L'après-midi fut difficile pour Dillon. Sa conversation avec le nouvel employé l'avait déstabilisé. Quelqu'un s'était-il rendu compte que Vic le prenait dans son bureau ? Tout le monde dans la boîte pensait donc que Dillon n'était qu'un type intéressé, prêt à coucher pour de l'argent ? En tout les cas, le nouveau, Dan avait été vite mis au parfum...
Dillon rentra tôt chez lui et fit du ménage. Cela lui occupa les mains, mais hélas pas l'esprit.
Un coup de sonnette l'interrompit alors qu'il récurait le bac de douche avec de la javel. Il se rinça vite fait les mains et alla ouvrir, même s'il y avait toutes les chances que cela soit une erreur puisque personne n'avait son adresse... A part Vic qui se tenait dans l'embrasure, ses yeux bleus pétillants, souriant.
Cela faisait un moment que Dillon ne l'avait pas vu ainsi. Il était vraiment séduisant quand il était de bonne humeur.
— Tu ne m'invites pas à entrer ?
— Non, répondit Dillon, mais ce n'était qu'un murmure à peine distinct.
— J'ai à te parler, c'est important.
Dillon ne bougea pas, Vic non plus. Le jeune homme céda, se maudissant de sa faiblesse.
— Installons-nous au salon.
Vic commandait, même quand il n'était pas chez lui, excepté que si, Dillon n'étant que le locataire.
— Non. Dis ce que tu veux ici et sors, déclara-t-il, d'une voix mal assurée.
— Tu es fâché ? Oui, c'est vrai tu as toutes les raisons de l'être... Je regrette, je n'aurais pas dû te tester ainsi, pas dû te traiter comme je l'ai fait ces dernières semaines.
Vic lui effleura la joue d'un doigt.
— Testé ? demanda Dillon, perdu.
— C'est moi qui ait envoyé Dan Satinka.
Dillon ouvrit de grands yeux. Qu'est-ce que cela voulait dire ? Oh... Vic savait qu'il l'aimait. Et il était là.
— Pourquoi ? souffla-t-il.
— Je ne suis pas le seul coupable, mais je suis désolé, vraiment. Je te faisais confiance Dillon. Cependant, je me suis déjà fait avoir en étant pas assez méfiant... Quand j'ai parlé de toi à mes parents, ils m'ont de suite mis en garde. Cela m'a contrarié et je t'ai défendu. Cependant, les mots de mon père sont restés gravés en moi. « Il ne te demande jamais rien ? Il n'a pas besoin puisque tu lui offres tout de ton propre chef. Je parie qu'il ne te refuse rien non plus. » J'étais certain que tu n'étais pas quelqu'un d'intéressé, mais c'était vrai que tu acceptais tout, alors je suis allé de plus en plus loin dans mes demandes, mais jamais tu n'as protesté, alors j'ai fini par croire que je m'étais trompé sur ton compte. D'après oncle Jim, tu avais l'air si honnête qu'on t'aurait donné le bon Dieu sans confession, mais que ça ne voulait rien dire. Je me suis aussi rappelé de la rapidité avec laquelle tu étais tombé dans mes bras qui m'avait déjà fait douter et c'est pour toutes ces raisons que j'ai rompu. Le problème, c'était mes sentiments pour toi. Tes yeux si expressifs, ta simplicité, les efforts que tu mettais dans tout ce que tu entreprenais. Tout cela m'attire chez toi. Malgré ma conviction que tu étais vénal, je te désirais toujours, d'où mes nouvelles demandes déraisonnables... Seulement, ton regard triste me culpabilisait. Finalement, je me suis confié à un partenaire financier devenu un ami, c'est lui qui m'a suggéré d'embaucher quelqu'un pour te séduire pour que je sois fixé. Le résultat a été au-delà de mes espérances. Moi aussi, je t'aime.
Dillon rentra tôt chez lui et fit du ménage. Cela lui occupa les mains, mais hélas pas l'esprit.
Un coup de sonnette l'interrompit alors qu'il récurait le bac de douche avec de la javel. Il se rinça vite fait les mains et alla ouvrir, même s'il y avait toutes les chances que cela soit une erreur puisque personne n'avait son adresse... A part Vic qui se tenait dans l'embrasure, ses yeux bleus pétillants, souriant.
Cela faisait un moment que Dillon ne l'avait pas vu ainsi. Il était vraiment séduisant quand il était de bonne humeur.
— Tu ne m'invites pas à entrer ?
— Non, répondit Dillon, mais ce n'était qu'un murmure à peine distinct.
— J'ai à te parler, c'est important.
Dillon ne bougea pas, Vic non plus. Le jeune homme céda, se maudissant de sa faiblesse.
— Installons-nous au salon.
Vic commandait, même quand il n'était pas chez lui, excepté que si, Dillon n'étant que le locataire.
— Non. Dis ce que tu veux ici et sors, déclara-t-il, d'une voix mal assurée.
— Tu es fâché ? Oui, c'est vrai tu as toutes les raisons de l'être... Je regrette, je n'aurais pas dû te tester ainsi, pas dû te traiter comme je l'ai fait ces dernières semaines.
Vic lui effleura la joue d'un doigt.
— Testé ? demanda Dillon, perdu.
— C'est moi qui ait envoyé Dan Satinka.
Dillon ouvrit de grands yeux. Qu'est-ce que cela voulait dire ? Oh... Vic savait qu'il l'aimait. Et il était là.
— Pourquoi ? souffla-t-il.
— Je ne suis pas le seul coupable, mais je suis désolé, vraiment. Je te faisais confiance Dillon. Cependant, je me suis déjà fait avoir en étant pas assez méfiant... Quand j'ai parlé de toi à mes parents, ils m'ont de suite mis en garde. Cela m'a contrarié et je t'ai défendu. Cependant, les mots de mon père sont restés gravés en moi. « Il ne te demande jamais rien ? Il n'a pas besoin puisque tu lui offres tout de ton propre chef. Je parie qu'il ne te refuse rien non plus. » J'étais certain que tu n'étais pas quelqu'un d'intéressé, mais c'était vrai que tu acceptais tout, alors je suis allé de plus en plus loin dans mes demandes, mais jamais tu n'as protesté, alors j'ai fini par croire que je m'étais trompé sur ton compte. D'après oncle Jim, tu avais l'air si honnête qu'on t'aurait donné le bon Dieu sans confession, mais que ça ne voulait rien dire. Je me suis aussi rappelé de la rapidité avec laquelle tu étais tombé dans mes bras qui m'avait déjà fait douter et c'est pour toutes ces raisons que j'ai rompu. Le problème, c'était mes sentiments pour toi. Tes yeux si expressifs, ta simplicité, les efforts que tu mettais dans tout ce que tu entreprenais. Tout cela m'attire chez toi. Malgré ma conviction que tu étais vénal, je te désirais toujours, d'où mes nouvelles demandes déraisonnables... Seulement, ton regard triste me culpabilisait. Finalement, je me suis confié à un partenaire financier devenu un ami, c'est lui qui m'a suggéré d'embaucher quelqu'un pour te séduire pour que je sois fixé. Le résultat a été au-delà de mes espérances. Moi aussi, je t'aime.
5 commentaires:
Voilà, maintenant je peux dire à Cielou, non, tu ne trompais pas, Vic testait en effet Dillon...
Et à Jeckyll, oui, Dan était bien un "espion"...
Nous touchons à la fin du conte Une Chaussure perdue qui se conclura la semaine prochaine, même si nous n'en aurons pas tout à fait fini avec Dillon et Vic que vous aurez l'occasion d'apercevoir dans d'autres contes.
Pour info, vous avez croisé/entendu parler de personnages de trois autres contes dans Une chaussure perdue.
Merci beaucoup.
J'ai hâte de lire la fin de cette histoire!
Ah ah, j'avais raison, je suis trop forte :p
J'ai hâte de voir la réaction de Dillon. Et de découvrir une nouvelle histoire !
Merci pour l'épisode, on dirait que tout s'arrange pour Dillon et Vic même si j'espère que Dillon va bien engueuler Vic avant de se réconcilier lol cela le défoulerait un peu ^^
J'ai hâte de voir quel prochain conte tu vas nous faire découvrir ^o^
Bon je me doutais que ce serait un truc du genre, ça n'ecuse pas, mais au moins ça explique et maintenant ils peuvent être amoureux !!
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