– Que fais-tu de ta famille ? objecta Al.
– J'ai bien dit « hanter », pas habiter, répondit Beckett avec malice.
Le jeune homme invisible avait bien compris, mais cela ne lui semblait pas très correct vis à vis des parents, du frère et des soeurs de l'adolescent. Il commença donc par refuser. L'adolescent fit valoir qu'ils seraient plus souvent ensemble. C'était un argument de taille, mais Al tint bon. Il n'était pas un esprit, mais un être de chair et de sang qui avait besoin de manger pour vivre, ce qui impliquait qu'il allait devoir se servir dans les provisions de la maison de Beckett.
– Tu as une meilleure idée ?
Al n'en avait pas. Les nuits étaient froides même quand il faisait chaud en journée, aussi dormir dehors n'était pas souhaitable. Et sans argent, vu son état, il ne pouvait de toute façon guère faire autre chose que voler sa pitance, avec plus de facilité que la moyenne... et encore. Il devait bien y avoir une autre façon de s'en sortir, mais pour l'heure, elle lui échappait.
– Ce sera chouette d'être sous le même toit, reprit Beckett, avec un sourire.
Al lui effleura la joue. Sans l'adolescent, il n'aurait pas été dans cette situation de dénuement parce que ses parents n'auraient pas eu de raison de le mettre dehors, mais il ne regrettait rien. D'abord, cela devait faire longtemps que son père et sa mère cherchaient un prétexte pour se débarrasser de lui afin de ne plus avoir à payer pour lui. Et puis surtout, Beckett, malgré ses cheveux bruns et ses yeux anthracites, c'était son soleil.
– Je t'aime, souffla le jeune homme invisible.
Cela n'était jamais que la troisième fois qu'il prononçait ses mots, et pour la deuxième fois, l'adolescent, le nez sur ses baskets, murmura un « moi aussi » en retour avant d'ajouter d'une voix embarrassée, en tendant la main dans la direction où il supposait qu'était Al :
– Viens. Allons, chez moi.
Al, en guise de réponse, entremêla les doigts de Beckett avec les siens. Ce n'était pas une solution idéale, mais elle était trop tentante pour qu'il continue à protester. Il ferait attention à ne pas trop manger et à ne pas trop user d'eau. Il pourrait se doucher en même temps que Beckett. A cette pensée, la partie basse de son anatomie réagit avec promptitude. Al pria pour que sa courte période de visibilité n'arrive pas maintenant. La malchance l'avait assez frappé pour la journée.
– Pourquoi tu ne parles plus ? demanda l'adolescent.
– Je m'entraîne à être un spectre discret.
Pieux mensonge pour ne pas avoir à avouer sa brutale poussée de désir.
– C'est sûr que dans ton cas, il vaut mieux que tu évites de faire peur aux habitants des lieux. Mais quand nous sommes juste tout les deux, tu n'as pas besoin d'être silencieux. Ça me rend nerveux sinon.
– Même quand nous sommes en contact ? s'étonna Al.
– J'ai bien dit « hanter », pas habiter, répondit Beckett avec malice.
Le jeune homme invisible avait bien compris, mais cela ne lui semblait pas très correct vis à vis des parents, du frère et des soeurs de l'adolescent. Il commença donc par refuser. L'adolescent fit valoir qu'ils seraient plus souvent ensemble. C'était un argument de taille, mais Al tint bon. Il n'était pas un esprit, mais un être de chair et de sang qui avait besoin de manger pour vivre, ce qui impliquait qu'il allait devoir se servir dans les provisions de la maison de Beckett.
– Tu as une meilleure idée ?
Al n'en avait pas. Les nuits étaient froides même quand il faisait chaud en journée, aussi dormir dehors n'était pas souhaitable. Et sans argent, vu son état, il ne pouvait de toute façon guère faire autre chose que voler sa pitance, avec plus de facilité que la moyenne... et encore. Il devait bien y avoir une autre façon de s'en sortir, mais pour l'heure, elle lui échappait.
– Ce sera chouette d'être sous le même toit, reprit Beckett, avec un sourire.
Al lui effleura la joue. Sans l'adolescent, il n'aurait pas été dans cette situation de dénuement parce que ses parents n'auraient pas eu de raison de le mettre dehors, mais il ne regrettait rien. D'abord, cela devait faire longtemps que son père et sa mère cherchaient un prétexte pour se débarrasser de lui afin de ne plus avoir à payer pour lui. Et puis surtout, Beckett, malgré ses cheveux bruns et ses yeux anthracites, c'était son soleil.
– Je t'aime, souffla le jeune homme invisible.
Cela n'était jamais que la troisième fois qu'il prononçait ses mots, et pour la deuxième fois, l'adolescent, le nez sur ses baskets, murmura un « moi aussi » en retour avant d'ajouter d'une voix embarrassée, en tendant la main dans la direction où il supposait qu'était Al :
– Viens. Allons, chez moi.
Al, en guise de réponse, entremêla les doigts de Beckett avec les siens. Ce n'était pas une solution idéale, mais elle était trop tentante pour qu'il continue à protester. Il ferait attention à ne pas trop manger et à ne pas trop user d'eau. Il pourrait se doucher en même temps que Beckett. A cette pensée, la partie basse de son anatomie réagit avec promptitude. Al pria pour que sa courte période de visibilité n'arrive pas maintenant. La malchance l'avait assez frappé pour la journée.
– Pourquoi tu ne parles plus ? demanda l'adolescent.
– Je m'entraîne à être un spectre discret.
Pieux mensonge pour ne pas avoir à avouer sa brutale poussée de désir.
– C'est sûr que dans ton cas, il vaut mieux que tu évites de faire peur aux habitants des lieux. Mais quand nous sommes juste tout les deux, tu n'as pas besoin d'être silencieux. Ça me rend nerveux sinon.
– Même quand nous sommes en contact ? s'étonna Al.
3 commentaires:
Merci pour cet épisode de début de semaine, Beckett et Al vivant sous le même toit cela promet lol
C'est toujours un moment où je suis dans ma bulle quand je lis tes histoires et on a pas envie de quitter ton univers comme ça ^____^
Hâte de voir la cohabitation :D
<3
I love !
J ai hate de decouvrir comment va se passer ce nouvel evenenent.
Merci pour cet episode.
Oh ça risque d'être marrant qu'Al habite chez Beckett. J'espère que ça va les rapprocher! ^^
Merci pour l'épisode!
Des Bisous! <3
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