L'adolescent ne revenant pas, Al sélectionna un livre qui avait l'air intéressant, s'allongea sur le lit, et remonta un bout de la couette sur lui. Mais, même ainsi installé, il ne se sentait pas vraiment à l'aise pour bouquiner. Il n'était pas chez lui. N'importe qui pouvait débarquer à tout moment - Zoé l'avait prouvé - l'obligeant à tout lâcher. Il suffisait d'un rien et il serait découvert. Le mieux aurait peut-être été de se présenter aux parents de Beckett en bonne et due forme, et en même temps, avec sa maladie, cela aurait tourné à la catastrophe, à tous les coups ! Il n'était pas exclu que les parents de Beckett aient une réaction similaire aux siens : « Comme si cela ne suffisait pas que tu sortes avec un garçon, il faut aussi qu'il soit invisible ?! »
Al déprimait, le bouquin intouché sur le lit, quand Beckett réapparut, en murmurant le prénom du jeune homme invisible, s'enquérant de sa présence.
– Je me suis allongé et je me suis permis de prendre un livre.
– A un moment, j'ai cru que tu m'avais accompagné.
– Non, je suis resté pour manger.
– Tu as bien fait... Désolé d'avoir été aussi long.
– Tu es un bon grand frère.
– Et j'ai du mérite, car elle est un peu peste avec moi ces derniers temps !
Al devina que c'était depuis qu'il sortait avec lui. Il n'avait pas oublié que Zoé n'appréciait pas trop que son frère ait un petit ami. C'était gentil de la part de Beckett de ne pas le souligner.
– Et si nous discutions de la cohabitation à venir ? suggéra le jeune homme invisible, sautant du coq à l'âne.
Beckett approuva et comme preuve qu'il prenait ça au sérieux et tenait à ce que cela fonctionne, il proposa de mettre de la musique pour couvrir le bruit de leurs voix. Il détailla ensuite l'emploi du temps de chaque membre de sa famille, le labrador compris, afin que Al sache quand il serait tranquille à la maison. Scott ne demeurait pas toujours à l'intérieur, s'égayant souvent dans le jardin, mais il faudrait que Al fasse copain-copain avec lui dès que le reste de la famille serait au travail ou à l'école, car le chien ne pouvait continuer à lui aboyer dessus, sans finir par attirer l'attention.
Cela devait faire à peine deux heures qu'ils conversaient, essayant de voir comment faire pour que la curieuse cohabitation se passe au mieux, quand la mère de Beckett l'appela à travers la porte pour le goûter. Natacha, quand elle était rentrée, s'était lancée dans la confection de petits gâteaux. L'adolescent cria qu'il descendait avant de de justifier son choix à voix basse auprès de Al : jamais, au grand jamais, il ne ratait l'occasion de déguster des douceurs. S'il avait refusé, sa famille l'aurait cru malade. Le jeune homme invisible le regarda partir avec mélancolie, puis commença à lire. Les mots dansaient devant ses yeux, sans que le sens parvienne jusqu'à son cerveau, quand soudain sur le bord des pages, il vit ses pouces. Il les fixa, attendit qu'ils disparaissent à nouveau et se leva. Maintenant qu'il n'avait plus de risques à se retrouver nu devant la famille de Beckett, il pouvait rejoindre l'adolescent...
Al déprimait, le bouquin intouché sur le lit, quand Beckett réapparut, en murmurant le prénom du jeune homme invisible, s'enquérant de sa présence.
– Je me suis allongé et je me suis permis de prendre un livre.
– A un moment, j'ai cru que tu m'avais accompagné.
– Non, je suis resté pour manger.
– Tu as bien fait... Désolé d'avoir été aussi long.
– Tu es un bon grand frère.
– Et j'ai du mérite, car elle est un peu peste avec moi ces derniers temps !
Al devina que c'était depuis qu'il sortait avec lui. Il n'avait pas oublié que Zoé n'appréciait pas trop que son frère ait un petit ami. C'était gentil de la part de Beckett de ne pas le souligner.
– Et si nous discutions de la cohabitation à venir ? suggéra le jeune homme invisible, sautant du coq à l'âne.
Beckett approuva et comme preuve qu'il prenait ça au sérieux et tenait à ce que cela fonctionne, il proposa de mettre de la musique pour couvrir le bruit de leurs voix. Il détailla ensuite l'emploi du temps de chaque membre de sa famille, le labrador compris, afin que Al sache quand il serait tranquille à la maison. Scott ne demeurait pas toujours à l'intérieur, s'égayant souvent dans le jardin, mais il faudrait que Al fasse copain-copain avec lui dès que le reste de la famille serait au travail ou à l'école, car le chien ne pouvait continuer à lui aboyer dessus, sans finir par attirer l'attention.
Cela devait faire à peine deux heures qu'ils conversaient, essayant de voir comment faire pour que la curieuse cohabitation se passe au mieux, quand la mère de Beckett l'appela à travers la porte pour le goûter. Natacha, quand elle était rentrée, s'était lancée dans la confection de petits gâteaux. L'adolescent cria qu'il descendait avant de de justifier son choix à voix basse auprès de Al : jamais, au grand jamais, il ne ratait l'occasion de déguster des douceurs. S'il avait refusé, sa famille l'aurait cru malade. Le jeune homme invisible le regarda partir avec mélancolie, puis commença à lire. Les mots dansaient devant ses yeux, sans que le sens parvienne jusqu'à son cerveau, quand soudain sur le bord des pages, il vit ses pouces. Il les fixa, attendit qu'ils disparaissent à nouveau et se leva. Maintenant qu'il n'avait plus de risques à se retrouver nu devant la famille de Beckett, il pouvait rejoindre l'adolescent...
2 commentaires:
Connaissant toute la malchance de Al.
Serait-il possible qu il réapparaisse une seconde fois ?
Ce serait vraiment pas cool vu qu il s aprete a rejoindre Beckett.
Enfin bref.
Merci pour cet episode..
Hé bien quel épisode, on sens bien les inquiétudes d'Al et la peur d'être découvert
Merci pour cet épisode, toujours aussi génial ^_____^
mais que nous réserves-tu pour la suite :D
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