— Merci, fut le premier mot que Joan prononça.
Zark regretta de ne pas être en mesure de lui sourire. Ce n'était pas quelque chose que les saturniens pouvaient faire.
— Je n'aurais pas réussi sans aide, déclara-t-il modestement.
Il avait envie de l'enlacer, même s'il avait plein de monde autour d'eux, mais avait trop peur que Joan ne le prenne mal et ne le repousse.
Ce fut Joan qui l'attira à lui et posa ses lèvres sur les siennes.
— Est-ce que cet humain vous dérange ? intervint un végalien.
— Pas du tout, assura Zark, sa peau scintillant de plaisir.
Il espérait que Joan ne l'avait pas embrassé que pour le remercier.
— C'est même plutôt le contraire. Nous étions amants dans une autre vie, enchérit Joan.
— Vous faites partie du groupe des réincarnés, dit le végalien, agitant sa trompe en signe de compréhension.
— Éloignons d'ici, suggéra Zark.
Joan le suivit, mais évidemment, ils attiraient les regards. Un humain et un saturnien foulant ensemble le sol de Végalie, voilà une chose qui ne s'était pas produit depuis des siècles.
D'autres végaliens les abordèrent. Zark finit par suggérer qu'ils se rendent à sa chambre d'hôtel.
— Toujours pressé de me mettre dans ton lit, hein...
Zark protesta faiblement, puis s'immobilisa. Il n'avait pas eu l'occasion de lui raconter tout ce qu'ils avaient vécu et partagé depuis la préhistoire. Cette conversation, il l'avait eu avec Hoshi, pas avec Joan.
— Tu te souviens à présent ?
Sa voix était tremblante en posant la question.
— Oui, tout m'est revenu et j'en suis heureux. J'avais tort de croire que je n'étais pas le bon quand je m'appelais Manfred. Même aveugle, tu ne t'étais pas trompé.
— Mon cœur... murmura Zark en l'enlaçant, puis l'embrassant en profondeur.
— Allons à ton hôtel. J'ai envie d'admirer les étoiles, sans attendre la nuit.
Il n'eut pas besoin de le répéter.
Sur le chemin, ils parlèrent à bâtons rompus, leurs doigts entelacés.
Puis, à l'abri des regards, ils caressèrent leurs peaux brûlantes, la blanche de Joan contre la sombre et brillante de Zark. Leurs différences physiques n'avaient pas d'importance. Ils s'étaient une fois de plus retrouvés, deux moitiés qui formaient un tout.
Entre deux baisers, Joan lui souffla :
— Je suis content que tu aies affirmé que cela ne te dérangeait pas devoir me reconquérir.
— Tu en doutais ?
— Pas vraiment, parce que tu as été d'une constance admirable des millénaires durant, mais tu pourrais te lasser à la longue, à force.
— Jamais.
Que les circonstances leur soient ou non favorables, qu'ils oublient ou se souviennent, tant qu'il y aurait une étincelle de vie dans l'univers, quelles que soient leurs identités, ils s'aimeraient pour l'éternité.
Zark regretta de ne pas être en mesure de lui sourire. Ce n'était pas quelque chose que les saturniens pouvaient faire.
— Je n'aurais pas réussi sans aide, déclara-t-il modestement.
Il avait envie de l'enlacer, même s'il avait plein de monde autour d'eux, mais avait trop peur que Joan ne le prenne mal et ne le repousse.
Ce fut Joan qui l'attira à lui et posa ses lèvres sur les siennes.
— Est-ce que cet humain vous dérange ? intervint un végalien.
— Pas du tout, assura Zark, sa peau scintillant de plaisir.
Il espérait que Joan ne l'avait pas embrassé que pour le remercier.
— C'est même plutôt le contraire. Nous étions amants dans une autre vie, enchérit Joan.
— Vous faites partie du groupe des réincarnés, dit le végalien, agitant sa trompe en signe de compréhension.
— Éloignons d'ici, suggéra Zark.
Joan le suivit, mais évidemment, ils attiraient les regards. Un humain et un saturnien foulant ensemble le sol de Végalie, voilà une chose qui ne s'était pas produit depuis des siècles.
D'autres végaliens les abordèrent. Zark finit par suggérer qu'ils se rendent à sa chambre d'hôtel.
— Toujours pressé de me mettre dans ton lit, hein...
Zark protesta faiblement, puis s'immobilisa. Il n'avait pas eu l'occasion de lui raconter tout ce qu'ils avaient vécu et partagé depuis la préhistoire. Cette conversation, il l'avait eu avec Hoshi, pas avec Joan.
— Tu te souviens à présent ?
Sa voix était tremblante en posant la question.
— Oui, tout m'est revenu et j'en suis heureux. J'avais tort de croire que je n'étais pas le bon quand je m'appelais Manfred. Même aveugle, tu ne t'étais pas trompé.
— Mon cœur... murmura Zark en l'enlaçant, puis l'embrassant en profondeur.
— Allons à ton hôtel. J'ai envie d'admirer les étoiles, sans attendre la nuit.
Il n'eut pas besoin de le répéter.
Sur le chemin, ils parlèrent à bâtons rompus, leurs doigts entelacés.
Puis, à l'abri des regards, ils caressèrent leurs peaux brûlantes, la blanche de Joan contre la sombre et brillante de Zark. Leurs différences physiques n'avaient pas d'importance. Ils s'étaient une fois de plus retrouvés, deux moitiés qui formaient un tout.
Entre deux baisers, Joan lui souffla :
— Je suis content que tu aies affirmé que cela ne te dérangeait pas devoir me reconquérir.
— Tu en doutais ?
— Pas vraiment, parce que tu as été d'une constance admirable des millénaires durant, mais tu pourrais te lasser à la longue, à force.
— Jamais.
Que les circonstances leur soient ou non favorables, qu'ils oublient ou se souviennent, tant qu'il y aurait une étincelle de vie dans l'univers, quelles que soient leurs identités, ils s'aimeraient pour l'éternité.
FIN
7 commentaires:
Une très belle fin merci beaucoup, c'est avec plaisir que j'ai pu suivre cette histoire de réincarnation ^^
Je ne savais pas comment tu allais pouvoir clôturer une histoire comme celle là car elle peux durer éternellement mais tu as su mettre un point final avec brio :)
Maintenant je suis curieuse de voir ce que tu nous réserve pour les jours prochains XD
Hiiii je vais pouvoir venir liiiire :D !!!
Jeckyll -> Merci d'avoir lu et commenté jusqu'au bout ! Et c'est vrai que leur histoire est sans fin... :)
Cassie -> bonne lecture
Pour la suite, j'hésite encore, si bien que je me suis dit que j'allais d'abord me lancer dans quelque chose de pas trop ambitieux : un nouveau conte de fée revisité !
Et voilà lecture déjà finie :(
J'attends toujours des mois pour pouvoir lire en entier, mais je suis incapable de me raisonner et prendre mon temps pour savourer, je dévore toujours tes histoires beaucoup trop vite ahah
Bon encore une fois, je me suis laissée prendre au jeu et je suis une des plus grandes fans de tes capacités d'imagination !
Bon, je dois avouer être un peu frustrée car j'avais énormément accroché avec l'histoire de Hoshi et Wen et j'aurai + qu'adorer pouvoir exploiter un peu + son potentiel. Ce pauvre petit humain qui a été torturé toute sa vie pour devenir un espion et qui arrive quand même à tomber amoureux de son âme soeur. Je trouve dommage qu'ils aient accepté les conditions d'animal de compagnie de Wen jusqu'à la fin de leur vie (bien que soulagée que Wen soit enterré avec lui plutôt que donné à un nouveau propriétaire). J'aurai rêvé qu'Hoshi ne supporte pas les conditions de vie qu'il offrait à Wen et qu'ils montent ensemble un plan d'évasion et vivre une de ces histoires palpitantes que tu sais si bien nous offrir.
Encore merci de continuer à nous poster tes petits chefs d'oeuvres.
Je pense que tu n'imagines pas à quel point ça me permet de m'évader et de prendre dj plaisir à la lecture.
Merci.
Cassie -> Merci de m'avoir lu et pour tous tes commentaires.
En effet, à moins qu'on me le dise, je ne peux pas savoir si ce que j'écris plaît.
Personnellement, je doute beaucoup. Je me relis, je me dis que c'est moyen, que j'aurais pu faire mieux, j'arrange un peu, mais je suis rarement totalement satisfaite du résultat.
Que mes mots trouvent une résonance chez certains m'encourage à continuer à partager et à m'efforcer de m'améliorer.
Tes histoires sont toujours si prenantes, si emouvantes. J'en viens à sourire et à pleurer à chaque fois que les âmes soeurs se retrouvent et se quittent. Et cette fin, elle est juste magique : j'ai adoré quand Joan a courru vers Zark et l'a embrassé et lui a parlé de leur passé et tout. J'ai vraiment cru en l'amour, au lien indéfectible entre deux âmes pendant un instant et ça m'a rendu jalouse >_<
Merci beaucoup d'avoir donné tes impressions. Je suis ravie que A travers les âges et A travers les millénaires t'aient plu. :)
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