Elle poussa un long soupir, signe qu'elle n'était pas loin de céder.
— Je ne vois tout de même pas pourquoi ce serait à nous de l'accueillir. Il doit exister des associations qui s'occupent de cas comme ça.
— Maman, s'il-te-plaît.
— C'est moi qui doit être folle en fin de compte… C'est d'accord, mais pas question de nourrit à l'œil par dessus le marché.
Tim embrassa sa mère sur les deux joues.
— Merci !
— N'oubliez pas d'utiliser des préservatifs en toutes circonstances.
Tim qui partait déjà annoncer la bonne nouvelle à Percival se figea un instant, gêné qu'elle évoque ainsi sa vie sexuelle. Il acquiesça néanmoins avant de filer.
Il rapporta au chevalier la conversation qu'il avait eu avec elle, à l'exception bien sûr, de la partie embarrassante.
— Je n'apprécie guère que tu me fasses passer pour un saltimbanque et je ne veux point abuser de votre hospitalité, protesta Percival.
Il détacha de sa ceinture une petite bourse que l'adolescent n'avait pas remarqué jusqu'alors. Elle était pleine de pièces de monnaies qui n'étaient certes plus utilisées au XXIème siècle, mais qui étaient susceptibles d'intéresser des collectionneurs et de rapporter de l'argent. Encore fallait-il trouver à qui s'adresser.
Tim l'expliqua au chevalier.
— Je m'en remets à ton jugement. Je crains de ne point être dans mon élément dans ce monde où les lumières ne sont pas des flammes vives et s'allument à distance, comme par magie.
Tim tenta de lui décrire le fonctionnement de l'électricité, puis lui fit découvrir les toilettes.
Percival fut ébloui par l'eau courante et apprécia la blancheur des latrines, mais tiqua sur l'expression "tirer la chasse d'eau" alors qu'il s'agissait d'appuyer sur un bouton. Tim qui n'avait jamais prêté attention à cette bizarrerie sémantique trouva lui-même la raison et s'efforça de faire comprendre au chevalier que cela venait d'une évolution des chasses d'eau qui fonctionnaient autrefois par le biais d'une tirette.
Pendant qu'il lui montrait les lieux, sa mère avait préparé le repas et ils n'eurent plus qu'à se mettre les pieds sous la table. C'était souvent Tim qui s'en chargeait, aussi s'en voulut-il. Il se promit d'assurer le lendemain.
La mère de l'adolescent hallucina en voyant Percival prier avant de manger, mais ne commenta pas. En revanche, elle le cuisina à sa façon. L'adolescent répondit systématiquement à la place du chevalier, accumulant les mensonges.
— Tu pourrais laisser ton nouvel ami parler, le réprimanda finalement sa mère.
Tim lui aurait volontiers laisser la parole, si Percival avait été capable de broder de façon adaptée sur son prétendu goût du théâtre et ses affreux parents.
— Je ne suis point bavard, madame. Cela ne me dérange point, intervint Percival.
— Je ne vois tout de même pas pourquoi ce serait à nous de l'accueillir. Il doit exister des associations qui s'occupent de cas comme ça.
— Maman, s'il-te-plaît.
— C'est moi qui doit être folle en fin de compte… C'est d'accord, mais pas question de nourrit à l'œil par dessus le marché.
Tim embrassa sa mère sur les deux joues.
— Merci !
— N'oubliez pas d'utiliser des préservatifs en toutes circonstances.
Tim qui partait déjà annoncer la bonne nouvelle à Percival se figea un instant, gêné qu'elle évoque ainsi sa vie sexuelle. Il acquiesça néanmoins avant de filer.
Il rapporta au chevalier la conversation qu'il avait eu avec elle, à l'exception bien sûr, de la partie embarrassante.
— Je n'apprécie guère que tu me fasses passer pour un saltimbanque et je ne veux point abuser de votre hospitalité, protesta Percival.
Il détacha de sa ceinture une petite bourse que l'adolescent n'avait pas remarqué jusqu'alors. Elle était pleine de pièces de monnaies qui n'étaient certes plus utilisées au XXIème siècle, mais qui étaient susceptibles d'intéresser des collectionneurs et de rapporter de l'argent. Encore fallait-il trouver à qui s'adresser.
Tim l'expliqua au chevalier.
— Je m'en remets à ton jugement. Je crains de ne point être dans mon élément dans ce monde où les lumières ne sont pas des flammes vives et s'allument à distance, comme par magie.
Tim tenta de lui décrire le fonctionnement de l'électricité, puis lui fit découvrir les toilettes.
Percival fut ébloui par l'eau courante et apprécia la blancheur des latrines, mais tiqua sur l'expression "tirer la chasse d'eau" alors qu'il s'agissait d'appuyer sur un bouton. Tim qui n'avait jamais prêté attention à cette bizarrerie sémantique trouva lui-même la raison et s'efforça de faire comprendre au chevalier que cela venait d'une évolution des chasses d'eau qui fonctionnaient autrefois par le biais d'une tirette.
Pendant qu'il lui montrait les lieux, sa mère avait préparé le repas et ils n'eurent plus qu'à se mettre les pieds sous la table. C'était souvent Tim qui s'en chargeait, aussi s'en voulut-il. Il se promit d'assurer le lendemain.
La mère de l'adolescent hallucina en voyant Percival prier avant de manger, mais ne commenta pas. En revanche, elle le cuisina à sa façon. L'adolescent répondit systématiquement à la place du chevalier, accumulant les mensonges.
— Tu pourrais laisser ton nouvel ami parler, le réprimanda finalement sa mère.
Tim lui aurait volontiers laisser la parole, si Percival avait été capable de broder de façon adaptée sur son prétendu goût du théâtre et ses affreux parents.
— Je ne suis point bavard, madame. Cela ne me dérange point, intervint Percival.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode :) C'est un plaisir de voir Percival évoluer dans notre époque, j'ai bien ri avec la chasse d'eau lol
Vivement la suite ^__^
Je suis contente que l'épisode de la chasse d'eau t'est amusé. :)
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