— Tim ? appela soudain Percival.
Il devait être de retour dans sa chambre. L'adolescent ne bougea pas. Il ne pouvait rester au Moyen-Âge. Il ne s'imaginait pas être capable de bouleverser le cours du temps par sa présence, mais il était convaincu qu'il y serait vite mort. Entendre son prénom dans sa bouche, c'était déjà ça.
Il sous-estimait cependant les sens du chevalier, car soudain, il sentit l'épais tissu qui le masquait être soulevé. Il refusa obstinément d'ouvrir les yeux. Il devait regagner son siècle, où il pourrait se soigner comme il faut. Il n'avait probablement pas besoin de point, mais la coupure devait être profonde, sans quoi il n'aurait pas eu aussi mal.
— Pourquoi te caches-tu là ?
— Je veux rentrer chez moi.
— Où tu es battu ?
— Ce n'est pas vraiment pire qu'ici ! répliqua Tim en levant légèrement sa main blessée.
Percival s'en empara dans le but de l'examiner.
— Que s'est-il passé ?
Tim lui rapporta l'incident d'une voix hachée, ainsi que la manière dont Guillemin n'avait cessé de le tourmenter depuis le début.
— Il semblerait qu'avec mon physique de maigrichon, j'attire les brutes, conclut-il, amer.
— Je suppose que j'en suis une aussi, car à te voir ainsi paupières closes, le visage tendu vers moi, je rêve te voler un baiser.
Son intonation était taquine. Tim se demanda s'il espérait lui remonter le moral par cette boutade et puis des lèvres chaudes se pressèrent contre sa bouche.
L'adolescent l'entrouvrit et la langue de Percival le pénétra, quêtant la sienne. En son fort intérieur, Tim souhaita de tout son cœur et toute son âme qu'il soit possible d'emmener le chevalier avec lui au XXIème siècle.
— Mordiable ! Quelle est cette sorcellerie ! s'écria Percival.
La bouche encore toute gonflée du baiser, Tim se décida à ouvrir les yeux. Il était au musée devant la tapisserie du Don d'Amour et Percival était là, avec ses chausses vertes, sa tunique assortie par-dessus une chemise blanches aux manches bouffantes, son épée à la ceinture dans son fourreau, une cape marron accrochée sur ses épaules.
Le miracle avait eu lieu.
Aucun des visiteurs présents dans la salle ne paraissait avoir remarqué la manière dont ils s'étaient matérialisés.
Il devait être de retour dans sa chambre. L'adolescent ne bougea pas. Il ne pouvait rester au Moyen-Âge. Il ne s'imaginait pas être capable de bouleverser le cours du temps par sa présence, mais il était convaincu qu'il y serait vite mort. Entendre son prénom dans sa bouche, c'était déjà ça.
Il sous-estimait cependant les sens du chevalier, car soudain, il sentit l'épais tissu qui le masquait être soulevé. Il refusa obstinément d'ouvrir les yeux. Il devait regagner son siècle, où il pourrait se soigner comme il faut. Il n'avait probablement pas besoin de point, mais la coupure devait être profonde, sans quoi il n'aurait pas eu aussi mal.
— Pourquoi te caches-tu là ?
— Je veux rentrer chez moi.
— Où tu es battu ?
— Ce n'est pas vraiment pire qu'ici ! répliqua Tim en levant légèrement sa main blessée.
Percival s'en empara dans le but de l'examiner.
— Que s'est-il passé ?
Tim lui rapporta l'incident d'une voix hachée, ainsi que la manière dont Guillemin n'avait cessé de le tourmenter depuis le début.
— Il semblerait qu'avec mon physique de maigrichon, j'attire les brutes, conclut-il, amer.
— Je suppose que j'en suis une aussi, car à te voir ainsi paupières closes, le visage tendu vers moi, je rêve te voler un baiser.
Son intonation était taquine. Tim se demanda s'il espérait lui remonter le moral par cette boutade et puis des lèvres chaudes se pressèrent contre sa bouche.
L'adolescent l'entrouvrit et la langue de Percival le pénétra, quêtant la sienne. En son fort intérieur, Tim souhaita de tout son cœur et toute son âme qu'il soit possible d'emmener le chevalier avec lui au XXIème siècle.
— Mordiable ! Quelle est cette sorcellerie ! s'écria Percival.
La bouche encore toute gonflée du baiser, Tim se décida à ouvrir les yeux. Il était au musée devant la tapisserie du Don d'Amour et Percival était là, avec ses chausses vertes, sa tunique assortie par-dessus une chemise blanches aux manches bouffantes, son épée à la ceinture dans son fourreau, une cape marron accrochée sur ses épaules.
Le miracle avait eu lieu.
Aucun des visiteurs présents dans la salle ne paraissait avoir remarqué la manière dont ils s'étaient matérialisés.
2 commentaires:
Oh pinaise le moment que j'attendais sans oser espérer vient d'arriver \^o^/ Percival à l'époque de Tim
Merci pour l'épisode, je suis trop contente que Tim est réussi à retraverser pour revenir à son époque en emmenant Percival ^___^ cela promet de bons moments
J'ai encore plus hâte de lire la suite XD Décidément tu arrives toujours à me surprendre
Le titre annonçait plus ou moins que Percival débarquerait au XXIème siècle, restait à savoir le quand et comment... Et c'est chose faîte ! :)
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