— Continue donc, lui intima Percival. Ne te laisse point distraire.
— Mais pourquoi vous déshabillez-vous ? demanda Tim, manquant de rater un barreau.
Ses yeux étaient comme aimantés au corps nu de Percival barré de plusieurs cicatrices dont une impressionnante qui descendait de son épaule jusqu'à son téton droit.
— Je m'apprête pour la nuit.
— Mais l'autre jour, vous aviez gardé vos vêtements !
— Je n'ai point pour habitude de le faire, c'était pour ne point t'effaroucher et te retenir de te reposer auprès de moi.
Ainsi, cela avait été une délicate attention de sa part.
Tim acheva sa descente et préféra abandonner l'échelle.
— Si tu es las et ne veut plus t'exercer, rejoins ton dortoir, déclara Percival en se glissant sous les couvertures du lit.
— Pourquoi avez-vous si hâte de vous débarrasser de moi ? Je ne vous intéresse plus, c'est ça ? Vous avez regagné les faveurs de Lubin ?
L'adolescent se laissait peu à peu contaminé par le parlé de l'époque.
— Point du tout, mais mon doux ami, il va falloir te décider, soit mes attentions sont les bienvenues, soit elles ne le sont pas.
En vérité, il n'y avait rien d'incohérent là-dedans. Tim avait développé bien malgré lui des sentiments amoureux pour le chevalier, et il aurait voulu que ce soit réciproque.
Percival continua :
— Et je ne te chasse point, mais il n'est point la peine d'exciter la curiosité des gens.
Bernon l'avait, il est vrai déjà interrogé sur ses escapades nocturnes et Tim avait plus ou moins esquivé, prétendant se familiariser avec les lieux.
— C'est vrai, soupira l'adolescent en esquissant un pas vers la porte.
— Si tu souhaites que je goûte ton clou de girofle, je suis partant, tu sais, mais je ne puis t'offrir mon amour.
Tim devina que la première partie de la phrase était sexuelle sans toutefois bien en saisir le sens. Ce fut surtout la seconde moitié qu'il retint, parce qu'elle le peinait.
Oui, il avait envie de partager la couche du chevalier, mais il n'était pas sûr de vouloir le faire alors que ce dernier n'éprouvait pas la même chose que lui. Il y avait aussi la question des maladies sexuellement transmissibles, parce que bon, à sa connaissance, le préservatif n'existait pas au Moyen-Âge.
— Mais pourquoi vous déshabillez-vous ? demanda Tim, manquant de rater un barreau.
Ses yeux étaient comme aimantés au corps nu de Percival barré de plusieurs cicatrices dont une impressionnante qui descendait de son épaule jusqu'à son téton droit.
— Je m'apprête pour la nuit.
— Mais l'autre jour, vous aviez gardé vos vêtements !
— Je n'ai point pour habitude de le faire, c'était pour ne point t'effaroucher et te retenir de te reposer auprès de moi.
Ainsi, cela avait été une délicate attention de sa part.
Tim acheva sa descente et préféra abandonner l'échelle.
— Si tu es las et ne veut plus t'exercer, rejoins ton dortoir, déclara Percival en se glissant sous les couvertures du lit.
— Pourquoi avez-vous si hâte de vous débarrasser de moi ? Je ne vous intéresse plus, c'est ça ? Vous avez regagné les faveurs de Lubin ?
L'adolescent se laissait peu à peu contaminé par le parlé de l'époque.
— Point du tout, mais mon doux ami, il va falloir te décider, soit mes attentions sont les bienvenues, soit elles ne le sont pas.
En vérité, il n'y avait rien d'incohérent là-dedans. Tim avait développé bien malgré lui des sentiments amoureux pour le chevalier, et il aurait voulu que ce soit réciproque.
Percival continua :
— Et je ne te chasse point, mais il n'est point la peine d'exciter la curiosité des gens.
Bernon l'avait, il est vrai déjà interrogé sur ses escapades nocturnes et Tim avait plus ou moins esquivé, prétendant se familiariser avec les lieux.
— C'est vrai, soupira l'adolescent en esquissant un pas vers la porte.
— Si tu souhaites que je goûte ton clou de girofle, je suis partant, tu sais, mais je ne puis t'offrir mon amour.
Tim devina que la première partie de la phrase était sexuelle sans toutefois bien en saisir le sens. Ce fut surtout la seconde moitié qu'il retint, parce qu'elle le peinait.
Oui, il avait envie de partager la couche du chevalier, mais il n'était pas sûr de vouloir le faire alors que ce dernier n'éprouvait pas la même chose que lui. Il y avait aussi la question des maladies sexuellement transmissibles, parce que bon, à sa connaissance, le préservatif n'existait pas au Moyen-Âge.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode de fin de semaine ^___^
L'histoire est toujours aussi passionnante et j'attends bien sûr toujours la suite avec impatience :)
Et voilà Tim est déjà conquis par son preux chevalier ^^ le pauvre j'ai de la peine pour lui que ses sentiments ne soit pas partager...encore... qui sait si Percival ne changera pas d'avis au fil du temps
Passe un bon week-end et merci des bons moments que tu nous offres ^o^
Petite info: j'ai commandé tes livres que je n'avais pas encore et j'ai hâte de les recevoir pour qu'ils rejoignent les autres dans ma bibliothèque
Merci pour tes adorables commentaires et merci aussi de ta commande. Je crois bien que tu seras la première après moi à avoir Orcéant, Coeur de fantôme et A travers les millénaires dans tes étagères. :)
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