Une nouvelle journée de dur labeur débuta. Le sous-chef Guillemin qui le détestait officiellement le rudoya sans discontinuer.
Tim attendit avec impatience que le soir vienne, et ce, même s'il savait que Percival ne serait pas tendre avec lui.
Comme la veille, le chevalier lui confia une épée en bois. Tim essaya de tenir plus longtemps que la veille, mais son corps le trahit. Cependant, cette fois, Percival n'insista pas et lui souhaita une bonne nuit.
Tim se serait bien attardé pour bavarder avec lui et savoir s'il avait réussi ou non à renouer avec Lubin, mais n'en fit rien. Il n'aurait pas dû s'en soucier et regretter que le chevalier ne lui fit plus d'avances. Percival n'était pas pour lui. C'était un homme du Moyen-âge et lui comptait bien regagner le XXIème siècle.
Le confort moderne lui manquait. Les douches, entre autres. Il n'avait pu faire qu'une toilette sommaire avec un seau d'eau fraîche depuis qu'il s'était comme télé-transporté dans le passé.
Son troisième jour en cuisine fut catastrophique. Le sous-chef crut drôle de lui faire un croche-pied de façon à ce qu'il s'étale de tout son long, renversant tous les légumes empilés dans le panier qu'il tenait à ce moment-là. Personne ne lui tendit une main secourable pour se relever, personne ne ramassa la plus petite carotte, pas même Bernon. Peut-être était-il fatigué de s'occuper du nouveau, à moins qu'il ne craigne de devenir lui-aussi la bête noire du sous-chef.
Tim serra les dents. Face à ce genre de ruse, même la force était inutile. Il lui semblait tout de même que s'il avait dégagé une impression de puissance, il n'aurait pas eu à subir ce type de traitement. En l'état, il faisait une victime facile pour quiconque ayant besoin de tourmenter les autres pour avoir l'impression d'exister.
Même s'il se sentait découragé, Tim ne manqua pas de se rendre à la chambre de Percival.
— Tu es tombé ? demanda le chevalier en effleurant son menton d'un doigt léger.
— Oui, répondit Tim, se retenant de préciser qu'on l'y avait aidé.
Il devait y avoir une trace de sa chute, comme s'il avait besoin d'un bleu de plus.
— Je te propose un nouvel exercice. Il s'agit de monter et de descendre.
L'adolescent remarqua alors une petite échelle aux barreaux grossiers appuyée contre le mur, à quelques pas de la cheminée.
Il s'exécuta, ayant tôt fait de s'imaginer comme une grenouille coincée dans son bocal, obligée de grimper chaque fois qu'il faisait beau.
Il en était à la onzième fois quand il vit que Percival se mettait tout nu. Il se figea au milieu de l'échelle, fasciné par le spectacle.
Tim attendit avec impatience que le soir vienne, et ce, même s'il savait que Percival ne serait pas tendre avec lui.
Comme la veille, le chevalier lui confia une épée en bois. Tim essaya de tenir plus longtemps que la veille, mais son corps le trahit. Cependant, cette fois, Percival n'insista pas et lui souhaita une bonne nuit.
Tim se serait bien attardé pour bavarder avec lui et savoir s'il avait réussi ou non à renouer avec Lubin, mais n'en fit rien. Il n'aurait pas dû s'en soucier et regretter que le chevalier ne lui fit plus d'avances. Percival n'était pas pour lui. C'était un homme du Moyen-âge et lui comptait bien regagner le XXIème siècle.
Le confort moderne lui manquait. Les douches, entre autres. Il n'avait pu faire qu'une toilette sommaire avec un seau d'eau fraîche depuis qu'il s'était comme télé-transporté dans le passé.
Son troisième jour en cuisine fut catastrophique. Le sous-chef crut drôle de lui faire un croche-pied de façon à ce qu'il s'étale de tout son long, renversant tous les légumes empilés dans le panier qu'il tenait à ce moment-là. Personne ne lui tendit une main secourable pour se relever, personne ne ramassa la plus petite carotte, pas même Bernon. Peut-être était-il fatigué de s'occuper du nouveau, à moins qu'il ne craigne de devenir lui-aussi la bête noire du sous-chef.
Tim serra les dents. Face à ce genre de ruse, même la force était inutile. Il lui semblait tout de même que s'il avait dégagé une impression de puissance, il n'aurait pas eu à subir ce type de traitement. En l'état, il faisait une victime facile pour quiconque ayant besoin de tourmenter les autres pour avoir l'impression d'exister.
Même s'il se sentait découragé, Tim ne manqua pas de se rendre à la chambre de Percival.
— Tu es tombé ? demanda le chevalier en effleurant son menton d'un doigt léger.
— Oui, répondit Tim, se retenant de préciser qu'on l'y avait aidé.
Il devait y avoir une trace de sa chute, comme s'il avait besoin d'un bleu de plus.
— Je te propose un nouvel exercice. Il s'agit de monter et de descendre.
L'adolescent remarqua alors une petite échelle aux barreaux grossiers appuyée contre le mur, à quelques pas de la cheminée.
Il s'exécuta, ayant tôt fait de s'imaginer comme une grenouille coincée dans son bocal, obligée de grimper chaque fois qu'il faisait beau.
Il en était à la onzième fois quand il vit que Percival se mettait tout nu. Il se figea au milieu de l'échelle, fasciné par le spectacle.
2 commentaires:
Hé bien même à cette époque le pauvre Tim est brimé T__T
J'espère qu'un jour il pourra prendre sa revanche sur ceux qui le maltraite :)
Merci pour l'épisode, je suis curieuse de lire la suite pour voir ce que Percival réserve à Tim ^__^
Prendre sa revanche, je ne sais... Mais le pauvre Tim a des compensations en attendant avec Percival qui se donne en spectacle, enfin, en quelque sorte. ;)
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