Être en permanence entre quatre murs ne présentait heureusement pas que des inconvénients. A l'abri des regards, ils pouvaient se câliner à satiété, explorer le moindre centimètre carré de leurs corps et se noyer dans le plaisir des sens. Tout ça, toujours dans le noir, ce qui frustrait Al qui se disait en même temps qu'il exagérait, car Beckett était sinon autrement toujours partant, et de plus en plus à l'aise après l'amour...
Al, en sifflotant, porta une dernière touche à la table de la cuisine. Il avait mis les petits plats dans les grands afin de fêter leur deuxième mois ensemble. C'était absurdement romantique, mais Beckett aimait ce genre de chose, et le jeune homme invisible tenait à lui faire plaisir. Il avait même préparé un cadeau qu'il avait commandé longtemps à l'avance : un canapé en velours où ils pourraient se pelotonner l'un contre l'autre, et même un peu plus...
La sonnette retentit. Al croyant que l'adolescent avait oublié sa clef, alla ouvrir à la porte. L'invisible sourire sur ses lèvres se décomposa en grimace quand il constata que ce n'était pas Beckett, mais ses parents qui se trouvaient sur le pallier. Ils étaient, comme à leur habitude, habillés avec élégance, pour l'un d'un costume noir de marque et pour l'autre d'un tailleur gris perle, leurs cheveux blonds striés de blancs coiffés avec soin, leurs yeux bleus dépourvus de toute chaleur. Sa mère tenait un mouchoir de soie blanche sur le nez comme si elle avait craint partager le même air que lui. Son père était raide et pincé. Il était rare qu'ils débarquent sans prévenir. Al était ennuyé, car il attendait Beckett d'une minute à l'autre. Comme il hésitait sur la conduite à tenir, son père dit d'un ton polaire :
– Et bien, vas-tu te décider à nous faire entrer !
Al s'effaça pour les laisser passer. Il avait presque oublié à quel point ses parents pouvaient être glacials avec lui.
– Que me vaut l'honneur de votre visite ? demanda-t-il avec un soupçon d'ironie.
– Tu réclames sans cesse que nous venions et quand nous nous éxécutons, tu n'as même pas un bonjour pour nous accueillir, soupira sa mère.
– Nous nous sommes parlés pour la dernière fois au téléphone, il y a huit mois, souligna Al.
– Tu es bien dépensier ces derniers temps, déclara son père de but en blanc.
Ah ! Elle était là la raison de leur visite, pensa Al. Il n'eut pas le loisir de répliquer quoique ce soit - et d'ailleurs qu'aurait-il pu dire puisque c'était vrai entre l'achat du lit double et du canapé – car, à cet instant, une clef joua dans la serrure, Becket entra et embrassa aussitôt le jeune homme invisible... sur le coin de la bouche. Il échouait de moins en moins souvent à capturer les lèvres invisibles de Al, mais il ratait encore son but à l'occasion. Ce n'est qu'après coup que l'adolescent se rendit compte qu'il y avait du monde dans le vestibule.
Al, en sifflotant, porta une dernière touche à la table de la cuisine. Il avait mis les petits plats dans les grands afin de fêter leur deuxième mois ensemble. C'était absurdement romantique, mais Beckett aimait ce genre de chose, et le jeune homme invisible tenait à lui faire plaisir. Il avait même préparé un cadeau qu'il avait commandé longtemps à l'avance : un canapé en velours où ils pourraient se pelotonner l'un contre l'autre, et même un peu plus...
La sonnette retentit. Al croyant que l'adolescent avait oublié sa clef, alla ouvrir à la porte. L'invisible sourire sur ses lèvres se décomposa en grimace quand il constata que ce n'était pas Beckett, mais ses parents qui se trouvaient sur le pallier. Ils étaient, comme à leur habitude, habillés avec élégance, pour l'un d'un costume noir de marque et pour l'autre d'un tailleur gris perle, leurs cheveux blonds striés de blancs coiffés avec soin, leurs yeux bleus dépourvus de toute chaleur. Sa mère tenait un mouchoir de soie blanche sur le nez comme si elle avait craint partager le même air que lui. Son père était raide et pincé. Il était rare qu'ils débarquent sans prévenir. Al était ennuyé, car il attendait Beckett d'une minute à l'autre. Comme il hésitait sur la conduite à tenir, son père dit d'un ton polaire :
– Et bien, vas-tu te décider à nous faire entrer !
Al s'effaça pour les laisser passer. Il avait presque oublié à quel point ses parents pouvaient être glacials avec lui.
– Que me vaut l'honneur de votre visite ? demanda-t-il avec un soupçon d'ironie.
– Tu réclames sans cesse que nous venions et quand nous nous éxécutons, tu n'as même pas un bonjour pour nous accueillir, soupira sa mère.
– Nous nous sommes parlés pour la dernière fois au téléphone, il y a huit mois, souligna Al.
– Tu es bien dépensier ces derniers temps, déclara son père de but en blanc.
Ah ! Elle était là la raison de leur visite, pensa Al. Il n'eut pas le loisir de répliquer quoique ce soit - et d'ailleurs qu'aurait-il pu dire puisque c'était vrai entre l'achat du lit double et du canapé – car, à cet instant, une clef joua dans la serrure, Becket entra et embrassa aussitôt le jeune homme invisible... sur le coin de la bouche. Il échouait de moins en moins souvent à capturer les lèvres invisibles de Al, mais il ratait encore son but à l'occasion. Ce n'est qu'après coup que l'adolescent se rendit compte qu'il y avait du monde dans le vestibule.
2 commentaires:
Oh mon dieu quel épisode merci 0___0 j'en suis restée baba mais en bien hein ^^
Je m'attendais pas à ce qu'on rencontre les parents de Al mais grace à ça on cernent mieux les personnages lol
Cela promet pour la suite entre la rencontre des parents d'Al et Beckett et la découverte de leur relation ^___^
J'ai hâte de voir ça *____*
Les parents de Al ? ^O^
C est assez surprenant !
Que vas-t-il arriver ?
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