Et, puis, il apparut, immense, dépassant largement Beau. Il était vêtu d'habits riches, mais trop petits et déchirés par endroits. Son poitrail était large. Ses pieds, ses bras et jambes étaient énormes et ses mains étaient comme deux battoirs. Quant à son visage, il était mangé par d'épais cheveux bruns, une barbe drue et deux sourcils broussailleux qui n'en formait qu'un. C'est à peine si on voyait son nez épaté. Ses yeux dorés et menaçants étaient dardés sur lui et Beau rentra la tête dans les épaules, comme s'il avait besoin d'être encore plus petit de l'homme monstrueux qui lui faisait face.
— Qui es-tu ? tonna la Bête.
Le jeune homme sursauta et lâcha la bride de sa monture.
— Beau. Je viens prendre la place de mon père pour la rose, parvint-il à articuler.
— J'attendais une de ses tes sœurs, gronda la Bête.
— Désolé, mais elles avaient peur.
Lui aussi, ajouta Beau en son for intérieur. Rester debout immobile devant le maître des lieux lui demandait tout son courage, car son instinct lui commandait de tourner les talons et détaler comme un lapin.
La Bête s'approcha et empoigna le col de la chemise du jeune homme.
— N'importe laquelle des trois aurait eu le droit à la plus belle chambre de mon château et dîné à ma table, mais pour toi, ce sera le cachot.
— Pas la peine de m'y mettre de force, je suis prêt à vous suivre.
La Bête grogna, le souleva de terre et le maintint au-dessus du sol en le fixant d'un air féroce.
Beau s'agita, mal à l'aise. Il aurait voulu s'enfuir, mais était assez intelligent pour comprendre qu'il ne faisait pas le poids face à l'homme immense et velu qui le tenait.
La Bête le jeta sur son épaule, et l'y maintenant d'une main posée sur ses fesses, il s'engouffra dans le château.
Être transporté ainsi, tête vers le bas, aurait dû être inconfortable, mais Beau trouvait qu'il y avait quelque chose d'agréable à être tenu par un être aussi puissant.
Beau vit des sols recouverts de tapis, des marches et des marches, et puis des pierres nues et enfin, la Bête le projeta dans une cellule vide et poussiéreuse dont il claqua la grille rouillée avec violence avant de tourner la clef dans la serrure.
Après quoi, il s'en fut à grandes enjambées. Beau se redressa et en deux pas, eut fait le tour de sa prison. Les murs étaient gris percés par une fenêtre à barreaux, trop haute pour qu'il puisse regarder dehors, mais qui laissait passer la lumière du jour. Il n'y avait même pas un banc pour s'asseoir, pas même une paillasse, juste un pot de chambre.
— Qui es-tu ? tonna la Bête.
Le jeune homme sursauta et lâcha la bride de sa monture.
— Beau. Je viens prendre la place de mon père pour la rose, parvint-il à articuler.
— J'attendais une de ses tes sœurs, gronda la Bête.
— Désolé, mais elles avaient peur.
Lui aussi, ajouta Beau en son for intérieur. Rester debout immobile devant le maître des lieux lui demandait tout son courage, car son instinct lui commandait de tourner les talons et détaler comme un lapin.
La Bête s'approcha et empoigna le col de la chemise du jeune homme.
— N'importe laquelle des trois aurait eu le droit à la plus belle chambre de mon château et dîné à ma table, mais pour toi, ce sera le cachot.
— Pas la peine de m'y mettre de force, je suis prêt à vous suivre.
La Bête grogna, le souleva de terre et le maintint au-dessus du sol en le fixant d'un air féroce.
Beau s'agita, mal à l'aise. Il aurait voulu s'enfuir, mais était assez intelligent pour comprendre qu'il ne faisait pas le poids face à l'homme immense et velu qui le tenait.
La Bête le jeta sur son épaule, et l'y maintenant d'une main posée sur ses fesses, il s'engouffra dans le château.
Être transporté ainsi, tête vers le bas, aurait dû être inconfortable, mais Beau trouvait qu'il y avait quelque chose d'agréable à être tenu par un être aussi puissant.
Beau vit des sols recouverts de tapis, des marches et des marches, et puis des pierres nues et enfin, la Bête le projeta dans une cellule vide et poussiéreuse dont il claqua la grille rouillée avec violence avant de tourner la clef dans la serrure.
Après quoi, il s'en fut à grandes enjambées. Beau se redressa et en deux pas, eut fait le tour de sa prison. Les murs étaient gris percés par une fenêtre à barreaux, trop haute pour qu'il puisse regarder dehors, mais qui laissait passer la lumière du jour. Il n'y avait même pas un banc pour s'asseoir, pas même une paillasse, juste un pot de chambre.
2 commentaires:
Whaou pour une première rencontre je ne suis pas déçue ^__^ Quelle puissance et tant de colère la Bête dégage...
Merci pour l'épisode, j'adore Beau et la Bête et j'ai hâte de découvrir la suite :)
Je prends grand plaisir à cette réécriture. :)
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