— J'ai été un homme comme vous dans une autre vie.
— Ah ! J'ai entendu parler de vous au réfectoire, des gardes se moquaient... Le groupe des réincarnés !
— Et toi, trouves-tu cela risible ?
L'homme au crâne rasé pencha la tête sur le côté et réfléchit.
— Je ne sais pas. Je ne me souviens pas d'autre chose que des trente-quatre années que j'ai vécu depuis ma naissance, et encore il ne me reste presque rien de ma petite enfance, alors avant cela... Mais peut-être est-ce possible. En fait, tout ce qui m'intéresse c'est que votre groupe parvienne à nous faire sortir de ces quatre murs. Je n'aimais pas être soldat, mais être prisonnier n'est pas beaucoup mieux. Quand nous nous sommes rendus, je ne m'imaginais pas cela.
Zark buvait chacune de ses paroles, appréciant qu'en dépit de son agressivité initiale, il se montre bavard.
Il mourrait d'envie de lui révéler ce qu'il représentait pour lui, mais n'était pas sûr que ce soit judicieux.
— Cette façon que tu as de me regarder devient gênante.
— Désolé, déclara Zark. Toi et moi, nous avons un passé commun et peut-être un futur.
— Hein ?
— Dis-moi ton nom, s'il-te-plaît.
— Joan. Et maintenant, tu peux m'expliquer d'où tu me connais ? Tu as l'air trop jeune pour avoir combattu et hormis sur le champ de bataille, je ne vois pas... Oh... Tu veux dire... dans d'autres vies... Mais je ne dois pas avoir la même tête... C'est fou !
— Tu dis toujours ça, s'amusa Zark.
Il avait l'impression de nager dans le bonheur tellement il était heureux de passer un moment avec son âme sœur. L'intervention de son guide végalien le fit retomber sur terre.
— Nous n'allons pas passer toute la journée là quand même.
— Je reviendrai, promit Zark à Joan, juste avant que le végalien ne coupe la canal de communication.
Zark eut du mal à s'intéresser au reste du tour de la prison, mais une fois face au directeur de la prison dont la fille avait des réminiscences, il morigéna et se força de se concentrer.
Même s'il voulait revoir Joan et vite, il ne devait pas perdre de vue son objectif premier : faire libérer les humains, tous sans exception.
A la fin de son plaidoyer pour un univers où ils vivraient à nouveau tous en paix et en harmonie comme ils avaient déjà réussi par le passé, il ne put toutefois se retenir de négocier une nouvelle visite afin de s'enquérir si certains des prisonniers possédaient des souvenirs de leurs vies antérieures.
Le directeur lui accorda la permission, lui proposant même aimablement de passer une annonce permettant aux réincarnés de se manifester d'eux-mêmes. Zark pourrait ainsi discuter avec eux en priorité.
— Ah ! J'ai entendu parler de vous au réfectoire, des gardes se moquaient... Le groupe des réincarnés !
— Et toi, trouves-tu cela risible ?
L'homme au crâne rasé pencha la tête sur le côté et réfléchit.
— Je ne sais pas. Je ne me souviens pas d'autre chose que des trente-quatre années que j'ai vécu depuis ma naissance, et encore il ne me reste presque rien de ma petite enfance, alors avant cela... Mais peut-être est-ce possible. En fait, tout ce qui m'intéresse c'est que votre groupe parvienne à nous faire sortir de ces quatre murs. Je n'aimais pas être soldat, mais être prisonnier n'est pas beaucoup mieux. Quand nous nous sommes rendus, je ne m'imaginais pas cela.
Zark buvait chacune de ses paroles, appréciant qu'en dépit de son agressivité initiale, il se montre bavard.
Il mourrait d'envie de lui révéler ce qu'il représentait pour lui, mais n'était pas sûr que ce soit judicieux.
— Cette façon que tu as de me regarder devient gênante.
— Désolé, déclara Zark. Toi et moi, nous avons un passé commun et peut-être un futur.
— Hein ?
— Dis-moi ton nom, s'il-te-plaît.
— Joan. Et maintenant, tu peux m'expliquer d'où tu me connais ? Tu as l'air trop jeune pour avoir combattu et hormis sur le champ de bataille, je ne vois pas... Oh... Tu veux dire... dans d'autres vies... Mais je ne dois pas avoir la même tête... C'est fou !
— Tu dis toujours ça, s'amusa Zark.
Il avait l'impression de nager dans le bonheur tellement il était heureux de passer un moment avec son âme sœur. L'intervention de son guide végalien le fit retomber sur terre.
— Nous n'allons pas passer toute la journée là quand même.
— Je reviendrai, promit Zark à Joan, juste avant que le végalien ne coupe la canal de communication.
Zark eut du mal à s'intéresser au reste du tour de la prison, mais une fois face au directeur de la prison dont la fille avait des réminiscences, il morigéna et se força de se concentrer.
Même s'il voulait revoir Joan et vite, il ne devait pas perdre de vue son objectif premier : faire libérer les humains, tous sans exception.
A la fin de son plaidoyer pour un univers où ils vivraient à nouveau tous en paix et en harmonie comme ils avaient déjà réussi par le passé, il ne put toutefois se retenir de négocier une nouvelle visite afin de s'enquérir si certains des prisonniers possédaient des souvenirs de leurs vies antérieures.
Le directeur lui accorda la permission, lui proposant même aimablement de passer une annonce permettant aux réincarnés de se manifester d'eux-mêmes. Zark pourrait ainsi discuter avec eux en priorité.
1 commentaire:
Merci pour l'épisode ^^
Retrouver Zark et son âme sœur c'est un vrai plaisir, j'espère qu'il réussira à le faire libérer ainsi que les autres pour qu'ils soient enfin ensemble même si Joan doute un peu :)
Hâte de lire la suite comme toujours XD
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