Ils durent aller dans une autre boutique pour les chaussures. Dénicher une paire que le chevalier supporte fut plus long que prévu et Tim réalisa qu'ils n'auraient pas le temps de manger. Il en fut désolé et voulut confier ses dernières pièces à Percival pour qu'il s'achète un sandwich, mais ce dernier refusa. Il ne voulut pas non plus partager la barre chocolatée qui traînait dans le sac de l'adolescent. Tim la dévora. Lui avait l'estomac dans les talons à la différence de Percival qui jugeait apparemment que le petit déjeuner qu'il avait eu été suffisant compte tenu du peu d'effort physique accompli.
Pendant le cours de physique chimie qui s'étalait sur trois longues heures – une bizarrerie d'emploi du temps avec laquelle il fallait composer chaque semaine – des nuages gris s'accumulèrent dans le ciel. Inquiet pour Percival qui n'avait rien pour se protéger de la pluie, Tim espéra qu'il ne pleuvrait pas. A la récréation, tout le monde put s'égayer dans la cour, sauf Tim qui préféra s'enfermer dans des toilettes pour échapper au trio. L'odeur n'y était pas formidable et s'ils découvraient sa cachette, ils leur seraient facile de lui plonger le visage dans la cuvette, mais c'était une tactique pour tromper l'ennemi qui fonctionnait bien quand il était assez rapide à la sortie de la classe.
Harvey, Côme et Lisle durent se contenter de le bousculer et de l'insulter à la reprise du cours, moment où l'averse éclata. Tim, impuissant, regarda la pluie mouiller les carreaux, tout en écoutant le professeur. Percival s'était-il mis à l'abri ? Et si oui, comment le retrouverait-il ?
N'en déplaise à l'enseignant, Tim rangea son classeur, son livre et sa trousse avant la sonnerie et fila plus vite que l'éclair quand elle retentit, sa veste et son sac à la main. C'était moins pour échapper au trio que pour Percival. Toujours est-il qu'il battuT un record de rapidité ce jour-là.
En sortant sur le perron de l'entrée principale, il eut la surprise d'apercevoir le chevalier non pas trempé comme une soupe, mais abrité par un parapluie qu'une fille tenait au-dessus de sa tête.
Capuche relevée, il franchit la distance qui les séparait du duo, le cœur lourd. Pendant qu'il se faisait du souci pour lui, le chevalier comptait fleurette… Il était gay pourtant. C'était elle qui devait être en train de le draguer, mais cela l'irritait quand même.
— Mon ami est arrivé, annonça Percival à la blonde adolescente dès que Tim fut devant eux.
La fille les accompagna jusqu'à l'arrêt de bus, bavardant avec Percival tout en ignorant Tim avant de les laisser enfin, non sans avoir touché l'avant-bras de Percival et l'avoir enjoint à téléphoner.
Pendant le cours de physique chimie qui s'étalait sur trois longues heures – une bizarrerie d'emploi du temps avec laquelle il fallait composer chaque semaine – des nuages gris s'accumulèrent dans le ciel. Inquiet pour Percival qui n'avait rien pour se protéger de la pluie, Tim espéra qu'il ne pleuvrait pas. A la récréation, tout le monde put s'égayer dans la cour, sauf Tim qui préféra s'enfermer dans des toilettes pour échapper au trio. L'odeur n'y était pas formidable et s'ils découvraient sa cachette, ils leur seraient facile de lui plonger le visage dans la cuvette, mais c'était une tactique pour tromper l'ennemi qui fonctionnait bien quand il était assez rapide à la sortie de la classe.
Harvey, Côme et Lisle durent se contenter de le bousculer et de l'insulter à la reprise du cours, moment où l'averse éclata. Tim, impuissant, regarda la pluie mouiller les carreaux, tout en écoutant le professeur. Percival s'était-il mis à l'abri ? Et si oui, comment le retrouverait-il ?
N'en déplaise à l'enseignant, Tim rangea son classeur, son livre et sa trousse avant la sonnerie et fila plus vite que l'éclair quand elle retentit, sa veste et son sac à la main. C'était moins pour échapper au trio que pour Percival. Toujours est-il qu'il battuT un record de rapidité ce jour-là.
En sortant sur le perron de l'entrée principale, il eut la surprise d'apercevoir le chevalier non pas trempé comme une soupe, mais abrité par un parapluie qu'une fille tenait au-dessus de sa tête.
Capuche relevée, il franchit la distance qui les séparait du duo, le cœur lourd. Pendant qu'il se faisait du souci pour lui, le chevalier comptait fleurette… Il était gay pourtant. C'était elle qui devait être en train de le draguer, mais cela l'irritait quand même.
— Mon ami est arrivé, annonça Percival à la blonde adolescente dès que Tim fut devant eux.
La fille les accompagna jusqu'à l'arrêt de bus, bavardant avec Percival tout en ignorant Tim avant de les laisser enfin, non sans avoir touché l'avant-bras de Percival et l'avoir enjoint à téléphoner.
2 commentaires:
Ho ho première crise de jalousie pour Tim ^_^ c'est trop mignon
Merci pour l'épisode, c'est bien de voir Tim éprouver de plus en plus de sentiments envers Percival et de s'inquiéter pour lui,cela prouve qu'il tient déjà beaucoup à lui maintenant j'espère que ses sentiments sont partagés...
Hâte de lire le prochain épisode :)
Tim est amoureux, ça pas de doute, mais la réciproque, cela reste à voir en effet.
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