Cain
ne put retourner auprès d'Angel aussi vite qu'il aurait aimé, car son
père tomba très malade. Il dut annuler la date qu'il avait donné à Angel
qui râla, mais accepta le délai. S'il avait été capable de sortir de sa
tanière, ils auraient pu se voir, mais Cain ne le lui fit pas remarquer
afin de ne pas le blesser.
Le mois de septembre s'écoula sans qu'ils se revoient. Cependant, en discutant chaque soir, ils en apprirent davantage l'un sur l'autre. Angel dévoilait au compte-goutte son passé, évoquait son amour du travail du bois. De son côté, Cain parlait de ses différences avec son père et ses frères, de son amitié avec Ariel. Il y eut d'ailleurs à ce sujet une scène d'engueulade suivi de quelques jours de grand silence avant qu'Angel ne rappelle et ne marmonne des excuses.
L'avantage du téléphone, c'est que cela mettait entre parenthèses l'aspect charnel de leur relation qui demeurait troublant, mais c'était aussi l'inconvénient.
En octobre, Cain apprit que son dossier sur les grands brûlés avait reçu une excellente note et une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, son père se rétablit.
Le jeune homme, son dernier cours de la semaine achevé, se mit au volant de sa voiture et partit. Même en aimant la voix rocailleuse d'Angel, c'était à sa chaleur qu'il aspirait. Cain avait arrêté de se voiler la face là-dessus.
N'ayant pas pris la peine de l'informer de sa venue, il se retrouva coincé comme un idiot devant le portail et les rosiers désormais sans fleurs dont le feuillage continuait à protéger l'habitant des lieux des regards. Angel ne cherchant pas à aller voir qui secouait sa cloche comme un forcené, Cain téléphona à plusieurs reprises, insistant jusqu'à ce que cela décroche.
— C'est pour quoi ? aboya-t-il.
— C'est Cain, je suis à ta porte.
— J'arrive.
Son manque d'enthousiasme interpella le jeune homme. Lors de leur dernier coup de film, Angel s'était montré singulièrement laconique, mais n'aurait-il pas dû être ravi de le savoir tout près ?
L'ancien pompier mit longtemps à venir. Cain comprit en voyant son visage tout blanc et ses yeux fiévreux.
— Tu es malade ! s'exclama-t-il.
— C'est rien, un rhume.
— Ça m'a l'air plus grave que cela. Tu as vu un docteur ?
— Évidemment que non ! grogna Angel.
— Tu es dans cet état depuis quand ?
Angel haussa les épaules.
Cain n'eut pas à courir pour rester à son niveau en gagnant la maison.
— Tu as pris des médicaments ? s'inquiéta-t-il.
— Je me soigne au miel. C'est juste un coup de froid.
— Mais si c'est une infection ?
— Ça va aller. Je vais retourner m'allonger, me reposer et dans quelques jours, cela n'y paraîtra plus.
— Tu as pris ta température ?
— Non, je n'ai même pas de thermomètre.
Angel se traîna jusqu'à son lit, refusant un quelconque soutien de Cain.
Une fois qu'il fut étendu, le jeune homme toucha son front : il était brûlant.
Cain ne s'attarda pas dans la chambre au décor spartiate qui ne contenait qu'un immense lit à l'imposant dossier où un loup endormi était sculpté. Après avoir confirmé avec qu'Angel qu'il n'avait rien pour faire baisser la fièvre, le jeune homme partit en quête de la pharmacie la plus proche.
Le mois de septembre s'écoula sans qu'ils se revoient. Cependant, en discutant chaque soir, ils en apprirent davantage l'un sur l'autre. Angel dévoilait au compte-goutte son passé, évoquait son amour du travail du bois. De son côté, Cain parlait de ses différences avec son père et ses frères, de son amitié avec Ariel. Il y eut d'ailleurs à ce sujet une scène d'engueulade suivi de quelques jours de grand silence avant qu'Angel ne rappelle et ne marmonne des excuses.
L'avantage du téléphone, c'est que cela mettait entre parenthèses l'aspect charnel de leur relation qui demeurait troublant, mais c'était aussi l'inconvénient.
En octobre, Cain apprit que son dossier sur les grands brûlés avait reçu une excellente note et une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, son père se rétablit.
Le jeune homme, son dernier cours de la semaine achevé, se mit au volant de sa voiture et partit. Même en aimant la voix rocailleuse d'Angel, c'était à sa chaleur qu'il aspirait. Cain avait arrêté de se voiler la face là-dessus.
N'ayant pas pris la peine de l'informer de sa venue, il se retrouva coincé comme un idiot devant le portail et les rosiers désormais sans fleurs dont le feuillage continuait à protéger l'habitant des lieux des regards. Angel ne cherchant pas à aller voir qui secouait sa cloche comme un forcené, Cain téléphona à plusieurs reprises, insistant jusqu'à ce que cela décroche.
— C'est pour quoi ? aboya-t-il.
— C'est Cain, je suis à ta porte.
— J'arrive.
Son manque d'enthousiasme interpella le jeune homme. Lors de leur dernier coup de film, Angel s'était montré singulièrement laconique, mais n'aurait-il pas dû être ravi de le savoir tout près ?
L'ancien pompier mit longtemps à venir. Cain comprit en voyant son visage tout blanc et ses yeux fiévreux.
— Tu es malade ! s'exclama-t-il.
— C'est rien, un rhume.
— Ça m'a l'air plus grave que cela. Tu as vu un docteur ?
— Évidemment que non ! grogna Angel.
— Tu es dans cet état depuis quand ?
Angel haussa les épaules.
Cain n'eut pas à courir pour rester à son niveau en gagnant la maison.
— Tu as pris des médicaments ? s'inquiéta-t-il.
— Je me soigne au miel. C'est juste un coup de froid.
— Mais si c'est une infection ?
— Ça va aller. Je vais retourner m'allonger, me reposer et dans quelques jours, cela n'y paraîtra plus.
— Tu as pris ta température ?
— Non, je n'ai même pas de thermomètre.
Angel se traîna jusqu'à son lit, refusant un quelconque soutien de Cain.
Une fois qu'il fut étendu, le jeune homme toucha son front : il était brûlant.
Cain ne s'attarda pas dans la chambre au décor spartiate qui ne contenait qu'un immense lit à l'imposant dossier où un loup endormi était sculpté. Après avoir confirmé avec qu'Angel qu'il n'avait rien pour faire baisser la fièvre, le jeune homme partit en quête de la pharmacie la plus proche.
1 commentaire:
Encore un super épisode merci ^^
Quelle tête de mule Angel lol je vois bien Cain jouer les infirmier auprès de lui :)
Toujours aussi hâte de lire la suite XD
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