Beau, plutôt que de se laisser aller au découragement d'être enfermé dans un endroit aussi lugubre pour toujours peut-être, se rappela qu'il avait encore sa besace dont il avait passé la lanière sur son cou. Il l'ouvrit et en sortit ses maigres possessions. La rose malgré ses pétales froissés égayait le gris des lieux. Ses habits roulés en boule faisaient un coussin confortable et surtout, il avait ses livres préférés. Il allait pouvoir les relire tranquillement.
Il avait donc le nez dans les pages quand il entendit le pas lourd de la Bête.
Il s'interrompit pour le regarder, le trouvant moins effrayant et moins bestial que la première fois. Sans mot dire, il soutint son regard doré,
— Alors, vous ne plaidez pas pour votre libération ? gronda la Bête.
— Cela servirait-il à quelque chose ?
La Bête grommela. Étant au beau milieu d'un passage passionnant, Beau préféra reprendre sa lecture.
Son geôlier, à priori furieux du peu de cas qu'il faisait de lui, entra dans sa cellule et lui arracha le livre des mains.
Beau en fut fâché. Il serra les poings. Cela ne suffisait à ce type de le garder prisonnier, il fallait en plus qu'il lui pique ses affaires. Ah, il voulait qu'il le supplie, eh bien, il pouvait toujours rêver. Beau s'empara du second bouquin qu'il avait emmené avec lui. La Bête en allait être pour ses frais ! Même si la mettre en rage n'était peut-être pas une très bonne idée...
Les dents de la Bête claquèrent bruyamment.
— Lisez donc si cela vous chante, quand la nuit sera tombée, dans le noir, vous ne pourrez plus et il s'en fut, en gardant le roman qu'il avait confisqué.
Beau constata que la luminosité avait en effet baissé et mangea son casse-croûte avant de s'allonger pour dormir. Le sol était dur, froid et humide. Il éprouva quelques regrets à s'être montré aussi cavalier vis-à-vis de la Bête qui allait peut-être le laisser mourir de faim.
Après une mauvaise nuit perturbée par la visite de gros rats, il vit son geôlier approcher avec un plateau sur lequel reposait un gobelet et une miche de pain. Il y avait un côté incongru à ce qu'il lui apporte lui-même son repas. Était-il possible qu'il soit seul dans ce vaste château ? Le jardin devait nécessiter beaucoup d'entretien pourtant, sans compter toutes les pièces et couloirs à nettoyer. Non, s'il n'avait pas confié la tâche à un de ses serviteurs, c'est qu'il devait éprouver un malin plaisir à le narguer. Il n'y avait pas d'autres explications.
Il avait donc le nez dans les pages quand il entendit le pas lourd de la Bête.
Il s'interrompit pour le regarder, le trouvant moins effrayant et moins bestial que la première fois. Sans mot dire, il soutint son regard doré,
— Alors, vous ne plaidez pas pour votre libération ? gronda la Bête.
— Cela servirait-il à quelque chose ?
La Bête grommela. Étant au beau milieu d'un passage passionnant, Beau préféra reprendre sa lecture.
Son geôlier, à priori furieux du peu de cas qu'il faisait de lui, entra dans sa cellule et lui arracha le livre des mains.
Beau en fut fâché. Il serra les poings. Cela ne suffisait à ce type de le garder prisonnier, il fallait en plus qu'il lui pique ses affaires. Ah, il voulait qu'il le supplie, eh bien, il pouvait toujours rêver. Beau s'empara du second bouquin qu'il avait emmené avec lui. La Bête en allait être pour ses frais ! Même si la mettre en rage n'était peut-être pas une très bonne idée...
Les dents de la Bête claquèrent bruyamment.
— Lisez donc si cela vous chante, quand la nuit sera tombée, dans le noir, vous ne pourrez plus et il s'en fut, en gardant le roman qu'il avait confisqué.
Beau constata que la luminosité avait en effet baissé et mangea son casse-croûte avant de s'allonger pour dormir. Le sol était dur, froid et humide. Il éprouva quelques regrets à s'être montré aussi cavalier vis-à-vis de la Bête qui allait peut-être le laisser mourir de faim.
Après une mauvaise nuit perturbée par la visite de gros rats, il vit son geôlier approcher avec un plateau sur lequel reposait un gobelet et une miche de pain. Il y avait un côté incongru à ce qu'il lui apporte lui-même son repas. Était-il possible qu'il soit seul dans ce vaste château ? Le jardin devait nécessiter beaucoup d'entretien pourtant, sans compter toutes les pièces et couloirs à nettoyer. Non, s'il n'avait pas confié la tâche à un de ses serviteurs, c'est qu'il devait éprouver un malin plaisir à le narguer. Il n'y avait pas d'autres explications.
1 commentaire:
Merci pour l'épisode ^__^ Beau tient tête à la Bête et ne se laisse pas faire c'est une bonne chose
Je serais curieuse de voir ce que pense la Bête de cette rencontre avec Beau :)
Vivement le prochain épisode XD
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