— La compagnie ne vous manque pas ?
Il y eut un blanc, puis la réponse tomba :
— Parfois, oui.
Cain ne pouvait s'imaginer vivre isolé comme ça.
— J'ai vu des cas pire que le vôtre, laissa-t-il échapper, s'en voulant immédiatement après d'avoir prononcé ces mots.
— J'ai cru comprendre ça... Beau comme vous êtes, vous ne réalisez pas ce que cela fait quand personne ne veut plus de vous, que les gens détournent les yeux, que certains même reculent comme si vous aviez la peste !
En même temps, s'il regardait toujours les gens de cette façon menaçante...
Angel continua, empêchant Cain de dire quoi que ce soit :
— Vous avez peut-être le bon goût de nous regarder sans curiosité, sans effroi et sans pitié, mais jamais vous ne sortiriez avec l'un d'entre nous ! Nous toucher, pensez-vous, quelle horreur !
Cain se sentit blessé par l'accusation. L'idée de se mettre en couple avec une des femmes brûlées qu'il avait interviewé ne l'avait certes pas effleuré, mais il n'était pas à la recherche d'une petite amie, il faisait un dossier pour ses études.
Sans réfléchir, il lâcha le stylo qu'il tenait et posa la main sur la joue marquée d'Angel dont les yeux s'agrandirent de surprise.
Les doigts de Cain glissèrent légèrement sur la peau qui avait été brûlée. Avant qu'il ne la retire, la main d'Angel vint recouvrir la sienne et la plaqua plus étroitement contre lui. Un soupir de bien-être s'échappa de ses lèvres.
Cain, gêné, essaya de se soustraire à l'emprise d'Angel qui refusa de le libérer. Ses yeux se fermèrent comme pour mieux savourer. C'était troublant ce plaisir intense qu'il semblait éprouver à ce simple contact.
— Vous êtes gay ? demanda Cain dans sa nervosité.
Angel rouvrit les yeux.
— Non, j'aime les femmes qui, elles, ne me trouvent plus à leur goût. Les homos non plus, j'imagine.
Il fit descendre la main de Cain dans son cou, puis le relâcha brutalement et se leva. Au niveau de son entrejambe, cela faisait comme une petite tente. Pour quelqu'un qui n'était pas gay, c'était une sacré réaction à ce qu'on pouvait à peine qualifier de caresse.
— Vous n'avez plus eu de rapport avec personne depuis...
Angel ne le laissa pas finir :
— Oui. Maintenant, c'en est assez des questions débiles. Il vaut mieux que vous partez. Je crois que je suis tellement en manque que je pourrais vous sautez dessus, tout homme que vous êtes.
Cain déglutit. Son interlocuteur ne pouvait être sérieux.
Il y eut un blanc, puis la réponse tomba :
— Parfois, oui.
Cain ne pouvait s'imaginer vivre isolé comme ça.
— J'ai vu des cas pire que le vôtre, laissa-t-il échapper, s'en voulant immédiatement après d'avoir prononcé ces mots.
— J'ai cru comprendre ça... Beau comme vous êtes, vous ne réalisez pas ce que cela fait quand personne ne veut plus de vous, que les gens détournent les yeux, que certains même reculent comme si vous aviez la peste !
En même temps, s'il regardait toujours les gens de cette façon menaçante...
Angel continua, empêchant Cain de dire quoi que ce soit :
— Vous avez peut-être le bon goût de nous regarder sans curiosité, sans effroi et sans pitié, mais jamais vous ne sortiriez avec l'un d'entre nous ! Nous toucher, pensez-vous, quelle horreur !
Cain se sentit blessé par l'accusation. L'idée de se mettre en couple avec une des femmes brûlées qu'il avait interviewé ne l'avait certes pas effleuré, mais il n'était pas à la recherche d'une petite amie, il faisait un dossier pour ses études.
Sans réfléchir, il lâcha le stylo qu'il tenait et posa la main sur la joue marquée d'Angel dont les yeux s'agrandirent de surprise.
Les doigts de Cain glissèrent légèrement sur la peau qui avait été brûlée. Avant qu'il ne la retire, la main d'Angel vint recouvrir la sienne et la plaqua plus étroitement contre lui. Un soupir de bien-être s'échappa de ses lèvres.
Cain, gêné, essaya de se soustraire à l'emprise d'Angel qui refusa de le libérer. Ses yeux se fermèrent comme pour mieux savourer. C'était troublant ce plaisir intense qu'il semblait éprouver à ce simple contact.
— Vous êtes gay ? demanda Cain dans sa nervosité.
Angel rouvrit les yeux.
— Non, j'aime les femmes qui, elles, ne me trouvent plus à leur goût. Les homos non plus, j'imagine.
Il fit descendre la main de Cain dans son cou, puis le relâcha brutalement et se leva. Au niveau de son entrejambe, cela faisait comme une petite tente. Pour quelqu'un qui n'était pas gay, c'était une sacré réaction à ce qu'on pouvait à peine qualifier de caresse.
— Vous n'avez plus eu de rapport avec personne depuis...
Angel ne le laissa pas finir :
— Oui. Maintenant, c'en est assez des questions débiles. Il vaut mieux que vous partez. Je crois que je suis tellement en manque que je pourrais vous sautez dessus, tout homme que vous êtes.
Cain déglutit. Son interlocuteur ne pouvait être sérieux.
4 commentaires:
Merci pour l'épisode ^^ j'ai adoré le moment où Cain caresse la joue d'Angel, cela m'a fais un pincement au coeur et m'a beaucoup émue ^o^
Vivement la suite :)
Une scène capitale. La suite vient... :)
aaaaah de l'action qui arrive !!!! saute lui dessus saute lui dessus lol
vivement la suite
Marine
J'aime vraiment le début de cette histoire ! Angel qui est plus blessé dans son âme que sur son corps !
Et Cain qui le regarde sans jugement ! C'est trop chouette !
Enregistrer un commentaire