Bon, comme l'épisode de vendredi est prêt, que j'ai été sadique, je le reconnais avec la coupe pour l'épisode du jour, et que vous avez émis d'éloquentes protestations, je le poste en avance et je vous dis à lundi pour la suite...
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Le bras qui tenait le bouquet s'abaissa doucement et les épaules de Beckett s'affaissèrent brusquement comme si tous les malheurs du monde venait de lui tomber dessus.
– Pourquoi tu en reviens toujours là ? D'accord, c'est vrai, je reconnais qu'à l'origine, je voulais être en couple avec quelqu'un, et puis c'est tout, mais tu me plais, et la réciproque est vraie. Je sais bien que tu es aussi un garçon, tout invisible que tu sois, et j'ai conscience que ce n'est pas franchement bien vu dans notre société et que ce n'est pas ta maladie qui change quoique ce soit. Alors, je t'en prie, ne dis plus ça.
Al se sentit d'autant plus démuni devant ce plaidoyer qu'il n'avait plus d'arguments, ou plutôt pas le courage d'en donner. Il objecta sans conviction :
– Pour offrir des fleurs, ce serait mieux que tu aies une petite amie.
Beckett releva le bouquet de roses blanches.
– Tu ne les trouves pas superbes ? Moi, j'adore les fleurs. D'ailleurs, j'aimerai devenir fleuriste... ou garde forestier.
Al se rappela soudain que l'adolescent aimait la nature, les plantes et les animaux et que cela lui serait pénible de se cloîtrer avec lui dans son appartement. Il exposa cet ultime argument à Beckett qui se mit en colère :
– Et ? On verra bien. On prendra les problèmes les uns après les autres, pas la peine de vouloir les résoudre tous d'un coup ! L'essentiel, c'est que l'on se ressemble, que l'on soit attiré l'un par l'autre !!
– C'est la deuxième fois que tu dis qu'on se ressemble, et je n'avais pas relevé la première fois, mais je t'avouerai que je ne vois pas en quoi...
– Tu es peut-être littéralement invisible, mais moi, je suis transparent pour les autres. Je n'ai rien de spécial. Je suis moyen en tout, que ce soit mon physique ou mes résultats scolaires. Personne ne tient jamais compte de mes opinions sous prétexe que je suis trop naïf. En fait, je crois bien que si je ne m'habillais pas avec des couleurs vives, on ne me remarquerait jamais !
L'adolescent exagérait peut-être, mais sa détresse était réelle. Al se sentit encore plus amoureux. Cet aveu les rapprochait. Il l'enlaça, s'excusa, l'embrassa à perdre haleine et s'excusa à nouveau :
– Je ne suis pas doué pour les relations humaines. Je manque de pratique.
– Ce n'est pas grave, mumura Beckett, calmé, le souffle court à cause du baiser.
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Le bras qui tenait le bouquet s'abaissa doucement et les épaules de Beckett s'affaissèrent brusquement comme si tous les malheurs du monde venait de lui tomber dessus.
– Pourquoi tu en reviens toujours là ? D'accord, c'est vrai, je reconnais qu'à l'origine, je voulais être en couple avec quelqu'un, et puis c'est tout, mais tu me plais, et la réciproque est vraie. Je sais bien que tu es aussi un garçon, tout invisible que tu sois, et j'ai conscience que ce n'est pas franchement bien vu dans notre société et que ce n'est pas ta maladie qui change quoique ce soit. Alors, je t'en prie, ne dis plus ça.
Al se sentit d'autant plus démuni devant ce plaidoyer qu'il n'avait plus d'arguments, ou plutôt pas le courage d'en donner. Il objecta sans conviction :
– Pour offrir des fleurs, ce serait mieux que tu aies une petite amie.
Beckett releva le bouquet de roses blanches.
– Tu ne les trouves pas superbes ? Moi, j'adore les fleurs. D'ailleurs, j'aimerai devenir fleuriste... ou garde forestier.
Al se rappela soudain que l'adolescent aimait la nature, les plantes et les animaux et que cela lui serait pénible de se cloîtrer avec lui dans son appartement. Il exposa cet ultime argument à Beckett qui se mit en colère :
– Et ? On verra bien. On prendra les problèmes les uns après les autres, pas la peine de vouloir les résoudre tous d'un coup ! L'essentiel, c'est que l'on se ressemble, que l'on soit attiré l'un par l'autre !!
– C'est la deuxième fois que tu dis qu'on se ressemble, et je n'avais pas relevé la première fois, mais je t'avouerai que je ne vois pas en quoi...
– Tu es peut-être littéralement invisible, mais moi, je suis transparent pour les autres. Je n'ai rien de spécial. Je suis moyen en tout, que ce soit mon physique ou mes résultats scolaires. Personne ne tient jamais compte de mes opinions sous prétexe que je suis trop naïf. En fait, je crois bien que si je ne m'habillais pas avec des couleurs vives, on ne me remarquerait jamais !
L'adolescent exagérait peut-être, mais sa détresse était réelle. Al se sentit encore plus amoureux. Cet aveu les rapprochait. Il l'enlaça, s'excusa, l'embrassa à perdre haleine et s'excusa à nouveau :
– Je ne suis pas doué pour les relations humaines. Je manque de pratique.
– Ce n'est pas grave, mumura Beckett, calmé, le souffle court à cause du baiser.
4 commentaires:
Ha voilà de bonnes choses de dites par Beckett ^o^
Merci pour ce double épisode cela nous permettra de tenir jusqu'à Lundi :D
Bon week-end à toi ^____^
Merci pour cet episode en avance.
J ai ete surprise.
J adore Beckett qui avoue son affection pour Al et tout.
Mais pourquoi est-ce que Beckett ne dit toujours pas qu il l aime.
Il se tient juste a dire leur relation....
Merci pour cet episode et
BON WEEK END !
Ah c'était pas pour le taquiner! xD
En tout cas Al se pose vraiment énormément de question à chaque fois et à chaque fois Beckett trouve les bons mots! <3 Ils sont fait l'un pour l'autre! Bon weekend!
Des Bisous!
Ah j'adore beckett ^^
ils sont trop mignon a la fin =)
Merci pour l'episode et bon week end a toutes =D
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