant que figure d’autorité, Vulkain doit souvent se charger de résoudre les conflits. Ton cas est cependant très complexe et montre surtout le danger des rumeurs.
— Il n’y a pas de médiateur professionnel à Versélia ?
— Non.
Grégoire sut alors que c’était ça qu’il voulait faire.
Vulkain était boulanger. Façonner du pain était ce qu’il aimait. Régler des contentieux devait plus l’ennuyer qu’autre chose.
1 commentaire:
Ho ho Grégoire aurait-il trouvé sa voie à Versélia ^__^
Merci pour l'épisode, j'imagine très bien la cabane dans les branches du Gardien et comme ça Grégoire est encore plus près de lui :)
Je suis curieuse de savoir ce qu'aura donné la réunion des soigneurs ^o^
Vivement le prochain épisode XD
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