— Je vais lui téléphoner pour annuler, céda Dillon, le cœur serré.
— Oh que non ! Il peut t'attendre. Il m'a bien mené en bateau, cet ignoble individu ! Oser ignorer mes deux trésors pour toi qui est tout juste bon à faire le ménage !
Dillon savait bien qu'il n'était pas intéressant, qu'il ne méritait pas d'être aimé, mais Vivianne n'avait pas le droit d'insulter Vic qui avait été si gentil avec lui.
— Il n'a rien d'horrible. Le prévenir, c'est la moindre des choses ! s'indigna-t-il.
— C'est non ! Si tu franchis cette porte, elle te restera fermée pour toujours ! Et si tu touches au téléphone, tu peux aussi prendre ton sac!
Dillon se demanda comment les choses avaient pu dégénérer jusque là, regrettant de ne pas avoir su mentir. C'était ridicule. Absurde. Il repensa brièvement à la proposition de Jim Sanders, mais repoussa aussitôt l'idée : il n'allait pas s'assurer un toit en couchant avec l'oncle alors qu'il aimait le neveu. De toute façon, cela n'avait sûrement été qu'une plaisanterie d'un goût douteux.
Cela le rendait fou que Vic se retrouve à l'attendre sans savoir. Personne n'avait jamais dû lui poser un lapin. Il était trop charmant pour cela. Fortuné aussi. Les gens devaient se disputer ses faveurs, comme le beau jeune homme basané vêtu de noir à la soirée. Vic aurait tôt fait d'oublier Dillon.
— Nous sommes d'accord ? demanda Vivianne.
— Oui, souffla Dillon, la mort dans l'âme.
A vingt-une heures, le téléphone sonna pendant que Dillon repassait nerveusement le linge, Vivianne s'empressa d'aller décrocher.
— Bonsoir... Non, il est parti tout à l'heure...
Dillon était sûr que c'était Vic à l'autre bout du fil. Il mourrait d'envie d'aller arracher le combiné à sa belle-mère. Il se figea, la main serrée sur la poignée du fer à repasser.
Vivianne continuait :
— Non, je ne comprends pas non plus... Oui, je lui dirai de vous rappeler... Au revoir.
Vivianne reposa le téléphone avec un sale petit sourire satisfait.
Une odeur légère de brûlée rappela Dillon à ce qu'il était en train de faire : une marque de fer marron clair ornait à présent l'un des chemisiers fleuris de Vivianne. C'était une involontaire et modeste vengeance qu'elle lui ferait à coup sûr payer d'une manière ou d'une autre.
Pourquoi le détestait-elle autant ? Dès le début, il s'était montré serviable... En même temps, de quoi s'étonnait-il ? Son propre père n'en avait rien à faire de lui. Qu'il soit là ou pas là ne changeait rien pour lui...
Vic n'en devenait que plus important et précieux. Il l'avait aidé et l'avait embrassé. Dillon était heureux d'avoir couché avec lui, même s'il avait sûrement donné l'impression qu'il était un garçon facile.
Il fallait qu'il trouve le plus vite possible un boulot et parte d'ici... Hélas d'ici là, il y avait de bonnes chances que Vic ne veuille plus entende parler de lui...
— Oh que non ! Il peut t'attendre. Il m'a bien mené en bateau, cet ignoble individu ! Oser ignorer mes deux trésors pour toi qui est tout juste bon à faire le ménage !
Dillon savait bien qu'il n'était pas intéressant, qu'il ne méritait pas d'être aimé, mais Vivianne n'avait pas le droit d'insulter Vic qui avait été si gentil avec lui.
— Il n'a rien d'horrible. Le prévenir, c'est la moindre des choses ! s'indigna-t-il.
— C'est non ! Si tu franchis cette porte, elle te restera fermée pour toujours ! Et si tu touches au téléphone, tu peux aussi prendre ton sac!
Dillon se demanda comment les choses avaient pu dégénérer jusque là, regrettant de ne pas avoir su mentir. C'était ridicule. Absurde. Il repensa brièvement à la proposition de Jim Sanders, mais repoussa aussitôt l'idée : il n'allait pas s'assurer un toit en couchant avec l'oncle alors qu'il aimait le neveu. De toute façon, cela n'avait sûrement été qu'une plaisanterie d'un goût douteux.
Cela le rendait fou que Vic se retrouve à l'attendre sans savoir. Personne n'avait jamais dû lui poser un lapin. Il était trop charmant pour cela. Fortuné aussi. Les gens devaient se disputer ses faveurs, comme le beau jeune homme basané vêtu de noir à la soirée. Vic aurait tôt fait d'oublier Dillon.
— Nous sommes d'accord ? demanda Vivianne.
— Oui, souffla Dillon, la mort dans l'âme.
A vingt-une heures, le téléphone sonna pendant que Dillon repassait nerveusement le linge, Vivianne s'empressa d'aller décrocher.
— Bonsoir... Non, il est parti tout à l'heure...
Dillon était sûr que c'était Vic à l'autre bout du fil. Il mourrait d'envie d'aller arracher le combiné à sa belle-mère. Il se figea, la main serrée sur la poignée du fer à repasser.
Vivianne continuait :
— Non, je ne comprends pas non plus... Oui, je lui dirai de vous rappeler... Au revoir.
Vivianne reposa le téléphone avec un sale petit sourire satisfait.
Une odeur légère de brûlée rappela Dillon à ce qu'il était en train de faire : une marque de fer marron clair ornait à présent l'un des chemisiers fleuris de Vivianne. C'était une involontaire et modeste vengeance qu'elle lui ferait à coup sûr payer d'une manière ou d'une autre.
Pourquoi le détestait-elle autant ? Dès le début, il s'était montré serviable... En même temps, de quoi s'étonnait-il ? Son propre père n'en avait rien à faire de lui. Qu'il soit là ou pas là ne changeait rien pour lui...
Vic n'en devenait que plus important et précieux. Il l'avait aidé et l'avait embrassé. Dillon était heureux d'avoir couché avec lui, même s'il avait sûrement donné l'impression qu'il était un garçon facile.
Il fallait qu'il trouve le plus vite possible un boulot et parte d'ici... Hélas d'ici là, il y avait de bonnes chances que Vic ne veuille plus entende parler de lui...
2 commentaires:
>_< Vivianne je te hais grrr faire subir ça à Dillon alors qu'il pourrait être heureux avec Vic
Merci pour l'épisode, j'espère que Dillon pourra bientôt partir de chez elle :)
vivement le prochain épisode en tout cas XD
Top la Jeckyll. Au pilori la Viviane. Merci pour l épisode.
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