Leur nuit d'amour marqua le début d'une période heureuse. Tout n'était pas parfait, bien sûr, mais Al n'avait jamais connu pareil bonheur. Ses parents, d'aussi loin qu'il se souvienne, s'étaient toujours montrés froids et distants avec lui, même à l'époque où sa maladie d'invisibilité n'était pas aussi avancée. Et, il n'avait jamais pu créer de véritables liens avec quiconque. Les autres parents ne voulaient pas que leurs enfants l'approchent de peur qu'il soit contagieux. Quant aux curieux, il avait vite préféré leur fausser compagnie. Jusqu'à ce qu'il rencontre Beckett, il avait toujours été seul, sans personne avec qui partager, sans personne pour le prendre dans ses bras. Heureusement, avant Beckett, même si sa solitude lui pèsait souvent, il n'avait jamais su à quel point il était doux d'échanger...
Avec Beckett, tout était merveilleux. Le plus gros problème étant qu'Al ne voyait pas assez l'adolescent à son goût. Il y avait les cours au lycée ainsi que les devoirs, les parents de Beckett qui avaient mis le holà quand l'adolescent avait voulu passer plus d'une nuit par semaine chez Al et qui insistaient pour faire sa connaissance, mais aussi les amis de Beckett, Garance en tête. Le binoclard refusait de lâcher le morceau et accompagnait parfois l'adolescent jusqu'à l'appartement de Al pour essayer de le convaincre du bien fondé d'une interview filmée.
L'autre souci de taille, c'était encore et toujours la maladie de Al qui les empêchait de sortir en toute sérénité.
La dernière fois, ils s'étaient rendus au cinéma, le jeune homme invisible dans le plus simple appareil. Al avait eu quelques scrupules à entrer sans payer sa place, mais cela lui avait semblé préférable à se couvrir et s'emmaillloter la figure alors qu'il faisait beau et chaud. Beckett avait posé sa veste sur le siège à côté de lui pour le bloquer et personne n'avait, Dieu merci, réclamé la place. Installé sur le vêtement de l'adolescent, Al avait pu regarder le film et, dans la pénombre de la salle, s'était même octroyé le plaisir d'embrasser Beckett. Mais évidemment, il avait fallu qu'il redevienne visible en fin de séance, et qu'il soit repéré : « Maman, maman, y a un monsieur tout nu ! » Quelqu'un était parti chercher un vigile du cinéma, mais Al avait retrouvé sa transparence avant que les choses ne tournent tout à fait mal. L'épisode avait tout de même été désagréable. Après ça, ils n'étaient plus sortis, mais Al savait que cela était pénible à Beckett qui n'était pas du genre à passer son temps confiné à l'intérieur alors que dehors les oiseaux chantaient.
Avec Beckett, tout était merveilleux. Le plus gros problème étant qu'Al ne voyait pas assez l'adolescent à son goût. Il y avait les cours au lycée ainsi que les devoirs, les parents de Beckett qui avaient mis le holà quand l'adolescent avait voulu passer plus d'une nuit par semaine chez Al et qui insistaient pour faire sa connaissance, mais aussi les amis de Beckett, Garance en tête. Le binoclard refusait de lâcher le morceau et accompagnait parfois l'adolescent jusqu'à l'appartement de Al pour essayer de le convaincre du bien fondé d'une interview filmée.
L'autre souci de taille, c'était encore et toujours la maladie de Al qui les empêchait de sortir en toute sérénité.
La dernière fois, ils s'étaient rendus au cinéma, le jeune homme invisible dans le plus simple appareil. Al avait eu quelques scrupules à entrer sans payer sa place, mais cela lui avait semblé préférable à se couvrir et s'emmaillloter la figure alors qu'il faisait beau et chaud. Beckett avait posé sa veste sur le siège à côté de lui pour le bloquer et personne n'avait, Dieu merci, réclamé la place. Installé sur le vêtement de l'adolescent, Al avait pu regarder le film et, dans la pénombre de la salle, s'était même octroyé le plaisir d'embrasser Beckett. Mais évidemment, il avait fallu qu'il redevienne visible en fin de séance, et qu'il soit repéré : « Maman, maman, y a un monsieur tout nu ! » Quelqu'un était parti chercher un vigile du cinéma, mais Al avait retrouvé sa transparence avant que les choses ne tournent tout à fait mal. L'épisode avait tout de même été désagréable. Après ça, ils n'étaient plus sortis, mais Al savait que cela était pénible à Beckett qui n'était pas du genre à passer son temps confiné à l'intérieur alors que dehors les oiseaux chantaient.
2 commentaires:
Un bon épisode pour résumer le quotidien de nos deux amoureux ^____^
Merci pour l'épisode, la fièvre de la scène hot est redescendue lol
Hâte de lire la suite car ils ont encore beaucoup de problème à régler :D
C est devenu un peu triste d un coup....
Apres cette scene ^O^ excitante.
Merci pour cet episode !!!
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