— Vous avez eu des rapports charnels avec beaucoup de partenaires ?
Cette question était la preuve que l'adolescent envisageait sérieusement de découvrir les plaisirs du sexe dans les bras de Percival.
— Je suis expérimenté, ne t'inquiète point, répondit le chevalier qui, même s'il paraissait avoir compris que Tim était désireux de franchir le pas avec lui, n'avait pas saisi ce qui le tracassait.
— Combien ? reformula-t-il.
— Cinq. Trois hommes et deux femmes. Je n'ai point trouvé mon compte avec ces deux dernières, mais il s'agissait que nul malintentionné ne soupçonne mes préférences.
C'était à la fois peu et beaucoup. Tim se morigéna. Il fallait mieux attendre qu'il tombe sur un charmant garçon du XXIème siècle sur lui, un qui l'aimerait en retour. Encore fallait-il parvenir à quitter le Moyen-Âge. Sa mère devait être dans tous ses états qu'il ait disparu depuis trois jours. Mais peut-être avait-il été projeté au XIVème siècle pour une raison précise. Cela semblait néanmoins douteux que ce soit pour être dépucelé. Il manquait peut-être simplement certaines conditions à son retour à son époque, une pleine lune, un orage ou Dieu sait-quoi… Mais repartir, cela signifiait se séparer de Percival. Il n'aurait jamais dû s'attacher à lui.
— A demain, lâcha Tim avant de partir comme s'il avait le diable aux trousses.
Une prochaine fois, il lui demanderait s'il avait été déjà amoureux.
Son sommeil fut agité celle nuit-là. Il rêva qu'avant de quitter la chambre du chevalier, il lui plantait un rapide baiser sur la bouche, que Percival le retenait par le bras, et capturait ses lèvres avant de le plaquer sur le matelas.
Il se réveilla aux aurores, pas frais pour un sou. Il se rendit aux cuisines d'un pas traînant et dut subir une fois de plus les remarques mordantes et insultes de Guillemin.
— Mais quel coquebert ! Empoté !
Ce qui était bien, c'est que de nombreux commentaires passaient au-dessus de la tête de Tim. Son absence de réaction n'avait hélas d'autre résultat que d'enrager davantage le sous-chef.
Après le casse-croûte, le bonhomme se lassa heureusement, et Tim put respirer un peu. C'était plus facile de travailler sans avoir quelqu'un qui lui tournait autour, guettant le moindre de ses faux-pas.
Il était tranquillement absorbé par sa tâche qui consistait à couper de grandes tranches de pain quand Guillemin arriva subrepticement dans son dos et lui cria dessus, le faisant sursauter. Le couteau ripa et entailla son index. Le sang coula aussitôt rouge et abondant.
Cette question était la preuve que l'adolescent envisageait sérieusement de découvrir les plaisirs du sexe dans les bras de Percival.
— Je suis expérimenté, ne t'inquiète point, répondit le chevalier qui, même s'il paraissait avoir compris que Tim était désireux de franchir le pas avec lui, n'avait pas saisi ce qui le tracassait.
— Combien ? reformula-t-il.
— Cinq. Trois hommes et deux femmes. Je n'ai point trouvé mon compte avec ces deux dernières, mais il s'agissait que nul malintentionné ne soupçonne mes préférences.
C'était à la fois peu et beaucoup. Tim se morigéna. Il fallait mieux attendre qu'il tombe sur un charmant garçon du XXIème siècle sur lui, un qui l'aimerait en retour. Encore fallait-il parvenir à quitter le Moyen-Âge. Sa mère devait être dans tous ses états qu'il ait disparu depuis trois jours. Mais peut-être avait-il été projeté au XIVème siècle pour une raison précise. Cela semblait néanmoins douteux que ce soit pour être dépucelé. Il manquait peut-être simplement certaines conditions à son retour à son époque, une pleine lune, un orage ou Dieu sait-quoi… Mais repartir, cela signifiait se séparer de Percival. Il n'aurait jamais dû s'attacher à lui.
— A demain, lâcha Tim avant de partir comme s'il avait le diable aux trousses.
Une prochaine fois, il lui demanderait s'il avait été déjà amoureux.
Son sommeil fut agité celle nuit-là. Il rêva qu'avant de quitter la chambre du chevalier, il lui plantait un rapide baiser sur la bouche, que Percival le retenait par le bras, et capturait ses lèvres avant de le plaquer sur le matelas.
Il se réveilla aux aurores, pas frais pour un sou. Il se rendit aux cuisines d'un pas traînant et dut subir une fois de plus les remarques mordantes et insultes de Guillemin.
— Mais quel coquebert ! Empoté !
Ce qui était bien, c'est que de nombreux commentaires passaient au-dessus de la tête de Tim. Son absence de réaction n'avait hélas d'autre résultat que d'enrager davantage le sous-chef.
Après le casse-croûte, le bonhomme se lassa heureusement, et Tim put respirer un peu. C'était plus facile de travailler sans avoir quelqu'un qui lui tournait autour, guettant le moindre de ses faux-pas.
Il était tranquillement absorbé par sa tâche qui consistait à couper de grandes tranches de pain quand Guillemin arriva subrepticement dans son dos et lui cria dessus, le faisant sursauter. Le couteau ripa et entailla son index. Le sang coula aussitôt rouge et abondant.
2 commentaires:
Hé bien Tim est toujours en aussi mauvaise posture avec Guillemin et avec cette coupure j'espère qu'il pourra se soigner sans contracter d'infection ^^"
Merci pour l'épisode, comme Tim je me demande si Percival a déjà été amoureux même si cela m'étonnerais vu qu'il passe plus de temps à changer de partenaires :) mais on ne sait jamais...
J'ai hâte de lire la suite ^o^
Tim est en effet en plein dans les ennuis... Percival l'aidera-t-il ? Suspense, suspense. :)
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