Ils parvinrent, non sans quelques détours inutiles, jusqu'au parking où retrouver le car ne fut pas évident.
Ils eurent la chance toutefois que le conducteur ne soit pas parti en balade et soit en train de bouquiner derrière son volant.
Percival monta avec lui dans la "charrette de fer" et Tim n'eut pas qu'à débiter sensiblement la même histoire qu'il avait servie à ses professeurs, utilisant une fois de plus son doigt abîmé comme argument.
Le chauffeur qui avait une trousse de premier soins dans le car lui mit un coup de spray et lui colla un authentique pansement avant d'ouvrir bravement la soute du car pour y récupérer le sac à dos de l'adolescent qui, pendant ce temps, renfila sa veste.
Ce fut Percival qui passa une des sangles du sac sur son épaule et ils s'en furent prendre le métro.
Tim dut s'arrêter un bon moment devant le plan des lignes afin de repérer le plus court chemin jusqu'à l'appartement où il vivait avec sa mère, puis il acheta leurs tickets à une machine.
— Je ne suis point à mon aise, avoua Percival, en le voyant tapoter l'écran.
Tim expliqua et montra au chevalier comment passer les tourniquets.
Percival réussit du premier coup, comme s'il avait fait ça toute sa vie.
Il se contenta de grimacer au bruit affreux que le train fit en arrivant à quai et le suivit dans l'un des wagons.
— Ses portes sont comme les mâchoires broyeuses d'un monstre, murmura Percival quand elles se refermaient derrière eux avec un claquement sinistre.
Tim lui épargna les strapontins.
A une des stations, un petit garçon tira sur la cape de Percival et la mère s'excusa pour lui.
— Il n'y a point de mal, madame, assura le chevalier courtoisement.
Tim lui trouva une classe folle.
Ils changèrent de trains par deux fois avant de remonter à la surface.
La gare se trouvant à quinze bonnes minutes à pieds de l'appartement, l'adolescent opta pour le bus. Il avait hâte d'être enfin chez lui.
Sa carte de transport couvrait cette zone, mais il dut acheter un ticket pour Percival, achevant de vider son porte-monnaie.
Un court trajet plus tard et quelques minutes de marche plus tard, ils furent au pied de l'immeuble.
— Voilà, c'est ici que j'habite, annonça-t-il.
— Cette haute tour t'appartient ?
— Non, on loue juste un deux pièces. C'est un peu comme un fermage, mais sans exploitation de terre, précisa Tim, voyant que Percival peinait à comprendre.
Il tapa le code d'entrée, et exceptionnellement, préféra l'escalier à l’ascenseur pour grimper au quatrième étage. Même si Percival demeurait placide devant tous ses transports et machines modernes, cela ne voulait pas dire que cela ne le troublait pas. Les rares remarques qu'il avait laissé échapper avaient été révélatrices sur ce point.
Ils eurent la chance toutefois que le conducteur ne soit pas parti en balade et soit en train de bouquiner derrière son volant.
Percival monta avec lui dans la "charrette de fer" et Tim n'eut pas qu'à débiter sensiblement la même histoire qu'il avait servie à ses professeurs, utilisant une fois de plus son doigt abîmé comme argument.
Le chauffeur qui avait une trousse de premier soins dans le car lui mit un coup de spray et lui colla un authentique pansement avant d'ouvrir bravement la soute du car pour y récupérer le sac à dos de l'adolescent qui, pendant ce temps, renfila sa veste.
Ce fut Percival qui passa une des sangles du sac sur son épaule et ils s'en furent prendre le métro.
Tim dut s'arrêter un bon moment devant le plan des lignes afin de repérer le plus court chemin jusqu'à l'appartement où il vivait avec sa mère, puis il acheta leurs tickets à une machine.
— Je ne suis point à mon aise, avoua Percival, en le voyant tapoter l'écran.
Tim expliqua et montra au chevalier comment passer les tourniquets.
Percival réussit du premier coup, comme s'il avait fait ça toute sa vie.
Il se contenta de grimacer au bruit affreux que le train fit en arrivant à quai et le suivit dans l'un des wagons.
— Ses portes sont comme les mâchoires broyeuses d'un monstre, murmura Percival quand elles se refermaient derrière eux avec un claquement sinistre.
Tim lui épargna les strapontins.
A une des stations, un petit garçon tira sur la cape de Percival et la mère s'excusa pour lui.
— Il n'y a point de mal, madame, assura le chevalier courtoisement.
Tim lui trouva une classe folle.
Ils changèrent de trains par deux fois avant de remonter à la surface.
La gare se trouvant à quinze bonnes minutes à pieds de l'appartement, l'adolescent opta pour le bus. Il avait hâte d'être enfin chez lui.
Sa carte de transport couvrait cette zone, mais il dut acheter un ticket pour Percival, achevant de vider son porte-monnaie.
Un court trajet plus tard et quelques minutes de marche plus tard, ils furent au pied de l'immeuble.
— Voilà, c'est ici que j'habite, annonça-t-il.
— Cette haute tour t'appartient ?
— Non, on loue juste un deux pièces. C'est un peu comme un fermage, mais sans exploitation de terre, précisa Tim, voyant que Percival peinait à comprendre.
Il tapa le code d'entrée, et exceptionnellement, préféra l'escalier à l’ascenseur pour grimper au quatrième étage. Même si Percival demeurait placide devant tous ses transports et machines modernes, cela ne voulait pas dire que cela ne le troublait pas. Les rares remarques qu'il avait laissé échapper avaient été révélatrices sur ce point.
2 commentaires:
Percival au XXIème siècle ça vaut le détour ^___^ Le pauvre cela doit être perturbant pour lui même si en apparence il a l'air de gérer
Merci pour l'épisode, je suis curieuse de voir la réaction de la mère de Tim...
Hâte de lire le prochain épisode de cette folle épopée XD
Que ferions-nous si nous étions projetés dans le futur...? Moi, je crois que je regarderai partout avec de grands yeux écarquillés sans oser rien toucher !
Percival, lui, conserve son calme. Du moins, pour le moment. :)
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