– Je vais chez lui, oui, balbutia Beckett.
La jeune fille les rejoignit dans le couloir. Elle avait des yeux azurs ourlés de longs cils magnifiés par du mascara, des cheveux blonds remontés en un savant chignon d'où s'échappait quelques boucles et une bouche rouge comme une cerise.
– C'est quand que tu me le présentes ?
Beckett piqua du nez, soudain captivé par ses baskets noires aux lacets oranges.
– Ce n'est pas prévu. Désolé...
Que l'adolescent soit ainsi gêné en face de la jeune fille ne plut pas à Al. Cela le rendait jaloux, très jaloux, car il était obligé d'admettre que Félicité - il était certain que c'était elle - était très jolie.
– Tu me dois bien ça, pourtant. Je me faisais une joie de sortir avec toi, dit la jeune fille en posant familièrement la main sur l'épaule de Beckett.
– Je dois y aller, marmonna Beckett.
Félicité eut une moue charmante.
– Tu ferais mieux d'avouer que tu as inventé toute cette histoire de petit ami atteint d'une maladie qui le rend invisible, pour te venger, parce que je ne me suis pas venue à notre rendez-vous.
Julius et Garance qui venaient de sortir et passaient justement à leur hauteur, se figèrent sur place.
– C'est quoi ce délire ?! s'exclama le rouquin.
Beckett releva la tête et regarda un point dans le vide à sa droite. Al supposa que c'était lui qu'il cherchait à consulter ainsi, sans savoir qu'il était à sa gauche.
– Comme c'est curieux que tes meilleurs amis, ne soit pas au courant, commenta Félicité, avec un air faussement étonné.
Elle jouait mal la comédie. Elle avait bien sûr fait exprès. Quelle peste ! songea Al.
– Il me semble avoir entendu parler de cette histoire de jeune homme invisible. C'est une légende d'un lycée du quartier, le lycée Wellinbert, je crois, annonça Garance en tapotant sa tempe du doigt, tentant apparemment de se rappeler de plus de détails sur le sujet.
Beckett parut embarrassé. Al faillit intervenir. Il était audible et tangible, tout invisible qu'il soit.
– Il est tout ce qu'il y a de plus réel ! s'écria l'adolescent avant de prendre la fuite.
Sans se soucier de Julius, Garance et Félicité, Al s'élança à sa poursuite. Focalisé sur la silhouette qui s'éloignait à vive allure dans le couloir encombré d'élèves, il bouscula plusieurs personnes qui poussèrent des exclamations étonnées. Puis, par mégarde, il entra en collision avec un élève qui venait de déboucher de l'escalier et manqua de tomber à la renverse. Il perdit alors Beckett de vue. Ayant recouvré son équilibre, il abandonna sa victime interloquée, et dévala les marches jusqu'au hall d'entrée sans l'apercevoir. Il y avait du monde à cette heure-ci et dans ces conditions, il n'était pas facile de le retrouver. Il finit par décider de rentrer à son appartement où il était à l'origine supposé attendre la venue de Beckett.
La jeune fille les rejoignit dans le couloir. Elle avait des yeux azurs ourlés de longs cils magnifiés par du mascara, des cheveux blonds remontés en un savant chignon d'où s'échappait quelques boucles et une bouche rouge comme une cerise.
– C'est quand que tu me le présentes ?
Beckett piqua du nez, soudain captivé par ses baskets noires aux lacets oranges.
– Ce n'est pas prévu. Désolé...
Que l'adolescent soit ainsi gêné en face de la jeune fille ne plut pas à Al. Cela le rendait jaloux, très jaloux, car il était obligé d'admettre que Félicité - il était certain que c'était elle - était très jolie.
– Tu me dois bien ça, pourtant. Je me faisais une joie de sortir avec toi, dit la jeune fille en posant familièrement la main sur l'épaule de Beckett.
– Je dois y aller, marmonna Beckett.
Félicité eut une moue charmante.
– Tu ferais mieux d'avouer que tu as inventé toute cette histoire de petit ami atteint d'une maladie qui le rend invisible, pour te venger, parce que je ne me suis pas venue à notre rendez-vous.
Julius et Garance qui venaient de sortir et passaient justement à leur hauteur, se figèrent sur place.
– C'est quoi ce délire ?! s'exclama le rouquin.
Beckett releva la tête et regarda un point dans le vide à sa droite. Al supposa que c'était lui qu'il cherchait à consulter ainsi, sans savoir qu'il était à sa gauche.
– Comme c'est curieux que tes meilleurs amis, ne soit pas au courant, commenta Félicité, avec un air faussement étonné.
Elle jouait mal la comédie. Elle avait bien sûr fait exprès. Quelle peste ! songea Al.
– Il me semble avoir entendu parler de cette histoire de jeune homme invisible. C'est une légende d'un lycée du quartier, le lycée Wellinbert, je crois, annonça Garance en tapotant sa tempe du doigt, tentant apparemment de se rappeler de plus de détails sur le sujet.
Beckett parut embarrassé. Al faillit intervenir. Il était audible et tangible, tout invisible qu'il soit.
– Il est tout ce qu'il y a de plus réel ! s'écria l'adolescent avant de prendre la fuite.
Sans se soucier de Julius, Garance et Félicité, Al s'élança à sa poursuite. Focalisé sur la silhouette qui s'éloignait à vive allure dans le couloir encombré d'élèves, il bouscula plusieurs personnes qui poussèrent des exclamations étonnées. Puis, par mégarde, il entra en collision avec un élève qui venait de déboucher de l'escalier et manqua de tomber à la renverse. Il perdit alors Beckett de vue. Ayant recouvré son équilibre, il abandonna sa victime interloquée, et dévala les marches jusqu'au hall d'entrée sans l'apercevoir. Il y avait du monde à cette heure-ci et dans ces conditions, il n'était pas facile de le retrouver. Il finit par décider de rentrer à son appartement où il était à l'origine supposé attendre la venue de Beckett.
C'était la fin de l'après-midi, et le temps s'était gâté. Al éternua à trois reprises et courut jusqu'à chez lui. Il était pressé de se mettre au chaud et espérait que l'adolescent serait là-bas. Hélas, quand il arriva devant l'immeuble, il n'y avait personne. Il fut déçu, mais choisit de rentrer chez lui, malgré tout. Il pourrait essayer de téléphoner à Beckett, savoir où il était...
9 commentaires:
Il y a un truc que je n ai pas vraiment compris mais ca n empeche, je trouve ca vraiment interressant.
Mais je commence a me sentir triste pour Al et Beckett. C est dur de sortir ensemble comme sa.
J ai hate de lire la suite ! Merci beaucoup pour cet episode.
Que n'as-tu pas compris ? Si quelque chose manque de clarté, je suis prête à arranger le texte.
Moi j'ai pas compris pourquoi beckett avait pris la fuite ??
Pauvre Al il se retrouve tout seul ...
Enfin j'adore toujours autant cette histoire =)
Merci pour l'episode =D
Pauvre Beckett décidément cette Félicité lui mène la vie dure >_<
Vivement la suite pour voir si ça va s'arranger pour nos deux amoureux ^o^
Merci à toi pour l'épisode d'aujourd'hui, car c'est pas facile de nous faire rêver et patienter jusqu'au prochain lol ..mais tu y arrive très bien :D
jin''sei -> il faut attendre les épisodes suivants pour mieux comprendre la fuite de Beckett... toujours est-il qu'il est embarrassant d'être en face de trois personnes qui pensent que vous délirer...
Jeckyll -> j'essaye, j'essaye. Merci pour ton compliment ! :)
Ah non mais je crois que c et moi qui ait mal lu.
Je croyais en faite que les 2 amis etait au courant qu il sortait avec un homme.
Donc quand Felicite dit que c est bizarre que les amis ne soient pas au courants, c est un peu faux.
Enfin c est tres probable que j aie mal lu.
Effectivement on ne sait pas pourquoi Beckett s'en va d'un coup...j'espère qu'il va quand même aller chez Al. C'est assez compliqué comme relation. L'un comme l'autre souffre, c'est relativement triste tout ça...et en même temps ce qui est dingue c'est qu'ils ne se connaissent pas si bien que ça. Bref hâte de lire la suite en espérant voir Beckett chez Al.
Des Bisous.
Anonyme -> Félicité ne sait pas ce que Beckett a pu raconter ou non, elle interprète en fonction de la réaction de Julius et Garance qui sont en effet au courant que Beckett sort avec un homme, mais pas qu'il est invisible, d'où leur surprise !
Donc oui, ce que dit Félicité est effectivement partiellement faux. :)
Ah d accord, merci... Je ne sais vraiment pas lire. Merci beaucoup pour avoir eclairci ce que je ne comprenais pas.
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