– Tu devrais au moins négocier pour garder quelques affaires, récupérer tes papiers d'identité...
C'était le comble que ce soit Beckett, lui qui était si naïf, qui dise ça ! Al savait que l'adolescent avait raison, mais il avait trop mal pour retourner sur ses pas et supporter leurs regards glacés. Bien sûr, il n'avait jamais supposé que ses parents sauteraient de joie si par malheur ils apprenaient qu'il avait un amoureux, mais il ne s'était jamais non plus imaginé qu'ils le flanqueraient à la porte sans autre forme de procès. Et maintenant, il n'avait plus rien. Pas de reflet dans le miroir, pas d'argent pour manger, pas d'endroit où dormir. Pas même un vêtement, puisque dans un élan de fierté mal placé, il s'était débarrassé de ceux qu'il portait.
La chaleur de la main de Beckett dans la sienne lui rappela qu'au moins, il n'était pas seul.
– C'est dommage que je ne puisse pas vivre d'amour et d'eau fraîche, soupira Al.
– Essayons de parler encore avec tes parents, suggéra Beckett.
Al toujours sous le choc des propos de ses parents, s'énerva devant l'insistance de l'adolescent.
– C'est inutile, je te l'ai déjà dit ! s'écria-t-il en cessant d'étreindre les doigts de Beckett.
Un passant se retourna sur l'adolescent, croyant que c'était lui qui se donnait en spectacle en pleine rue.
Beckett, également perturbé par les derniers évènements, s'emporta :
– Je veux juste t'aider !!
– Abstiens-toi. De toute façon, c'est en partie ta faute !
Cette fois, une femme s'arrêta quelques instants pour regarder Beckett qui, de l'extérieur, semblait se disputer lui-même avec deux voix différentes.
– Je sais. C'est pour ça que je voudrais arranger les choses.
Devant l'air malheureux de l'adolescent, Al regretta de l'avoir accusé. Ceux qui étaient véritablement en tort, c'était ses parents. Calmé, il déclara, se voulant rassurant :
– Je suis aussi responsable... Je vais trouver une solution, ne t'en fais pas. Tu as encore la clef, non ? Je pourrais retourner à l'appartement en douce et même y vivre quelques temps. Ce n'est pas comme si le bail de location allait cesser immédiatement. Même mes parents ne se douteront de rien. Je peux faire un excellent fantôme.
Le visage de Beckett s'éclaira, s'assombrit avant de s'illuminer à nouveau.
– Je crois bien que j'ai oublié la clef sur la porte. Tout est allé si vite... Mais tu pourrais venir « hanter » chez moi.
C'était le comble que ce soit Beckett, lui qui était si naïf, qui dise ça ! Al savait que l'adolescent avait raison, mais il avait trop mal pour retourner sur ses pas et supporter leurs regards glacés. Bien sûr, il n'avait jamais supposé que ses parents sauteraient de joie si par malheur ils apprenaient qu'il avait un amoureux, mais il ne s'était jamais non plus imaginé qu'ils le flanqueraient à la porte sans autre forme de procès. Et maintenant, il n'avait plus rien. Pas de reflet dans le miroir, pas d'argent pour manger, pas d'endroit où dormir. Pas même un vêtement, puisque dans un élan de fierté mal placé, il s'était débarrassé de ceux qu'il portait.
La chaleur de la main de Beckett dans la sienne lui rappela qu'au moins, il n'était pas seul.
– C'est dommage que je ne puisse pas vivre d'amour et d'eau fraîche, soupira Al.
– Essayons de parler encore avec tes parents, suggéra Beckett.
Al toujours sous le choc des propos de ses parents, s'énerva devant l'insistance de l'adolescent.
– C'est inutile, je te l'ai déjà dit ! s'écria-t-il en cessant d'étreindre les doigts de Beckett.
Un passant se retourna sur l'adolescent, croyant que c'était lui qui se donnait en spectacle en pleine rue.
Beckett, également perturbé par les derniers évènements, s'emporta :
– Je veux juste t'aider !!
– Abstiens-toi. De toute façon, c'est en partie ta faute !
Cette fois, une femme s'arrêta quelques instants pour regarder Beckett qui, de l'extérieur, semblait se disputer lui-même avec deux voix différentes.
– Je sais. C'est pour ça que je voudrais arranger les choses.
Devant l'air malheureux de l'adolescent, Al regretta de l'avoir accusé. Ceux qui étaient véritablement en tort, c'était ses parents. Calmé, il déclara, se voulant rassurant :
– Je suis aussi responsable... Je vais trouver une solution, ne t'en fais pas. Tu as encore la clef, non ? Je pourrais retourner à l'appartement en douce et même y vivre quelques temps. Ce n'est pas comme si le bail de location allait cesser immédiatement. Même mes parents ne se douteront de rien. Je peux faire un excellent fantôme.
Le visage de Beckett s'éclaira, s'assombrit avant de s'illuminer à nouveau.
– Je crois bien que j'ai oublié la clef sur la porte. Tout est allé si vite... Mais tu pourrais venir « hanter » chez moi.
4 commentaires:
Merci pour l'épisode ^^ t'inquiète pas tu ne tombe pas dans la caricature
J'espère que cela va s'arranger pour nos amoureux :D
Bon week-end à toi et à bientôt pour lire la suite :D
Woaw..
Ils vont vraiment habiter *ensemble* a quelque point pres.
J ai hate de lire la suite.
J ai juste une question un peu sans rapport pourquoi du chapitre 53 c est passe a 55 ?
Bref c est pas tres important.
Merci pour ce chapitre & Bon week end !
Oh non! Ils se disputent alors que c'est la seule faute des parents d'Al.
Heureusement que Beckett est là quand même! ^^
Bon weekend!!!
C'était une erreur de numérotation de ma part le passage de 53 à 55 - c'est rectifié. (Je ne sais pas ce que j'ai fabriqué, la fatigue sans doute)
Bon week-end à vous aussi !
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