Il obtint leur accord et leur permission de récupérer son sac et sa veste dans le car scolaire – il lui suffirait de s'arranger avec le chauffeur.
Il savoura la mine dépitée de Harvey, Côme et Lisle, obligés de rester tandis que lui s'éloignait sans se presser avec son chevalier. Ils lui feraient sûrement hélas payer plus tard cet échec.
Le silence prolongé de Percival qui n'avait pas démenti ses propos devant les gens de son école troubla Tim.
— Désolé de t'avoir entraîné là-dedans. Je t'en prie, ne me déteste pas.
— C'est bon. J'ai eu le temps de réfléchir qu'il n'y avait point une once de malice en toi. Tu n'aurais pas fui devant ses drôles et ton dos ne ressemblerait pas à une peinture si c'était le cas.
L'adolescent fut bien soulagé que Percival soit revenu à de meilleurs sentiments à son égard.
Le chevalier continua :
— Si ce n'est point le Malin, ce ne peut être que divin. J'ai peut-être quelque chose à accomplir à tes côtés.
Tim doutait que Percival soit investi par Dieu d'une quelconque mission, mais mieux valait qu'il pense ça plutôt qu'il s'imagine que l'adolescent avait des pouvoirs et des intentions diaboliques.
— Tu me crois, alors, quand je t'affirme que nous sommes au XXIème ?
— La façon dont nous avons changé de lieu est assurément merveilleuse et je vois bien des choses inusuelles autour de moi depuis que nous sommes dans cet endroit où sont exposés des œuvres de toutes sortes. Oui, je veux bien admettre que j'ai à présent sept siècles et vingt-trois printemps.
Tim fut étonné d'apprendre qu'ils n'avaient que six ans d'écart tellement Percival lui avait paru mature et expérimenté par rapport à lui. Cependant, cela allait à présent être à lui d'être le guide du chevalier dans le monde moderne. Le problème, c'est qu'il se sentait au bord de l'évanouissement.
— Je peux m'appuyer sur toi ?
Percival acquiesça et glissa son bras sous celui de l'adolescent pour le soutenir.
Tim se concentra pour les mener à la sortie du musée.
Percival observait ce qu'il y avait autour de lui, fasciné, mais ne le bombardait pas de questions, ce qui arrangeait bien Tim, tout en le surprenant. Le sang-froid du chevalier forçait l'admiration.
Il savoura la mine dépitée de Harvey, Côme et Lisle, obligés de rester tandis que lui s'éloignait sans se presser avec son chevalier. Ils lui feraient sûrement hélas payer plus tard cet échec.
Le silence prolongé de Percival qui n'avait pas démenti ses propos devant les gens de son école troubla Tim.
— Désolé de t'avoir entraîné là-dedans. Je t'en prie, ne me déteste pas.
— C'est bon. J'ai eu le temps de réfléchir qu'il n'y avait point une once de malice en toi. Tu n'aurais pas fui devant ses drôles et ton dos ne ressemblerait pas à une peinture si c'était le cas.
L'adolescent fut bien soulagé que Percival soit revenu à de meilleurs sentiments à son égard.
Le chevalier continua :
— Si ce n'est point le Malin, ce ne peut être que divin. J'ai peut-être quelque chose à accomplir à tes côtés.
Tim doutait que Percival soit investi par Dieu d'une quelconque mission, mais mieux valait qu'il pense ça plutôt qu'il s'imagine que l'adolescent avait des pouvoirs et des intentions diaboliques.
— Tu me crois, alors, quand je t'affirme que nous sommes au XXIème ?
— La façon dont nous avons changé de lieu est assurément merveilleuse et je vois bien des choses inusuelles autour de moi depuis que nous sommes dans cet endroit où sont exposés des œuvres de toutes sortes. Oui, je veux bien admettre que j'ai à présent sept siècles et vingt-trois printemps.
Tim fut étonné d'apprendre qu'ils n'avaient que six ans d'écart tellement Percival lui avait paru mature et expérimenté par rapport à lui. Cependant, cela allait à présent être à lui d'être le guide du chevalier dans le monde moderne. Le problème, c'est qu'il se sentait au bord de l'évanouissement.
— Je peux m'appuyer sur toi ?
Percival acquiesça et glissa son bras sous celui de l'adolescent pour le soutenir.
Tim se concentra pour les mener à la sortie du musée.
Percival observait ce qu'il y avait autour de lui, fasciné, mais ne le bombardait pas de questions, ce qui arrangeait bien Tim, tout en le surprenant. Le sang-froid du chevalier forçait l'admiration.
2 commentaires:
Hé bien quel épisode intéressant pour ce début de semaine ^o^
Merci l'histoire est toujours aussi passionnante et j'ai hâte de voir la réaction de la mère de Tim :)
Je sens que Percival va vite trouver sa place dans cette époque...
Bientôt, bientôt la réaction de la mère de Tim.
Percival va quand même avoir quelques difficultés à s'adapter. :)
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